Ben Sulayem rejette les accusations de règne de terreur avancées par son rival à la FIA

Mohammed Ben Sulayem, président actuel de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), fait face depuis quelques jours à des accusations sérieuses formulées par son potentiel rival, Tim Mayer, en vue des prochaines élections présidentielles internes à la FIA. Mayer, ancien commissaire de course en Formule 1, accuse notamment Ben Sulayem d'avoir instauré un « règne de terreur ». Comment répondre à de telles affirmations ? Quelle est la véritable réalité derrière ces propos chocs ? Cet article revient en détail sur cette controverse majeure au sein du monde du sport automobile international.

🔍 Des propos accusateurs qui font du bruit

C'est pendant le week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne que Tim Mayer a montré ses intentions, affichant clairement son ambition de briguer le siège de président. Selon lui, ces dernières années auraient vu s'installer à la FIA un mode de gestion autoritaire, voire répressif, où toute forme de dissidence se trouverait aussitôt punie. « Un règne de terreur », voilà comment Mayer décrit sans détour la gouvernance actuelle.

Ben Sulayem rejette les accusations concernant son mode de gestion

Mayer ne s'est pas arrêté là : il dénonce également les progrès vantés par l'organisation actuelle comme étant superficiels. Selon lui, le seul progrès notable serait la capacité accrue de la FIA à produire des communiqués de presse célébrant des réussites mineures. Autrement dit, Mayer estime que l'organisation avance à reculons sous l'ère Ben Sulayem.

🛡️ La réplique stoïque de Ben Sulayem face aux accusations

Face à ces accusations, Mohammed Ben Sulayem reste serein et maître de lui-même. Interrogé récemment par la presse, il assure ne pas être affecté par ces attaques publiques. Fidèle à sa ligne directrice qui consiste, selon ses propres termes, à ne jamais s'exprimer négativement en public sur les personnes, il qualifie ces accusations d'infondées et assure être totalement connecté à la gouvernance collégiale, transparente et efficace de la FIA.

Ben Sulayem ajoute avec philosophie : « En période d'élections, on dit que la langue n'a pas d'os : les gens peuvent dire ce qu'ils veulent pour obtenir des votes. Mais avez-vous déjà lu un seul article où je dénigrais quelqu'un ? Jamais. Ce n'est tout simplement pas mon style. Je préfère écouter nos membres, nouer une relation de confiance avec eux. »

📉 Réformes à la FIA : réalité ou illusions ?

Ben Sulayem répond aux critiques sur les résultats financiers de la FIA

Si les attaques de Mayer portent notamment sur la crédibilité des progrès réalisés par la FIA ces dernières années, celui-ci considère que la communication officielle enjolive les résultats. Il qualifie par ailleurs d'« illusions » les progrès en matière de finances réalisés depuis l'arrivée de Ben Sulayem, notant que le rétablissement financier observé (un passage d'un déficit de 24 millions de dollars en 2021 à un bénéfice de 5,3 millions l'année suivante) correspond simplement au retour à la normale post-pandémie.

En réponse, Ben Sulayem invite chacun à vérifier les chiffres. Il assure de leur véracité, rappelant au passage que la FIA est soumise à une gouvernance stricte, à plusieurs niveaux d'audit interne et externe, et que des procédures rigoureuses encadrent chaque décision. En ce sens, aucune illusion n'est possible selon lui. C'est une fédération qui se veut transparente, organisée et moderne.

⚖️ Une démocratie jugée excessive ?

Ben Sulayem évoque le système démocratique interne de la FIA

Concernant les élections internes à la FIA, Ben Sulayem insiste particulièrement sur la valeur démocratique du système en place. « C'est peut-être même trop démocratique », ironise-t-il. Il rappelle que contrairement à d'autres grandes organisations telles que la FIFA ou même le Comité International Olympique (CIO), n'importe quelle personne, y compris hors du sérail, pourrait théoriquement être candidate à la présidence de la FIA. Ainsi, il accueille favorablement la possible candidature de Mayer ou d'autres personnalités et se dit ouvert au débat démocratique.

💡 Vers une fin de mandat constructive et ambitieuse

À l'approche des élections présidentielles internes qui auront lieu prochainement, Ben Sulayem se dit pleinement concentré sur sa mission actuelle, loin des querelles politiciennes. Il explique préférer faire un seul mandat solide, sincère et transparent plutôt que « rester comme une marionnette pendant trois mandats successifs ». Sa philosophie est claire : qualité plutôt que quantité, intégrité plutôt que compromission.

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Il ne ferme cependant pas totalement la porte à d'autres potentiels candidats, rappelant qu'il reste un certain délai avant la limite de dépôt des candidatures. Carlos Sainz Sr avait d'ailleurs un temps songé à candidater avant d'y renoncer. Ainsi, jusqu'à la date butoir d'octobre, d'autres personnalités pourraient encore s'inviter dans la course à la présidence de la FIA.

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