Crise chez Alpine F1 : Démission choc, polémique et avenir incertain 🏎️💥

⚡ Une démission inattendue qui bouleverse Alpine F1
Le monde de la Formule 1 a été secoué cette semaine par le départ soudain et inattendu d'Oliver Oakes, Directeur d'équipe d'Alpine F1. Une décision brutale liée directement aux manœuvres controversées décidées par l'influent conseiller exécutif, Flavio Briatore. En effet, cette crise survient alors que l'équipe s'apprêtait à annoncer le remplacement de Jack Doohan par Franco Colapinto dès le prochain Grand Prix à Imola.
Selon des sources internes, Briatore aurait informé lui-même Doohan, le weekend précédent à Miami, qu'il serait évincé de son baquet, rompant ainsi ses précédentes assurances indiquant que le pilote australien garderait son siège jusqu'à l'été. Cette démarche semble avoir été le déclencheur immédiat de la démission surprise d'Oakes.
🔥 Les coulisses d'une crise prévisible chez Alpine
Cette tumultueuse saga trouve ses racines dans une série de décisions prises par Flavio Briatore depuis son retour au sommet de la structure d'Alpine, nommé par Luca de Meo, PDG de Renault. Dès le début de la saison précédente, alors que Jack Doohan s'apprêtait à épauler Pierre Gasly pour 2025, Briatore avançait déjà ses pions vers Franco Colapinto, pilote argentin repéré chez Williams Racing en fin de saison dernière.
Cette stratégie du conseiller italien consistait à engager Colapinto initialement en tant que pilote de réserve afin de lui offrir rapidement un siège de titulaire. Une stratégie qui a créé des tensions évidentes avec Oliver Oakes, dont les choix allaient à l'opposé de ceux imposés par la direction d'Alpine. Le rôle de Directeur d'équipe d'Oakes le plaçait constamment dans une position complexe où il devait publiquement justifier des choix qu'il n'approuvait pas personnellement.
Parmi ces décisions figurent également des choix antérieurs extrêmement contestés, comme le départ prématuré d'Esteban Ocon, écarté brusquement juste avant la dernière course de la saison précédente sur ordre direct de Briatore.
🎯 Une guerre interne des pilotes aux répercussions majeures
La promotion accélérée et controversée de Franco Colapinto a ainsi placé Jack Doohan dans une situation de pression intensive dès le début de la saison 2025. Soutenu publiquement par Oliver Oakes en dépit de ses propres réserves sur le potentiel ultime du pilote australien, Doohan s'est rapidement retrouvé dans une position intenable, alimentant les luttes internes au sein de l'écurie Alpine.
Les désaccords entre Briatore et Oakes ne se sont pas limités au seul cas Doohan-Colapinto. En effet, Oliver Oakes avait également en haute estime un autre pensionnaire d'Alpine Academy, Paul Aron, ancien pilote de l'écurie junior Hitech (dirigée auparavant par Oakes), qu'il préférait voir promu plutôt que l'Argentin. Mais les choix impulsifs et politiquement motivés de Briatore ont finalement eu raison des préférences stratégiques à plus long terme qu'Oakes souhaitait instaurer à Enstone.
Selon plusieurs observateurs en interne, ces tensions ont remis en cause une grande partie du travail accompli pour structurer Alpine après des années marquées par l'instabilité. Oakes avait pourtant entrepris un vaste chantier organisationnel pour redresser durablement l'écurie depuis son arrivée au milieu de l'année dernière, mais ces efforts ont été mis à mal par le retour fracassant des décisions arbitraires prises par Briatore.
🔮 Quel futur pour Alpine après ce chaos interne ?
A présent que la démission d'Oakes a été actée, une période d'incertitude majeure s'ouvre pour Alpine F1. Flavio Briatore reprendrait temporairement les responsabilités opérationnelles jusqu'à la nomination d'un nouveau Directeur d'équipe, laissant craindre de nouvelles décisions radicales et controversées. Briatore demeure une personnalité particulièrement polarisante du monde de la Formule 1, dont les choix audacieux et parfois brutaux ont certes été couronnés de succès dans le passé, mais dont les méthodes aujourd'hui provoquent de vifs débats.
Son expérience victorieuse remonte néanmoins à une autre époque de la F1, bien différente du contexte ultra-compétitif et stratégique actuel. Les méthodes qui jadis ont permis à Renault, sous l'ère Briatore, de remporter des titres mondiaux, pourraient s'avérer obsolètes ou incapables de répondre aux nouveaux défis techniques, économiques et humains actuels.
Face à une telle incertitude, certains fans préfèreront peut-être s'offrir concrètement le rêve automobile, par exemple avec une Porsche 911 Carrera. En LOA ou achat à distance via Joinsteer, réaliser ce rêve n'a jamais été aussi accessible.
Du côté sportif, l'arrivée imminente de Colapinto pourrait certes générer un regain d'intérêt commercial et médiatique, notamment en Amérique Latine grâce à des sponsors comme Mercado Libre, mais elle n'offre aucune garantie d'amélioration significative à court terme des performances d'Alpine sur la piste. Aujourd'hui solidement installée en milieu de peloton, sans percée notable depuis plusieurs saisons, l'équipe devra rapidement clarifier sa direction stratégique pour conserver ses meilleurs talents en interne et éviter d'autres départs inattendus.
En somme, cette crise interne chez Alpine n'est que le reflet d'une écurie qui peine à définir clairement sa vision sportive et managériale depuis trop longtemps. Entre politique interne, ego et ambitions contradictoires, les principaux défis de l'équipe d'Enstone ne sont plus désormais seulement techniques, mais bel et bien organisationnels et humains.
Les prochains mois s'annoncent décisifs pour Alpine, qui devra naviguer habilement dans ces eaux tumultueuses afin de regagner l'unité nécessaire à tout succès en Formule 1.