đ„ Duel au sommet de la FIA : Tim Mayer dĂ©fie Mohammed Ben Sulayem


Le prĂ©sident actuel de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, devra faire face Ă un sĂ©rieux prĂ©tendant Ă sa réélection. En effet, un candidat rival s'apprĂȘte Ă annoncer officiellement sa candidature ce vendredi matin, aux abords du circuit de Silverstone.
đš Une candidature surprise : Tim Mayer entre en scĂšne
MĂȘme si son identitĂ© n'a pas encore Ă©tĂ© officiellement annoncĂ©e, plusieurs sources bien informĂ©es laissent entendre qu'il s'agit de Tim Mayer. Ancien commissaire renommĂ© qui officia plus de quinze ans pour la FIA, Mayer est respectĂ© dans tout le sport automobile pour son intĂ©gritĂ© et son expĂ©rience considĂ©rable.
Fils de Teddy Mayer, co-fondateur emblématique de l'écurie McLaren, Tim Mayer dispose déjà d'une reconnaissance internationale forte. Son expertise et son professionnalisme lui ont permis de remplir pendant de nombreuses années différentes fonctions, notamment en tant que coordinateur pour le sport automobile américain et commissaire pour la Formule 1 et le Championnat du Monde d'Endurance.
Figure influente et pédagogique, Mayer a également été chargé de former de nombreux commissaires internationaux et travaillé activement au sein de plusieurs commissions internes à la FIA. Un parcours remarquable qui lui confÚre une crédibilité naturelle.

đŹ Une exclusion polĂ©mique Ă l'origine du conflit
MalgrĂ© son implication exemplaire, Mayer a pourtant Ă©tĂ© brutalement dĂ©mis de ses fonctions fin 2024, licenciĂ© par un simple message texte suite Ă une controverse survenue lors du Grand Prix des Ătats-Unis.
En charge Ă l'Ă©poque de dĂ©fendre les organisateurs amĂ©ricains, Mayer s'Ă©tait retrouvĂ© mĂȘlĂ© Ă un litige impliquant la FIA et les promoteurs liĂ©s Ă une invasion de piste par les spectateurs. Une enquĂȘte initiale menĂ©e notamment par Mayer avait d'abord conclu qu'une faute grave avait Ă©tĂ© commise par les organisateurs locaux, sanctionnĂ©s par une amende.
Cependant, aprÚs un appel et une réexamination détaillée, il fut finalement établi qu'aucune violation directe du Code Sportif International n'avait effectivement eu lieu. Seules des infractions mineures relatives aux rÚglements sportifs subsistaient. L'amende fut réduite et assortie d'une large partie en sursis. Néanmoins, cet épisode marqua profondément Mayer.
Estimant avoir agi avec neutralité et professionnalisme, Mayer assure aujourd'hui que son licenciement relÚve avant tout d'une décision personnelle du président actuel, Mohammed Ben Sulayem, qui aurait pris ombrage du contenu de l'appel formulé par le camp américain.
âïž Des critiques ouvertes envers la gouvernance actuelle
Ă la suite de cette Ă©viction, Tim Mayer n'avait pas mĂąchĂ© ses mots, allant mĂȘme jusqu'Ă dĂ©noncer publiquement ce qu'il jugeait ĂȘtre une mauvaise gestion des ressources humaines au sein de la fĂ©dĂ©ration.
Il avait déclaré au média BBC : « Pour une fédération qui repose énormément sur l'engagement bénévole, licencier quelqu'un par un simple texto aprÚs quinze ans d'engagement et d'apport significatif n'envoie pas un trÚs bon signal en termes de leadership. »
Mayer estime ainsi que les vĂ©ritables raisons de son dĂ©part se trouvent dans des susceptibilitĂ©s personnelles plutĂŽt que dans un quelconque conflit d'intĂ©rĂȘt : « La raison officielle invoquĂ©e est une supposĂ©e incompatibilitĂ© de fonction entre mon rĂŽle d'organisateur et celui de commissaire. Mais je remplis simultanĂ©ment ces deux rĂŽles depuis plus de 12 ans sans le moindre problĂšme. Le prĂ©sident Ă©tait simplement irritĂ© par ma dĂ©marche. »
Ces propos sans détours témoignent d'un climat délicat au sein de la gouvernance actuelle et ouvrent clairement un débat autour du style de management de Mohammed Ben Sulayem ainsi que des métiers du bénévolat qui constituent une pierre angulaire de la FIA.
đ Quel avenir pour la FIA avec cette nouvelle candidature ?
L'annonce officielle de la candidature de Tim Mayer nâest pas anodine. Elle intervient aprĂšs plusieurs mois de rĂ©flexion approfondie sur ses chances rĂ©elles de victoire lors des Ă©lections du 12 dĂ©cembre prochain.
Pour réussir, Mayer devra rapidement fédérer un large éventail de soutiens auprÚs des clubs automobiles nationaux membres de la FIA, largement déterminants lors du vote final. Il devra également désigner sa propre équipe dirigeante composée forcément d'une dizaine de personnalités-clés : président du Sénat FIA, présidents délégués à la mobilité et au sport, ainsi que sept vice-présidents appelés à siéger au Conseil Mondial du Sport Automobile.
LâarrivĂ©e en course de Mayer ferme toutefois la porte Ă dâautres candidatures potentielles, la logique Ă©lectorale des clubs FIA ne devant pas permettre un fractionnement trop marquĂ© face au prĂ©sident sortant. Ainsi, Mayer s'affirme dĂšs Ă prĂ©sent comme LE prĂ©tendant lĂ©gitime face Ă Mohammed Ben Sulayem.
đ Vers un tournant dĂ©cisif pour l'avenir de la FIA
En choisissant de se présenter, Tim Mayer se place clairement en situation de défi frontal face à une présidence parfois contestée. Son geste audacieux résonne désormais comme un appel à un changement de direction et de méthodes puisque Mayer promet implicitement un management plus participatif, respectueux des acteurs de terrain, bénévoles ou professionnels.
La campagne qui s'annonce sera donc décisive pour promouvoir sa vision renouvelée du sport automobile international.
Comme au volant d'une emblĂ©matique McLaren 720S, choisir son avenir automobile via un spĂ©cialiste comme Joinsteer, expert en leasing et LOA, garantit d'accomplir simplement et en toute confiance ses rĂȘves automobiles.
Ce duel intense nous rappelle que la gouvernance d'une fĂ©dĂ©ration est aussi essentielle au succĂšs d'un sport que la performance de ses pilotes sur la piste. Un chapitre passionnant s'ouvre donc aujourdâhui pour la FIA. Que la meilleure vision gagne ! đïžâš