Équipe Ferrari F1 à Miami 🏎️ : Polémique des Consignes d'Équipe entre Leclerc et Hamilton

Le Grand Prix de Miami 2025 a été marqué par une situation délicate au sein de l'équipe Ferrari, impliquant ses deux pilotes leaders, Charles Leclerc et Lewis Hamilton. Les consignes d'équipe, toujours sujettes à controverse, ont cette fois encore attisé frustrations et interrogations au sein même de l'écurie italienne.

🎯 Des consignes qui divisent les pilotes Ferrari

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Fred Vasseur, a rapidement défendu les décisions prises durant la course, tout en reconnaissant les frustrations manifestées par Leclerc et Hamilton. Pourtant, le malaise était palpable : Leclerc, visiblement mécontent, déclara brièvement que « ce n'était pas la gestion de course dont l'équipe a besoin » sans pour autant expliciter davantage sa pensée devant les médias.

Lewis Hamilton, de son côté, soulignait le temps précieux perdu derrière son coéquipier. Le septuple champion du monde reprochait notamment une prise de décision tardive, lâchant avec un certain cynisme en radio : « Prenez un thé pendant que vous y êtes, allons-y. » Malgré cela, il a tenu à préciser après la course qu'il ne nourrissait « aucune rancœur contre Charles ou la direction de l'équipe ».

⏱️ Analyse de la stratégie polémique de Ferrari

Au cœur du débat stratégique, le deuxième relais de la course a vu les deux pilotes évoluer sur des gommes différentes : Hamilton, sur pneumatiques medium, et Leclerc, sur pneus durs. À la suite d'une voiture de sécurité virtuelle, Hamilton, censé profiter pleinement de ses pneus plus rapides pour réduire l'écart vers Antonelli, s'est retrouvé piégé derrière un Leclerc au rythme légèrement inférieur dû à ses pneus plus durs.

Il aura fallu quatre tours entiers pour que Ferrari impose une première consigne, décidée finalement au virage 17 au 38e tour. Une fois passé, cependant, Hamilton ne fut pas en mesure de combler le retard accumulé, poussant ainsi l'équipe à inverser à nouveau les positions lors du 52e tour. Un choix vivement critiqué à chaud par les deux pilotes.

Fred Vasseur argue que ce délai décisionnel était nécessaire pour évaluer précisément la réelle différence de rythme entre ses pilotes : « Lorsqu'on a deux stratégies distinctes, il faut un minimum de temps pour estimer si la performance vient réellement des pneus ou simplement de l'effet DRS. Un tour et demi, soit environ 90 secondes, étaient nécessaires pour cette évaluation. »

🎤 Réactions internes et polémiques à la radio

Au-delà des stratégies, Ferrari a dû gérer les communications radios très vite relayées à la télévision, laissant entendre une certaine confusion. Hamilton, frustré et sur la défensive après avoir reçu l'ordre initial de rester dans le sillage de Leclerc, fut particulièrement loquace en radio. Son message sarcastique adressé à son ingénieur Riccardo Adami — « Souhaites-tu que je laisse aussi passer Sainz pendant que nous y sommes ? » — témoigne bien de la tension ressentie dans le cockpit.

À l’image de ces tensions chez Ferrari, acquérir une Ferrari F8 Tributo neuve ou d'occasion est souvent synonyme de rêve automobile. Désormais, avec des spécialistes comme Joinsteer, il est facile de concilier passion et raison grâce au leasing.

📺 Influence des retransmissions télévisées sur la perception des décisions d'équipes

Un dernier facteur, rarement évoqué, concerne le rôle crucial des retransmissions télévisées et la temporalité des diffusions des échanges radio. Comme l'explique Fred Vasseur : « Les messages radios diffusés à la télévision ne sont pas toujours synchronisés avec le moment-même des prises de décision. Cela génère parfois une confusion inutile. » Selon lui, cette distorsion médiatique ne reflète pas toujours fidèlement la réalité opérationnelle vécue par l'équipe.