F1 : McLaren Imprenable, Red Bull en Détresse et Ferrari en Embuscade au Grand Prix de Hongrie 🇭🇺

Mark Hughes : Red Bull même pas clairement quatrième jusqu'à présent en Hongrie

Le Grand Prix de Hongrie offre systématiquement des rebondissements lors des essais libres du vendredi. Le tracé du Hungaroring, exigeant et technique, révèle très tôt les forces et faiblesses des écuries. Les longues courbes à vitesse moyenne et rapide mettent les gommes arrière à rude épreuve, forçant les ingénieurs à établir des compromis rarement rencontrés ailleurs.

🚦 Complexité du Hungaroring : gestion des pneus et évolutions de piste

Au cœur du vendredi hongrois, la gestion thermique des pneus arrière prend une importance démesurée. Même sur un tour qualificatif, une gestion fine est requise pour éviter d'abîmer la gomme, ce qui conduit à des réglages parfois contre-nature sur certaines monoplaces. Entre sous-virage protecteur en qualification et durabilité sur les longs relais, chaque équipe tente une approche différente pour dompter l'asphalte parfois trompeur du circuit.

Tandis que la piste gagne drastiquement en adhérence au fil des séances, les écarts se creusent ou se réduisent au gré du talent à anticiper l'évolution du bitume. Le mélange surface/layout du Hungaroring sollicite même davantage les pneus médiums que les gommes tendres, une rareté sur le calendrier qui pimente la lecture des performances.

Mais au-delà de cette incertitude, une tendance de fond s'est dessinée : McLaren a survolé ce vendredi, reléguant une concurrence métamorphosée au second plan.

Mark Hughes : Red Bull même pas clairement quatrième jusqu'à présent en Hongrie

🥇 McLaren domine, Ferrari réagit, Red Bull déçoit

McLaren a impressionné en affichant une avance significative, apparemment obtenue sans utiliser toute la puissance disponible. Leur marge de 0,4 seconde sur Ferrari, incarnée par Leclerc, est certes légèrement flatteuse. Toutefois, sur la durée, Ferrari a resserré l'écart, confirmant son statut d'adversaire coriace. Signe des temps, les pilotes McLaren ont choisi des approches divergentes : Norris a attaqué d'entrée de jeu, tandis que Piastri, fidèle à son style, a privilégié la régularité. Leclerc, quant à lui, a trouvé un équilibre optimisé, positionnant la Scuderia pile entre agressivité et constance.

La lecture des longs relais nous éclaire sur la hiérarchie actuelle :

  • Alonso (tendres) : 1'22''030
  • Piastri (mediums) : 1'22''130
  • Norris (mediums) : 1'22''132
  • Leclerc (mediums) : 1'22''214
  • Antonelli (mediums) : 1'22''359
  • Hamilton (tendres) : 1'22''407
  • Albon (mediums) : 1'22''427
  • Russell (mediums) : 1'22''450
  • Verstappen (mediums) : 1'22''476
  • Sainz (mediums) : 1'22''658

À noter : seuls Alonso et Hamilton étaient équipés de pneus tendres, tous les autres avaient des mediums, soulignant la prudence adoptée en vue de la course.

Chez Red Bull, le constat est sévère. La RB21 peine à offrir du grip et à générer la stabilité espérée par Verstappen. Sa neuvième place en long run enterrine le fait que Red Bull n'est pour l'instant même pas la quatrième force de ce week-end hongrois…

« C'était une journée prometteuse, » confiait Norris. « La voiture était performante dès les premiers tours. La compétition s'annonce serrée, mais nous avons une bonne compréhension de nos besoins. Nous poursuivrons l'optimisation ce soir pour viser la pôle en qualification demain. »

🔍 Mercedes, Ferrari et le défi du setup idéal

Du côté de Ferrari, la montée en température des pneumatiques reste un point faible. Le début de tour voit la monoplace rouge perdre du terrain sur la McLaren et la Mercedes. En revanche, dès que l'adhérence arrive, la voiture italienne retrouve des couleurs, mais le mal est fait sur le chrono. McLaren et Mercedes, de leur côté, génèrent rapidement la température idéale. La Mercedes, elle, souffre d'une surchauffe des gommes arrière en fin de relais, limitant la constance sur plusieurs tours.

Mark Hughes : Red Bull même pas clairement quatrième jusqu'à présent en Hongrie

Russell, fort de la meilleure vitesse de pointe du plateau, parvient même parfois à s'intercaler mais cède près de 0,8s sur un tour complet. Hamilton, quant à lui, se montre moins à l'aise avec le set-up Ferrari et évolue légèrement derrière Leclerc dans la hiérarchie de la journée, bien que son run de fond ait été réalisé en pneus tendres, rendant la comparaison plus complexe.

Du côté de Mercedes, on note la réintroduction d'une suspension arrière antérieure afin de retrouver de la stabilité. Les résultats sont encourageants : « La voiture m'a offert un pilotage plus serein et confiant », explique Russell, confirmant un début de remontée pour les flèches d’argent.

Kimi Antonelli, recrue prometteuse de Mercedes, s'est montré au niveau des meilleurs, rassurant son équipe après la déception de Spa.

🔥 Duel McLaren - Red Bull : température, équilibre, et domination

Dans cette quête de la performance, la gestion de la température reste la clé. McLaren se démarque nettement sur ce point, imprimant un rythme implacable tout en protégeant ses gommes. A contrario, Red Bull se débat avec un châssis peu équilibré, Verstappen confiant sa frustration après avoir vécu l'une des séances les plus difficiles depuis longtemps : « Journée compliquée, sensation de faible grip, rien n'a réellement fonctionné. Nous devons analyser en détail pour revenir plus fort en course. »

Mark Hughes : Red Bull même pas clairement quatrième jusqu'à présent en Hongrie

Le duel interne Norris-Piastri chez McLaren reste d'une intensité rare. Tous deux peinent à réaliser des tours parfaits sur pneus neufs. Piastri, en particulier, devra corriger quelques détails pour prétendre à la victoire, mais l'écart avec Norris est mince.

La hiérarchie du vendredi est ainsi nette : McLaren en leader, Ferrari à l’affût, Mercedes sur la voie du progrès, Red Bull menacée par le retour de Williams et des Racing Bulls qui, sur un tour, devancent parfois la Red Bull mais peinent sur la longueur. Aston Martin, souvent aperçu aux avant-postes dans les temps bruts, s'écroule sur les longs runs, probablement en raison d'une charge de carburant plus légère initialement.

Mark Hughes : Red Bull même pas clairement quatrième jusqu'à présent en Hongrie

📉 Quelles perspectives pour la course ? Les stratégies en jeu

L'analyse détaillée des performances laisse entrevoir une course ultra ouverte. Williams et Racing Bulls semblent proches de Verstappen et sont capables de rivaliser sur les temps d'un tour. Aston Martin, malgré des positions flatteuses en qualifications, doit revoir sa copie sur la tenue des gommes en relais longs, preuve que la programmation du vendredi cache parfois bien des secrets.

L'absence de performance sur la longueur pour Alonso s'explique en partie par un relais effectué sur seulement quatre tours en pneus tendres, quand la plupart des adversaires tablaient sur des mediums avec bien plus d'endurance. Ce paramètre pourrait toutefois être déterminant en cas de pluie ou de stratégie alternative en course.

Alors que la bataille pour le podium s'annonce ardue, la gestion du délicat équilibre entre vitesse pure et préservation des pneus se profile comme l'enjeu central. Entre ambitions retrouvées de Mercedes, offensive annoncée des McLaren et esprit de revanche chez Red Bull, rien n'est encore joué !

En conclusion, ce vendredi hongrois nous a offert un véritable aperçu des enjeux de la saison 2025 de Formule 1. Chaque équipe affine sa compréhension de la piste et des gommes. McLaren, leader de la journée, doit maintenant concrétiser ce potentiel. Ferrari et Mercedes avancent leurs pions, tandis que Red Bull se retrouve face à un vrai défi d'adaptation.

Quel que soit le dénouement de la course, une chose est sûre : l'intensité, la passion et l'innovation font vibrer chaque recoin du paddock. 🤩 En Formule 1, la grandeur naît souvent de l'adversité… Rendez-vous demain pour vivre ensemble une bataille hongroise qui s'annonce déjà légendaire !

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