La saison de Formule 1 2025 de Ferrari ne correspond pas encore aux attentes élevées placées par le mythique constructeur italien. Malgré un podium encourageant acquis lors du GP d'Arabie Saoudite, l'écurie est confrontée à de réels défis qui ralentissent sa progression. Quels sont précisément ces problèmes et comment Ferrari compte-t-elle les résoudre ? Découvrons ensemble. 🏁

📉 Des performances irrégulières en ce début de saison

Depuis le début du championnat 2025, Ferrari peine à trouver un rythme constant. Si Charles Leclerc a décroché un podium en Arabie Saoudite, les résultats sont globalement décevants. En qualification, la tendance place Ferrari comme quatrième force du plateau, et cette contre-performance handicape fortement la suite des courses.

Cette disparité entre vitesse sur un tour et rythme en course demeure un mystère complexe pour l’équipe. Comme l’a souligné le directeur d'équipe Fred Vasseur : « La chose la plus difficile à expliquer reste cette grande différence qui existe entre nos performances en qualification et celles observées lors des Grands Prix. »

Toutefois, certains motifs de satisfaction existent, notamment un rythme en fin de course comparable à celui de Max Verstappen lors du dernier grand prix. Néanmoins, l'écart en qualifications pénalise fortement le départ des courses, ce qui coûte souvent de précieuses secondes dès les premiers tours.

🔩 Premier paquet d'évolution : un impact limité ?

Comparaison de la Ferrari SF-25 entre l'Australie et Bahreïn

À Bahreïn, Ferrari a déployé son premier grand package aérodynamique incluant notamment un nouveau dessin du plancher pour améliorer l'efficacité aérodynamique ainsi que l'appui en courbes rapides. Si ces changements sont positifs, ils n'ont cependant pas ciblé directement les problèmes majeurs de stabilité du train arrière apparus depuis le début de la saison.

En effet, la Ferrari SF-25 souffre d'une arrière particulièrement instable, ce qui complique fortement le travail des pilotes, particulièrement de Lewis Hamilton. Le Britannique peine à s'acclimater à un bolide imaginé autour du style agressif de pilotage adopté par Leclerc. Ce premier ensemble d'améliorations faisait toutefois partie d'une feuille de route établie bien avant le début de la saison, et n'est pas une réponse aux difficultés inattendues de performance.

Comparaison du plancher Ferrari lors du GP de Bahreïn

Invité à commenter les futurs développements, Vasseur est resté vague, affirmant simplement que le « potentiel existe », sans confirmer d'autres évolutions majeures immédiates. Il semblerait, selon certaines sources proches de Maranello, que Ferrari ne prévoit pas de mises à jour significatives pour Miami ou Imola.

🔧 Les défis techniques du SF-25 : entre réglages fins et limites mécaniques

La Ferrari SF-25 en piste au GP d'Arabie Saoudite

Le principal défi du SF-25 réside dans son équilibre très sensible. Une fenêtre de réglages extrêmement étroite ne pardonne aucune erreur et demande aux pilotes une extrême précision. Hamilton, notamment, exprime une profonde frustration face au comportement complexe de la voiture, particulièrement difficile à appréhender aux entrées et aux points médians de virage.

À l'inverse, son équipier Charles Leclerc s'épanouit un peu plus grâce à son style plus incisif, capable d'exploiter pleinement une rotation rapide à l'entrée du virage. Toutefois, le package proposé à Bahreïn, bien qu'apportant certaines améliorations, n’apporte pas de solution complète aux problématiques mécaniques fondamentales : probablement liées à la géométrie des suspensions et la répartition des masses.

Le département aérodynamique de Ferrari s’active maintenant à résoudre les difficultés liées à la conception fondamentalement sensible du fond plat. L’objectif est de retrouver une plus grande flexibilité aérodynamique permettant d’élever la voiture sans perdre autant d'appui aérodynamique.

🚦 Pas de panique, mais une stratégie évolutionniste assumée

Détail de l'aileron arrière affiné sur la Ferrari SF-25 en Arabie Saoudite

Même face à ces résultats initiaux mitigés, Ferrari refuse de tirer la sonnette d'alarme. Bien au contraire, l'équipe conserve son calme et réaffirme clairement son engagement envers le développement continu du SF-25 au fil de la saison.

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Pour Ferrari, la saison 2025 est encore loin d'être perdue. Une directive technique imminente émise par la FIA visant à restreindre la flexibilité des ailerons avant pourrait d'ailleurs offrir à l'écurie une chance de se rapprocher des équipes actuellement devant. L’avenir proche nous promet des réponses passionnantes à suivre. 🏆✨

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