🔧 Ferrari F1 2025 : Un renouveau technique ambitieux

La Ferrari SF25 dévoile son potentiel en 2025 grâce à une nouvelle suspension arrière

La saison 2025 de Formule 1 s’annonce décisive pour Ferrari. L’écurie italienne a dévoilé d’ambitieuses évolutions sur sa SF25, dans le but de rattraper ses rivaux et de retrouver la bataille aux avant-postes. Parmi ces nouveautés majeures, l’introduction d’une suspension arrière largement revue, qui suscite de grands espoirs du côté de Maranello. Associée à une évolution majeure du plancher introduite précédemment à Silverstone, cette nouvelle architecture vise à exploiter pleinement un potentiel encore largement inexploité.

Après des débuts mesurés, la Ferrari SF25 montre enfin des signes encourageants. Comme constaté récemment, la suspension arrière présente un point de montage inférieur redessiné pour le triangle supérieur avant, générant un effet anti-décollement renforcé. Cette configuration innovante doit permettre d’optimiser l’assiette de la voiture, en aidant notamment à maintenir des hauteurs de caisse basses, initialement prévues par les ingénieurs, mais qui avaient dû être révisées suite à une disqualification liée à l’usure du patin lors du Grand Prix de Chine.

En combinant ces changements à tout ajustement possible de l’amortisseur central, Ferrari espère retrouver la compétitivité attendue et réduire l’écart imposant qui la sépare de ses principaux adversaires. D’ailleurs, la prestation de la SF25 à Silverstone a démontré de nettes avancées, confirmant l’apport positif de l’évolution du plancher.

Comparaison des performances de Ferrari en 2025 après l'évolution du plancher

📈 Évaluer l’impact des évolutions : chronos et espoirs

Les premiers indicateurs sont positifs, mais la route vers la victoire reste semée d’embûches. En qualifications, Ferrari affiche en moyenne un déficit de 0,388 seconde face à McLaren cette année. Si la nouvelle suspension arrière devrait permettre de gagner jusqu’à 0,1 seconde au tour, c’est surtout dans l’ouverture d’une fenêtre de réglages plus large que réside le véritable espoir. Cette flexibilité supplémentaire pourrait permettre aux ingénieurs de mieux adapter la voiture à chaque circuit, maximisant ainsi le potentiel global sur l’ensemble d’un weekend.

Il convient néanmoins de nuancer cet optimisme. La question de la direction assistée, fréquemment évoquée par Lewis Hamilton, demeure un point de crispation. Ce problème se répercute sur les sensations au volant, en particulier sur l’équilibre général et la précision du pilotage, deux éléments clés dans la recherche de la performance ultime. Hamilton s’est d’ailleurs exprimé sur des caractéristiques spécifiques de la monoplace qu’il préférerait ne pas retrouver sur la future voiture de 2026, preuve que le chantier technique n’est pas encore achevé.

Outre la direction assistée, Ferrari fait face à une autre anomalie inexpliquée, particulièrement en qualifications. Après la séance de Silverstone, Charles Leclerc évoquait des « problèmes à partir de la Q2 », affirmant lutter contre quelque chose d’atypique à l’intérieur même de la voiture. Il précise qu’il ne s’agit ni d’un souci d’équilibre, ni d’un manque d’adhérence, mais d’un comportement « très étrange » touchant principalement les phases à haute vitesse, surtout en Q3.

Charles Leclerc évoque un problème mystérieux sur sa SF25 lors des qualifications

🚀 Entre moteur et énergie : l’énigme des qualifications

Cette limitation récurrente, décrite par Leclerc, a amené les observateurs à formuler deux hypothèses principales concernant la source de ce manque de performance en fin de qualifications :

  • Une question de température interne moteur : sur les courses où l’on sollicite longuement le moteur à pleine charge, il se peut que la température des soupapes atteigne des seuils critiques. Pour préserver la fiabilité, le logiciel moteur enrichit alors le mélange pour refroidir les composants, réduisant ainsi la puissance disponible à l’instant T. Résultat : l’effet « boost » attendu lors du tour de qualification le plus rapide n’est pas pleinement délivré.
  • La gestion de l’énergie électrique : sur certains tracés où l’on passe beaucoup de temps accélérateur à fond, l’énergie emmagasinée dans la batterie pourrait s’épuiser plus rapidement que prévu, occasionnant une moindre assistance électrique sur l’ensemble du tour. Néanmoins, cette explication semble moins probable compte tenu de l’historique observé.

Pour illustrer ce phénomène, il suffit d’analyser les données de l’ensemble des qualifications 2025 : Ferrari est systématiquement celle qui trouve le moins d’amélioration entre la Q2 et la Q3 parmi les quatre équipes de tête. Sur 14 sessions (y compris les qualifications Sprint), jamais Ferrari n’a décroché le meilleur gain de temps. McLaren mène avec quatre occasions, suivi de Mercedes et Red Bull (cinq fois chacun), tandis que Ferrari reste à zéro.

Comparatif des gains de temps Q2-Q3 : Ferrari à la traîne face aux rivaux

Les circuits qui mettent particulièrement en lumière ce schéma sont Melbourne et Silverstone, caractérisés par plusieurs lignes droites et de longues phases à pleine vitesse — l’endroit même où la Ferrari semble lutter pour exploiter tout son potentiel. Autrement dit, tout porte à croire qu’un problème de gestion moteur se cache derrière ce déficit de performance lors des tours les plus exigeants.

🔍 Adaptation des stratégies et nouvelles perspectives 🧭

Face à ces constats, les ingénieurs de Ferrari redoublent d’ingéniosité pour affiner leurs stratégies de course et de qualifications. L’arrivée de la nouvelle suspension ouvre désormais la possibilité de peaufiner davantage les réglages selon les spécificités des circuits. Cette flexibilité pourrait bien s’avérer être le chaînon manquant pour débloquer de nouveaux gains. Mais il est aussi crucial de résoudre les problèmes cachés dans le groupe motopropulseur pour espérer rivaliser pleinement en Q3.

Les efforts se concentrent donc aussi bien sur l’optimisation aérodynamique que sur la fiabilité et la gestion de l’énergie. L’un des défis consistera à trouver le bon compromis lors de chaque week-end, un équilibre subtil entre agressivité en qualifications et endurance sur la distance de course. Historiquement, Ferrari a toujours su se réinventer et utiliser les périodes de turbulences techniques pour rebondir plus fort. C’est cette résilience qui nourrit l’espoir de voir la Scuderia renouer avec la victoire dès la saison en cours.

⚡ Conclusion : l’avenir de Ferrari se joue dès aujourd’hui

La Ferrari SF25, en pleine mutation, incarne les challenges et les promesses d’une équipe en quête de son ancienne gloire. Au cœur de la saison 2025, chaque détail compte : de la nouvelle suspension arrière à la gestion parfois capricieuse du moteur, sans oublier les progrès humains et stratégiques indispensables pour transformer des espoirs en victoires concrètes.

Le chemin vers la rédemption est pavé d’obstacles, mais Ferrari possède tous les atouts pour surmonter ces défis techniques et humains. Avec une équipe plus soudée que jamais, une volonté renouvelée et une passion indéfectible, le cheval cabré vise à reconquérir le sommet de la Formule 1. Chaque tour, chaque innovation, chaque apprentissage rapproche Ferrari de son objectif ultime : renouer avec l’excellence et faire vibrer les tifosi du monde entier. 🏁

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