Grand Prix du Mexique F1 2025 đŸ‡ČđŸ‡œ : Verstappen en tĂȘte des EL2, Leclerc lance l’offensive

Résultats des essais du Grand Prix du Mexique F1 2025

Les essais libres du Grand Prix du Mexique 2025 ont livrĂ© un premier verdict riche d’enseignements Ă  l’AutĂłdromo Hermanos RodrĂ­guez. Sous le soleil de Mexico City et Ă  plus de 2200 mĂštres d’altitude, Max Verstappen a pris l’avantage en EL2 devant Charles Leclerc, tandis que de nombreux rookies se sont illustrĂ©s lors d’une EL1 trĂšs animĂ©e. Entre l’air rarĂ©fiĂ© qui bouscule l’aĂ©ro, les longues lignes droites qui mettent les moteurs Ă  rude Ă©preuve et des virages lents exigeants pour les freins, la mise au point a occupĂ© les Ă©quipes autant que la recherche du tour rapide. Voici un dĂ©cryptage complet, les classements et ce que cela signifie pour les qualifications et la course.

Contexte et enjeux Ă  Mexico đŸ‡ČđŸ‡œ

Le Grand Prix du Mexique est une Ă©preuve Ă  part au calendrier de la Formule 1. La combinaison d’une altitude extrĂȘme et d’un tracĂ© contrastĂ© impose des compromis techniques inĂ©dits. L’air moins dense rĂ©duit drastiquement l’appui aĂ©rodynamique rĂ©el, mĂȘme avec des ailerons rĂ©glĂ©s pour gĂ©nĂ©rer un maximum de charge. Les voitures glissent davantage dans les sections lentes, sollicitant les pneus arriĂšre et compliquant la motricitĂ©. En parallĂšle, la traĂźnĂ©e diminue, ce qui accroĂźt les vitesses de pointe sur la longue ligne droite principale vers le premier freinage, transformant l’art du « tow » et du DRS en armes de qualification redoutables.

Autre consĂ©quence directe de l’altitude : la gestion thermique. Les radiateurs doivent ĂȘtre gĂ©nĂ©reusement ouverts pour Ă©quilibrer refroidissement moteur et efficacitĂ© aĂ©rodynamique. Les unitĂ©s de puissance travaillent en surcharge sur la partie hybride, la compression du turbo Ă©tant fortement sollicitĂ©e. Les freins, eux aussi, ne sont pas Ă©pargnĂ©s : la dĂ©cĂ©lĂ©ration depuis des vitesses de pointe Ă©levĂ©es jusqu’aux enchaĂźnements serrĂ©s met Ă  l’épreuve les tempĂ©ratures des disques et des plaquettes, surtout en conditions de trafic.

Sur le plan pneumatique, le spectre des gommes tendres est traditionnellement choisi ici pour favoriser la montĂ©e en tempĂ©rature. La surface peu abrasive et la glisse induite par le manque d’appui entraĂźnent une usure plus « thermique » que mĂ©canique. En d’autres termes, la clĂ© rĂ©side autant dans le contrĂŽle de la dĂ©rive et des patinages que dans la gestion d’une dĂ©gradation classique. Les Ă©quipes doivent jongler avec des pressions de pneus prĂ©cises et des rĂ©glages de suspension capables de maximiser l’adhĂ©rence mĂ©canique sans pĂ©naliser la vitesse de pointe.

Ce que disent les chronos des EL1 et EL2 ⏱

Si les essais libres ne dictent jamais le rĂ©sultat final, ils orientent clairement les hiĂ©rarchies. En EL2, la rĂ©fĂ©rence de Max Verstappen a confirmĂ© la vigueur de Red Bull dans ces conditions spĂ©cifiques. Charles Leclerc s’est placĂ© en chasseur direct, laissant entrevoir une Ferrari Ă©quilibrĂ©e, tandis que Kimi Antonelli a signĂ© une performance trĂšs solide pour Mercedes. Lando Norris a montrĂ© un rythme intĂ©ressant chez McLaren, alors que Lewis Hamilton et George Russell ont multipliĂ© les adaptations chez Ferrari et Mercedes pour trouver la fenĂȘtre idĂ©ale de fonctionnement. DerriĂšre, Yuki Tsunoda, Fernando Alonso, Carlos Sainz et Lance Stroll se sont maintenus dans le top 10, Ă  des Ă©carts serrĂ©s qui laissent imaginer une bataille intense en qualification.

La premiĂšre sĂ©ance a mis Ă  l’honneur les jeunes pilotes, plusieurs Ă©quipes ayant confiĂ© leur voiture Ă  des rookies. Dans ce contexte inhabituel, Charles Leclerc a pris la tĂȘte d’EL1 devant un Antonelli dĂ©jĂ  trĂšs Ă  l’aise, et un Nico HĂŒlkenberg incisif chez Sauber. McLaren, Sauber et Red Bull ont alternĂ© programmes d’évaluation aĂ©rodynamique et runs Ă  faible carburant, tandis que la moitiĂ© du plateau se concentrait sur les repĂšres de freinage et la mise en tempĂ©rature des pneus dans l’air rarĂ©fiĂ©.

EL2 – Classement complet

1 Max Verstappen (Red Bull) 1m17.392s
2 Charles Leclerc (Ferrari) +0.153s
3 Kimi Antonelli (Mercedes) +0.174s
4 Lando Norris (McLaren) +0.251s
5 Lewis Hamilton (Ferrari) +0.300s
6 George Russell (Mercedes) +0.437s
7 Yuki Tsunoda (Red Bull) +0.491s
8 Fernando Alonso (Aston Martin) +0.546s
9 Carlos Sainz (Williams) +0.547s
10 Lance Stroll (Aston Martin) +0.562s
11 Liam Lawson (Racing Bulls) +0.826s
12 Oscar Piastri (McLaren) +0.840s
13 Esteban Ocon (Haas) +0.874s
14 Isack Hadjar (Racing Bulls) +0.889s
15 Gabriel Bortoleto (Sauber) +0.931s
16 Nico Hulkenberg (Sauber) +0.956s
17 Ollie Bearman (Haas) +1.050s
18 Franco Colapinto (Alpine) +1.329s
19 Alex Albon (Williams) +1.463s
20 Pierre Gasly (Alpine) +1.802s

EL1 – Classement complet

Leclerc a dominĂ© la premiĂšre sĂ©ance du GP du Mexique 2025, lors de laquelle neuf Ă©quipes de Formule 1 ont remplacĂ© l’un de leurs pilotes titulaires pour satisfaire aux roulages « rookie » en EL1.

1 Charles Leclerc (Ferrari) 1m18.380s
2 Kimi Antonelli (Mercedes) +0.107s
3 Nico Hulkenberg (Sauber) +0.380s
4 Oscar Piastri (McLaren) +0.404s
5 Gabriel Bortoleto (Sauber) +0.536s
6 Arvid Lindblad (Red Bull) +0.617s
7 Esteban Ocon (Haas) +0.658s
8 Yuki Tsunoda (Red Bull) +0.710s
9 Franco Colapinto (Alpine) +0.951s
10 Albon (Williams) +1.004s
11 Isack Hadjar (Racing Bulls) +1.029s
12 Fernando Alonso (Aston Martin) +1.092s
13 Pato O'Ward (McLaren) +1.300s
14 Fred Vesti (Mercedes) +1.309s
15 Paul Aron (Alpine) +1.482s
16 Ryo Hirakawa (Haas) +1.693s
17 Ayumu Iwasa (Racing Bulls) +1.773s
18 Luke Browning (Williams) +1.930s
19 Jak Crawford (Aston Martin) +1.991s
20 Antonio Fuoco (Ferrari) +2.474s

Pilotes et Ă©quipes : tendances clĂ©s 🔍

Au-delĂ  du tableau brut, plusieurs enseignements se dĂ©gagent. Le duo Verstappen/Red Bull a retrouvĂ© un Ă©quilibre immĂ©diat entre efficacitĂ© en ligne droite et adhĂ©rence dans les sections lentes. Le chrono de rĂ©fĂ©rence en EL2 tĂ©moigne d’une voiture Ă  l’aise en conditions de faible appui, capable d’absorber les transitions rapides et d’optimiser la traction hors des Ă©pingles. Dans le mĂȘme temps, Ferrari se montre extrĂȘmement compĂ©titive sur un tour avec Leclerc, et les ajustements vus sur le set-up de Hamilton indiquent une fenĂȘtre de performance qui s’élargit au fil des runs.

Mercedes, emmenĂ©e par un Antonelli trĂšs inspirĂ©, s’inscrit dans le haut de tableau. La constance du jeune Italien, dĂ©jĂ  brillant en EL1 et trĂšs proche du duo de tĂȘte en EL2, laisse imaginer un potentiel intĂ©ressant en qualification. Russell a multipliĂ© les Ă©valuations d’ailerons et d’assiette, signe que l’équipe cherche encore la configuration qui prĂ©serve au mieux les pneus arriĂšre dans le dernier secteur.

  • Red Bull : un Ă©quilibre convaincant, particuliĂšrement sur les phases d’accĂ©lĂ©ration et les virages lents, avec une bonne gestion de la tempĂ©rature des pneus.
  • Ferrari : un tour rapide explosif, Leclerc incisif et Hamilton solide, la Scuderia doit confirmer la tenue sur les longs relais et la stabilitĂ© arriĂšre.
  • Mercedes : Antonelli impressionne par sa prĂ©cision, Russell affine encore le compromis appui/vitesse de pointe.
  • McLaren : Norris et Piastri montrent du potentiel mais semblent sensibles aux rafales de vent et Ă  la mise en tempĂ©rature des pneus avant.
  • Aston Martin : Alonso et Stroll dans le top 10 en EL2, avec une voiture visiblement plus confortable qu’en dĂ©but de saison sur ce type de tracĂ©.
  • Williams : Sainz pointe dans le top 10 des EL2, Albon cherche davantage de constance dans le troisiĂšme secteur.
  • Sauber : Bortoleto et HĂŒlkenberg productifs, beaucoup de vĂ©rifications aĂ©rodynamiques et d’essais d’équilibre en entrĂ©e de virage.
  • Haas : Ocon performe en EL1, Bearman continue sa montĂ©e en puissance avec du kilomĂ©trage utile pour la suite du week-end.
  • Alpine : Colapinto et Gasly ont explorĂ© plusieurs options de carrossage et d’aileron arriĂšre, mais doivent encore stabiliser la voiture dans les changements d’appui.
  • Racing Bulls : Tsunoda confirme un tour rapide solide, Lawson et Hadjar ont engrangĂ© des donnĂ©es prĂ©cieuses dans des programmes distincts.

Du cĂŽtĂ© des rookies, le bilan est particuliĂšrement encourageant. Antonelli s’est immĂ©diatement hissĂ© dans le trio de tĂȘte, Bortoleto a signĂ© des tours propres et mesurĂ©s, tandis que Lindblad, Hadjar, Vesti et Aron ont optimisĂ© le temps de piste pour relever leurs courbes d’apprentissage. L’expĂ©rience accumulĂ©e en EL1 se rĂ©percute dĂ©jĂ  sur l’affinage des simulations de qualification et de course.

Il faudra Ă©galement surveiller de prĂšs le rythme de Norris sur les relais plus longs, et la capacitĂ© de McLaren Ă  Ă©largir la fenĂȘtre de fonctionnement des pneus arriĂšre. Chez Aston Martin, Alonso reste une menace constante en qualification Ă  Mexico, oĂč l’aspiration et la prĂ©cision au freinage offrent des opportunitĂ©s tactiques. Williams, avec Sainz incisif en EL2, pourrait aussi jouer les trouble-fĂȘtes pour la Q3, Ă  condition de bien exĂ©cuter la gestion du trafic.

Pneus, rĂ©glages et perspectives pour qualif/course 🧠

La rĂ©ussite Ă  Mexico dĂ©pend d’une recette dĂ©licate. Sur le plan pneus, la clĂ© est de trouver une montĂ©e en tempĂ©rature rapide tout en Ă©vitant la surchauffe, particuliĂšrement Ă  l’arriĂšre. Les Ă©quipes ont travaillĂ© des pressions fine-tunĂ©es et des compromis d’assiette pour maximiser l’adhĂ©rence mĂ©canique, tout en limitant le patinage Ă  l’accĂ©lĂ©ration. Les relais de course aperçus en fin de sĂ©ance laissent penser que le « graining » peut apparaĂźtre si le pilote force trop tĂŽt, surtout sur les pneus tendres. Une stratĂ©gie de qualification privilĂ©giant deux tours de prĂ©paration peut aider Ă  stabiliser la surface avant une tentative chrono.

Sur les rĂ©glages, plusieurs conducteurs ont testĂ© des ailerons arriĂšre plus chargĂ©s que la norme pour ce circuit, dans l’objectif de rĂ©cupĂ©rer un peu d’appui en courbe lente et d’ancrer mieux le train arriĂšre. Le revers de la mĂ©daille est une perte de vitesse de pointe, que certaines Ă©quipes compensent par un aileron avant plus neutre et un travail soignĂ© sur la traĂźnĂ©e du fond plat. La rĂ©partition de freinage et la cartographie moteur au point de corde des chicanes ont Ă©galement occupĂ© une place importante dans les briefs techniques de fin de sĂ©ance.

En qualification, une bonne utilisation de l’aspiration sur la ligne droite de dĂ©part peut valoir plusieurs dixiĂšmes Ă  Mexico. Il faut toutefois Ă©viter la surchauffe des pneus au moment d’attaquer le premier secteur, et surtout ne pas se retrouver gĂȘnĂ© par le trafic, toujours intense ici. Un tour clair, avec une recharge ERS optimisĂ©e avant le dernier virage et une sortie propre vers la ligne, fera la diffĂ©rence pour la pole. Une fenĂȘtre de quatre Ă  cinq tours sur le mĂȘme train de pneus tendres pourrait ĂȘtre envisagĂ©e pour multiplier les chances d’un tour parfait, en gĂ©rant scrupuleusement les tempĂ©ratures.

CĂŽtĂ© course, l’undercut n’est pas toujours garanti, car la mise en tempĂ©rature est si critique que sortir dans l’air propre avec des pneus frais ne donne pas instantanĂ©ment un avantage franc. L’overcut peut dĂšs lors rester une arme viable, surtout si le pilote a su protĂ©ger ses pneus tout en maintenant un rythme soutenu. La voiture de sĂ©curitĂ© est un facteur Ă  ne pas sous-estimer Ă  l’AutĂłdromo Hermanos RodrĂ­guez, oĂč le premier virage peut gĂ©nĂ©rer des incidents. Les stands bien coordonnĂ©s et un timing opportuniste seront des leviers majeurs pour gagner des positions.

En synthÚse, le tableau qui se dessine avant les qualifications est le suivant : Red Bull a un léger avantage en cohérence globale, Ferrari possÚde une pointe de vitesse redoutable sur un tour, Mercedes progresse à grands pas grùce à un Antonelli performant et un groupe technique méthodique, tandis que McLaren et Aston Martin demeurent en embuscade. Williams, Sauber, Haas, Alpine et Racing Bulls joueront chaque opportunité offerte par la stratégie et la gestion des pneus pour arracher la Q3 ou consolider un départ dans le top 12.

À l’heure d’attaquer la suite du week-end, l’enjeu sera de convertir ces indicateurs en performance tangible. Le vent, souvent changeant en fin d’aprĂšs-midi, peut rebattre les cartes, tout comme la tempĂ©rature de la piste au moment clĂ© de la qualif. Ceux qui sauront mettre les pneus dans la bonne fenĂȘtre dĂšs le tour de sortie, prendre l’aspiration au bon moment et rester maĂźtres de leurs points de freinage seront les mieux placĂ©s pour aller chercher la pole et un dĂ©part idĂ©al pour le dimanche.

Qu’il s’agisse du rythme de Verstappen, de la rĂ©plique appuyĂ©e de Leclerc, de l’excellente dynamique d’Antonelli ou des ambitions de Norris et Alonso, l’écart serrĂ© dans le top 10 promet une bataille de haute volĂ©e. Si l’équilibre de la voiture est roi au Mexique, la prĂ©cision du pilote et la clairvoyance au mur des stands seront les reines qui dĂ©cideront des lauriers.

En attendant les qualifications, les donnĂ©es rĂ©coltĂ©es en EL1 et EL2 offrent un panorama passionnant : la hiĂ©rarchie est compacte, la marge d’erreur infime, et l’altitude continuera d’agir comme un rĂ©vĂ©lateur de la qualitĂ© intrinsĂšque des monoplaces et de la finesse de pilotage. PrĂ©parez-vous Ă  des Ă©carts minimes, des stratĂ©gies crĂ©atives et des tours de magie dans le dernier secteur.

Au cƓur de Mexico, l’audace et la prĂ©cision tracent la voie du succĂšs : que la passion vous guide jusqu’au drapeau Ă  damier ✹🏁.

Avant la qualif, prolongez l’adrĂ©naline: et si vous rouliez en Ferrari 812 Superfast? LOA ou leasing souple, garanties au rendez‑vous: dĂ©couvrez Joinsteer.

Joinsteer, votre marketplace automobile

Joinsteer scanne toute l’Europe pour trouver LE vĂ©hicule de vos rĂȘves et vous le dĂ©livrer dans les meilleures conditions.
Visiter la marketplace