Les Secrets Derrière la Domination de McLaren en F1 en 2025 🏎️🔥

Le début de la saison 2025 de Formule 1 nous a offert un spectacle inattendu : la domination éclatante de l’écurie McLaren qui suscite déjà les questionnements de ses concurrents. Mais d'où viennent réellement les performances exceptionnelles d'Oscar Piastri et Lando Norris ?
🛞 La maîtrise exceptionnelle des pneus arrière
Dès les premières courses, des théories ont fusé de toutes parts quant aux raisons du succès fulgurant du modèle MCL39 de McLaren. On a parlé d’ailerons flexibles, de suspensions anti-plongée innovantes ou encore de mini-DRS cachés. Pourtant, l'une des clés majeures semble reposer dans la gestion optimale des pneus arrière, particulièrement quant au contrôle des températures.

Effectivement, Carlos Sainz disait récemment au sujet des performances adverses : « Nous avions des théories, certes mais pas de certitudes ». Cette certitude apparaît aujourd'hui plus claire : la régulation thermique des pneumatiques arrière est devenue l'atout numéro un. Selon James Allen, directeur technique de chez Mercedes, le contrôle strict des températures superficielles des pneus arrière pourrait être déterminant : « Personne n’en est vraiment certain à l’extérieur. Mais il s’agit certainement d'une gestion thermique supérieure qui profite particulièrement sur les pistes limitantes à l’arrière du véhicule », explique-t-il.
🛠️ Aérodynamisme ou astuce cachée ?

Certaines rumeurs se tournent vers des idées audacieuses voire controversées, ravivant notamment les souvenirs d'accusations infondées comme la supposée eau injectée dans les pneus l’an passé. Toutefois, la réalité pourrait être moins sensationnelle mais tout aussi impressionnante : un travail de fond méticuleux sur l’appui aérodynamique, offrant un fort niveau de stabilité et d'équilibre idéal dans des conditions variables et glissantes.
Cette notion a été particulièrement évidente à Bahreïn. En journée sous une température très élevée (20°C supérieure à celle du soir), l'équipe McLaren était nettement en avance. Oscar Piastri devançait alors Charles Leclerc de près de 0,8 seconde et George Russell de plus d'une seconde en FP3. Lorsque les températures baissèrent lors des qualifications nocturnes, cet avantage s'est réduit à seulement deux dixièmes, confirmant l’efficacité de McLaren sur un revêtement glissant et chaud.
Andrea Stella, directeur de l’écurie McLaren, met l’accent sur une explication technique précise : l’appui aérodynamique important : « Plus le circuit offre peu d’adhérence, plus notre voiture tire son épingle du jeu grâce à son fort appui aérodynamique intrinsèque », détaille-t-il avec conviction.
🌡️ Innovation en gestion thermique : la clé cachée ?
Pour autant, Andrea Stella ne se réfugie pas uniquement derrière l'aspect aérodynamique. En effet, l’équipe technique du constructeur britannique semble avoir mené de nombreux travaux en matière de technologies avancées sur la gestion thermique des pneumatiques :
« Nous avons réalisé des investissements techniques majeurs relatifs à l'interaction entre la monoplace et ses pneus », précise le directeur.
Ainsi, McLaren possède visiblement une longueur d'avance en termes de contrôle thermique précis de ses pneumatiques arrière, notamment avec l’utilisation régulière de capteurs placés judicieusement dans leurs tambours de frein arrière durant les séances d’essais.

D’ailleurs, cette stratégie prudente était observable à Bahreïn, lorsque McLaren a été la seule équipe à conserver ses pneus arrière hors du véhicule jusqu'au dernier moment sur la grille de départ — une stratégie qui pourrait viser à optimiser la gestion thermique et à affiner encore leur avantage compétitif avant le départ.
🌦️ Des performances variables selon les conditions
Cependant, malgré cet avantage indéniable, McLaren reste prudente quant à la véritable ampleur de son avance. En effet, le Grand Prix du Japon a récemment démontré que lorsque la température est plus fraîche ou que la gestion des températures n’est plus aussi déterminante, les écarts se resserrent rapidement. Max Verstappen avait alors réussi à s'imposer devant l'écurie britannique avec sa Red Bull.
Cette nuance rappelle aux spectateurs que même si McLaren semble très en avance par moments sur la concurrence, les écarts peuvent être largement conditionnés par des éléments externes, tels que les températures ambiantes, les modes moteurs utilisés et les charges en carburant. Andrea Stella se veut donc prudent en expliquant que leur avantage n’est pas aussi drastique que ce que pourraient laisser penser certains concurrents.
D’ailleurs, derrière cette maîtrise remarquable en piste, plusieurs passionnés rêvent désormais d’acheter une McLaren 720S via Joinsteer, spécialiste du dépôt-vente automobile haut de gamme.
Le responsable de l'équipe britannique conclut ainsi :
« La réalité n’est pas celle d'une domination totale. À Bahreïn, nous avons observé que Russell pouvait maintenir la pression sur Oscar jusqu'au bout. Nous ne relâchons donc aucune vigilance. »
Enfin, n'oublions pas que jusqu'ici, McLaren n'a pas encore connu de grands défis concernant la chauffe rapide des pneumatiques, une faiblesse potentielle de véhicules capables, comme le leur, de préserver efficacement la fraîcheur des pneus. Voilà une dimension stratégique qui pourrait très vite changer la donne sur les prochains circuits de la saison.