Mohammed Ben Sulayem : Bilan, défis et ambitions à la tête de la FIA 🚦

À l’image des grandes réformes de la FIA, concrétiser ses rêves automobiles avec une Ferrari F8 Tributo n’a jamais été aussi accessible. Avec Joinsteer, la passion se vit sans limite.
⚡ La présidence de Ben Sulayem : entre tempêtes et détermination
Depuis son arrivée à la tête de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), Mohammed Ben Sulayem n’a cessé de défier les critiques et d’imposer son style. Fort d’une personnalité robuste et d’une capacité à rendre la pareille à ses contradicteurs, le dirigeant s’affirme malgré des oppositions internes notables. La récente annonce d’un concurrent pour la présidence a accentué la pression autour de lui, mais loin de se dérober, Ben Sulayem explique et justifie ses choix visant à réformer la gouvernance du sport automobile mondial.
En interne, certains membres de clubs nationaux se sont insurgés contre des révisions importantes du règlement, notamment lors de l’assemblée générale de Macao en juin. Si la contestation fut réelle, elle s’est vue contrer par une large majorité favorable : 83,35% ont soutenu les amendements électoraux et plus de 88% ont validé l’évolution du code d’éthique. Ces chiffres illustrent la polarisation de son mandat, partagé entre des critiques vives et des fidèles convaincus par sa vision.
« On parle de cinq clubs sur 245 », rectifie-t-il, affichant sa transparence. Il met ainsi en lumière l’importance de la majorité démocratique tout en minimisant l’ampleur de la contestation.
Ben Sulayem insiste également sur la nécessité du changement en expliquant que la modernisation des pratiques est incontournable pour que la FIA reste pertinente. Fini les méthodes désuètes d’un autre temps : place à l’innovation, à l’écoute des membres et à l’adaptation des structures de gouvernance. Selon lui, chaque transformation est précédée de discussions, d’informations et de votes démocratiques, garantissant la légitimité des évolutions entreprises.
🔍 Gouvernance, transparence et modernisation sous la loupe
Revendiquer la modernisation et renforcer la transparence étaient deux des promesses majeures du programme de Ben Sulayem. S’inspirant notamment des standards du Comité International Olympique, le président de la FIA a engagé différents chantiers : audits externes de gouvernance, recrutement du tout premier CEO à la FIA pour conduire la transformation, création de nouveaux postes comme celui dédié à l’inclusion et à la diversité.
Néanmoins, les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes. Si la volonté de transparence était affichée, la centralisation du pouvoir et l’absence de reporting exhaustif sur les progrès effectifs ont suscité des interrogations et favorisé l’émergence de critiques sur le manque d’équilibre dans la prise de décision. Des désaccords sur les procédures (votes électroniques précipités, NDA internes controversées, manque de nominations issues des clubs) ont été régulièrement pointés du doigt par l’opposition.
Malgré tout, il ne peut être nié qu’un cap a été donné, et que la remise en cause du fonctionnement classique de la FIA était une étape inévitable pour accompagner l’évolution du sport automobile et répondre aux exigences d’un monde en mouvement.
En matière de finances, l’objectif annoncé d’éliminer les pertes d’exploitation dès 2023 fut presque atteint : en 2024, la FIA affichait à nouveau un bénéfice de 4,7 millions d’euros. Bien que ce retour à la rentabilité ait eu lieu avec un an de retard, l’essentiel était là : réduction des dépenses, augmentation des revenus et relance des investissements structurants pour la mobilité et la compétition sportive. Les critiques sur la profondeur de la transparence des comptes restent vives, mais la stabilité financière de la FIA a été restaurée.
🌍 Inclusion, diversité et développement du sport pour tous
Un engagement crucial du mandat de Ben Sulayem fut celui de rendre le sport automobile plus accessible, diversifié et inclusif. La volonté de doubler la participation au niveau mondial – en particulier pour la jeunesse et chez les amateurs – s’est traduite par le lancement de programmes phares comme l’Affordable Cross Car, le renforcement du soutien aux compétitions locales et la multiplication d’événements Grassroots.
Si l’objectif purement quantitatif semblait audacieux, les progrès accomplis sont tangibles. Les initiatives régionales et la digitalisation des interactions entre clubs ont permis d’étendre l’accès à la pratique du sport auto. La création d’une catégorie « égalité, diversité et inclusion » dans les prix de la FIA, la nomination d’une responsable dédiée à ces questions et l’augmentation de la représentation féminine dans les instances sont autant de signaux forts.
Pour autant, le chemin reste semé d’embûches : certaines polémiques liées à des propos passés ou à des allégations internes continuent de peser sur l’image de la FIA. Mais la tendance est à l’ouverture, avec la mise en avant de plus en plus nette des valeurs de diversité et l’implication croissante des régions et clubs dans les décisions structurantes pour l’avenir.
🚀 Ambitions pour l’avenir : accessibilité et lutte contre les abus en ligne
Alors que son premier mandat approche de l’échéance, Ben Sulayem affirme vouloir poursuivre ses efforts au service d’un sport automobile à la fois plus accessible et financièrement durable. Il souhaite renforcer le soutien aux échelons amateurs, développer de nouveaux partenariats et faire du sport auto une discipline plus inclusive, ouverte aux talents de tous horizons.
Le président met aussi en avant sa détermination à lutter contre la violence et la haine en ligne, des enjeux devenus cruciaux et qui menacent l’équilibre émotionnel des acteurs du sport et leur engagement au quotidien. Riche de son expérience et fort de ses succès, il entend inscrire encore davantage la FIA dans une ère de responsabilité sociétale et de croissance partagée, en misant sur la formation, la prévention et le dialogue avec les nouvelles générations de passionnés.
A l’heure du bilan, Ben Sulayem a déjà tenu une grande partie de ses engagements, tout en admettant que des défis persistent et que la route reste longue pour transformer en profondeur une institution aussi historique. Il mise désormais sur un engagement renouvelé et proactif pour renforcer la confiance, la transparence et la solidarité au sein du monde du sport automobile.
En conclusion, Ben Sulayem illustre parfaitement la devise selon laquelle « de grands défis naissent les plus belles victoires ». L’avenir du sport automobile dépendra toujours de la capacité à conjuguer innovation, responsabilité et passion collective 🌟.