Pénalité sur la grille à Bahreïn : Mercedes face à une erreur coûteuse 🚨

Mercedes sanctionnés sur la grille de Bahreïn pour une erreur dans les stands">

Ce week-end à Bahreïn, c'est un véritable coup dur qui frappe l'écurie Mercedes, déjà soumise à une rude concurrence depuis le début de la saison de Formule 1 2025. À la suite d'une session qualificative marquée par un drapeau rouge, une erreur stratégique commise par la formation allemande dans la voie des stands coûte cher à George Russell et Andrea Kimi Antonelli. Initialement qualifiés en deuxième et quatrième positions, les deux pilotes doivent désormais reculer sur la grille de départ : une pénalité d'une place chacun leur a été infligée par la direction de course de la FIA.

🔴 L'incident à l'origine de la sanction

Au cours de la Q2, une violente sortie de piste d'Esteban Ocon provoque un drapeau rouge, interrompant momentanément la session afin de permettre de sécuriser et dégager le circuit. Pendant cette interruption, la FIA communique une heure estimée du redémarrage mais pas encore officiellement confirmée.

C'est alors que Mercedes, désireuse d'optimiser son temps de piste pour assurer de bonnes chances en qualifications, prend une initiative inattendue. La formation allemande relâche ses deux monoplaces, pilotées par Russell et Antonelli, directement dans la voie rapide de la pitlane avant que l'heure de reprise soit définitivement validée. Or, cette manœuvre enfreint explicitement le règlement sportif international de la FIA, qui précise de manière très claire que les voitures ne peuvent entrer dans la voie rapide que lorsque l'heure de reprise exacte est confirmée par le système officiel de communication.

🛑 La défense de Mercedes devant les commissaires

Face à cette erreur commise par une équipe pourtant habituée à gérer les situations d'urgence avec efficacité, le chef de l'ingénierie en piste chez Mercedes, Andrew Shovlin, est convoqué par les commissaires sportifs pour fournir des explications détaillées. Exceptionnellement cette semaine, le directeur sportif Ron Meadows est absent en raison du mariage de son fils, ce qui place Shovlin en première ligne pour assumer cette responsabilité.

Devant les commissaires, Shovlin reconnaît rapidement son erreur, expliquant une confusion entre « heure estimée de reprise » affichée sur les écrans de chronométrage et l'heure officielle confirmée. Il fait valoir devant la direction de course que cette erreur n'a conféré à l'équipe aucun avantage compétitif par rapport aux autres écuries, compte tenu du temps suffisant encore disponible en qualifications suite au redémarrage officiel (environ 11 minutes restantes).

⚖️ Décision des commissaires et justification de la pénalité

Après avoir pris connaissance des explications fournies par Andrew Shovlin et de la position officielle de la FIA, représentée par Tim Malyon, directeur sportif des compétitions monoplace, les commissaires réfléchissent soigneusement à la sanction appropriée. Pour Malyon, même une infraction involontaire peut être potentiellement avantageuse sur le plan sportif, en perturbant potentiellement la stratégie et la campagne de qualifications des concurrents directs de Mercedes.

Les officiels concluent finalement que, bien qu'ils reconnaissent formellement l'erreur involontaire et sincère avouée par l'écurie allemande, une sanction purement financière serait insuffisante pour marquer clairement la gravité de l'infraction. Ils décident donc d'attribuer à George Russell et Andrea Kimi Antonelli une pénalité d'une place chacun sur la grille de départ, précisant toutefois que si une infraction similaire venait à se reproduire, la sanction pourrait être nettement plus sévère.

🚥 Réactions du paddock : critiques et conséquences sur la grille

Dans les stands, peu de concurrents restent silencieux face à cette situation exceptionnelle. Par exemple, Nico Hülkenberg, pilote Sauber, remarque immédiatement la présence prématurée des Mercedes dans la voie rapide de la pitlane au moment où il reçoit lui-même des consignes pour démarrer après officialisation des horaires. Le pilote allemand glisse à son ingénieur une phrase devenue populaire dans le paddock : « Mercedes c'est douteux », tout en précisant plus tard aux médias qu'il ne voit toutefois pas là une faute capitale mais plutôt une mauvaise interprétation du règlement.

Cette pénalité rebat indéniablement les cartes pour la grille de départ du Grand Prix de Bahreïn. Charles Leclerc et sa Ferrari gagnent automatiquement une place, rejoignant ainsi Oscar Piastri (McLaren) en première ligne. De même, Pierre Gasly, chez Alpine, profite d'une amélioration directe passant alors de la cinquième à la quatrième place sur la grille, une opportunité précieuse pour lui et son équipe de se mêler à la lutte de tête dès les premiers mètres.

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