Pourquoi Ferrari doit rebondir : les défis cachés derrière le fiasco du Grand Prix des Pays-Bas 🏎️

Un week-end cauchemardesque pour Ferrari : beaucoup plus qu’un simple échec 😞

Le Grand Prix des Pays-Bas restera longtemps gravé dans la mémoire de Ferrari en F1 – non pas pour une victoire ou un exploit sportif, mais comme un exemple frappant des difficultés structurelles auxquelles l’équipe doit faire face. La double sortie de route de la Scuderia, conclue par les abandons de Lewis Hamilton et Charles Leclerc, a aggravé une saison déjà jalonnée par la frustration et les occasions manquées. Loin de l’image d’une écurie favorite, Ferrari a accumulé erreurs et déconvenues, mettant en lumière des failles profondes dans la gestion et le développement de la SF-25.
Dès les essais libres du vendredi, de sérieux doutes sur la compétitivité du bolide italien se sont faits sentir. Un accident de Lewis Hamilton à la sortie du virage 3, suivi par l’abandon forcé de Charles Leclerc percuté par Kimi Antonelli, ont fait basculer le week-end dans la tempête. Les dirigeants tentaient pourtant de dédramatiser la situation, voyant des lueurs d’espoir grâce à un potentiel prometteur face à Red Bull, mais ce discours n’a pas suffi à dissiper le malaise interne.

Pour Leclerc, ce désastre à Zandvoort n’a fait qu’accroître la nécessité de repenser la méthode : « Nous pouvons voir des aspects positifs dans chaque situation, mais je préfère retenir avant tout la déception extrême de ce week-end », a-t-il confessé. De la première séance à la qualification, la monoplace manquait cruellement de performance. Les dégâts causés vendredi ont compromis toute la suite du meeting, rappelant qu’en F1, rien ne pardonne et qu’un mauvais départ laisse souvent peu d’espoirs de rattrapage.
Quand la technique saborde l’objectif : le talon d’Achille de la Ferrari SF-25 ⚙️

Arrivée aux Pays-Bas après un week-end tout aussi éprouvant en Hongrie, l’équipe savait qu’elle devait trouver rapidement des solutions. Leclerc avait vu ses chances de podium s’envoler en Hongrie après des modifications discutables sur les pressions des pneus et l’angle de l’aileron avant, affectant totalement l’équilibre de la voiture. Ce genre de compromis technique s'est avéré nécessaire compte tenu du comportement capricieux de la SF-25.
Depuis le Grand Prix de Chine, Ferrari lutte contre un dilemme : placer la voiture très bas pour maximiser la performance aérodynamique, mais s’exposer à un risque d’usure excessive de la planche sous la monoplace. Une telle usure a déjà coûté cher à Hamilton avec une disqualification en Chine pour non-respect de la garde au sol réglementaire. Pour éviter cela, Ferrari doit adapter ses réglages à chaque Grand Prix, augmentant la pression des pneus, demandant aux pilotes d’éviter les bosses, ou même en modifiant les modes moteur afin de réduire la vitesse en fin de ligne droite.

Malgré l’introduction d’une nouvelle suspension arrière en Belgique qui devait corriger ces problèmes, le constat reste le même : la voiture n’a jamais retrouvé une stabilité durable depuis l’entame de la saison. Leclerc, lucide, souligne que « chaque réglage provoque de nouveaux défis à régler, au-delà du simple souci de la planche ».
Zandvoort : le circuit où tous les défauts de Ferrari se révèlent 👀

La course aux Pays-Bas avait tout d’une épreuve de vérité : un tracé rapide, des virages longs et techniques, exigeant stabilité, traction et réactivité mécanique. Autant d’éléments qui semblent cruellement manquer à la Ferrari 488 GTB actuelle. Si au chronomètre, Leclerc n’était que 6e et Hamilton 7e, l’analyse des performances montre que le déficit majeur se concentrait autour des courbes 9 et 10 – des virages longs qui mettent en exergue les problèmes de stabilité à haute vitesse et la mauvaise gestion de l’appui aérodynamique.
Comparé à Max Verstappen, Leclerc tenait le rythme jusqu’au 7e virage. Mais de là, la Ferrari 488 GTB perdait subitement plusieurs dixièmes dans la portion médiane du circuit. C’est justement sur ce type de tracé que tous les points faibles de la machine italienne se manifestent, comme l’a confié Leclerc : « Ce circuit possède exactement tout ce que notre voiture déteste ! »
Paradoxalement, le rythme de course semblait plus rassurant – à condition toutefois de pouvoir rouler en air libre, ce qui n’a quasiment jamais été le cas à cause du trafic continu. Vasseur, le team principal, reconnaît que la comparaison avec Mercedes, leur rival direct, était plus révélatrice : « Le rythme était très solide, mais c’est difficile à juger dans cette configuration. »

Hamilton et Leclerc : force mentale et leadership au cœur de la tempête 💪

Dans ce contexte difficile, Lewis Hamilton, pourtant victime d’une rare erreur en qualifications, demeure un facteur clé pour l’équipe italienne. Sa capacité à rebondir après les week-ends décevants de Belgique et de Hongrie témoigne de son engagement et de sa résilience. Hamilton a confié avoir ressenti une vraie progression dans son approche et dans ses interactions avec l’équipe, malgré la cruelle déception de son accident en course.

Vasseur n’a pas manqué de louer publiquement la contribution de ses deux pilotes, soulignant leur travail pour remettre l’équipe sur de bons rails après le vendredi considéré comme « le pire des trois dernières saisons ».
Ce leadership mental reste fondamental : dans l’adversité, c’est la cohérence et la capacité à transformer les difficultés en opportunités qui forgent la réputation d’une écurie et soudent une équipe entière autour d’un objectif commun.
Monza, l’ultime test à domicile et l’urgence d’un sursaut 🇮🇹🏁

À la veille du Grand Prix de Monza, le mythique temple de la vitesse, Ferrari s’apprête à affronter la pression la plus intense de la saison. Sur ses terres, l’attente du public et des tifosis est immense. Leclerc, vainqueur l’an dernier, demeure prudent : « Monza peut s’avérer plus favorable, mais remporter la victoire y sera difficile. Je pense que McLaren sera impressionnant cette année, mais en F1, il ne faut jamais dire jamais. »
Le principal enjeu sera la gestion de l’aérodynamique à haute vitesse et la protection de la planche, la « bête noire » du package 2025. Un mauvais compromis pourrait à nouveau contraindre Ferrari à limiter le rythme en course, au risque de laisser filer de précieux points.
Au-delà des aspects techniques, l’enjeu est aussi psychologique : Monza doit être le point de départ d’une « nouvelle saison » pour l’écurie italienne. Face à la pression, la passion et les attentes des fans, Ferrari doit afficher un visage conquérant, retrouver la confiance et prouver que l’expérience douloureuse de Zandvoort n’a été qu’un tremplin vers une reconstruction efficace.
Conclusion : Ferrari, l’art du rebond et de l’audace 🚀
La situation actuelle de Ferrari est un défi autant technique que managérial. Les déboires du Grand Prix des Pays-Bas dévoilent les faiblesses du projet, exacerbées par des choix stratégiques parfois contestables et la difficulté à adapter rapidement la voiture aux exigences des nouveaux circuits. Pourtant, l’histoire de Ferrari est façonnée d’épreuves surmontées, de come-backs spectaculaires et d’une passion sans égal.
La capacité à analyser ses faiblesses, à transformer l’échec en moteur d’innovation et à s’appuyer sur une équipe soudée, restera la clé pour retrouver la victoire. L’audace, la force d’esprit et la cohésion autour d’un objectif partagé doivent guider Ferrari vers un redressement à la hauteur de son prestige. Car, comme le rappelle chaque course : en F1, rien n’est jamais joué d’avance – et tout, même le pire week-end, peut être le point de départ d’un retour triomphal. 🚦
À l’image de Ferrari et de son icône la Ferrari 488 GTB, le rêve automobile peut aussi rimer avec souplesse grâce au leasing ou à la LOA. Découvrez toutes les solutions sur Joinsteer pour concrétiser vos envies au volant en toute sérénité.