Oliver Rowland et Nissan ont récemment subi un revers face à la FIA après avoir vu leur appel rejeté concernant une pénalité controversée lors de l'E-Prix de Jakarta. Cette décision, survenue à l'issue d'un incident impliquant Max Guenther de DS Penske, a coûté cher à Rowland puisqu'il a rétrogradé de la 6ème à la 10ème place, perdant sept précieux points.

⏳ Retour sur les faits : que s'est-il passé à Jakarta ?

Le litige en question remonte à un accrochage lors du virage 13, où Max Guenther a heurté le mur après un supposé contact avec Rowland. Les commissaires de course ont estimé que le pilote Nissan avait causé l'incident, entraînant une pénalité de cinq secondes pour Rowland. Pourtant, dès l'incident, Rowland avait clamé son innocence, affirmant à la radio que Guenther présentait déjà des dommages avant le fameux virage 13.

La réclamation de Nissan sur la pénalité de Rowland rejetée

Nissan n'a pas tardé à rassembler des preuves supplémentaires, notamment des angles de caméra inédits issus de la voiture de Guenther, ainsi que des analyses post-course détaillées réalisées via l'e-pad officiel. Cependant, après étude approfondie, les commissaires ont rejeté cette demande de réexamen, déclarant que ces éléments n'apportaient aucune information significative nouvelle pouvant remettre en cause leur jugement initial.

🔍 Pourquoi les preuves soumises n'ont-elles pas suffi ?

La justification principale des commissaires tient au fait que les caméras supplémentaires, notamment celle située sur l'arceau de sécurité de la voiture n°7 de Guenther, ne leur offraient pas un nouveau point de vue pertinent. Selon eux, ces images confirmaient au contraire le premier diagnostic assuré par le directeur de course, affirmant clairement que la Nissan avait bel et bien poussé Guenther sur la partie sale du circuit, conduisant directement à son accident.

L'argument avancé par Nissan concernant l'analyse faite par Rowland et Rossiter via l'e-pad, montrant des zooms sélectifs de la scène, n'a pas davantage convaincu les commissaires. Ceux-ci précisent même avoir déjà disposé des mêmes capacités techniques lors de leur examen initial et avancent que le moment de l'impact avec le mur, analysé par Nissan, était secondaire au regard du contact initial au virage 13, point central de leur décision.

💡 Que révèle cette polémique sur la cohérence des pénalités en Formule E ?

Cette affaire met en exergue un problème récurrent au sein de la Formule E : la constance et la cohérence des pénalités. Ce n'est d'ailleurs pas un cas isolé, puisqu'à Jakarta même, Sébastien Buemi d'Envision Racing a connu une mésaventure similaire. Buemi, sur le podium à l'arrivée avant sa pénalité, a également vu son appel rejeté pour un incident comparable avec Edoardo Mortara.

Ces deux épisodes accentuent les frustrations déjà palpables au sein des équipes, qui appellent régulièrement à une clarification et une meilleure homogénéité dans les prises de décision arbitrales. Le risque d'influencer négativement un championnat entier sur la base de jugements parfois jugés trop sévères ou trop subjectifs plane de plus en plus sur les courses électriques.

Penalité Formula E Rowland rejetée par la FIA

Dans cette optique, l'absence de sanction dans l'incident entre Pascal Wehrlein et Rowland quelques tours plus tard laisse aussi perplexe. Wehrlein avait lui aussi provoqué un léger contact avec Rowland, sans pénalité à la clé, soulevant davantage la question de savoir si la ligne entre incident de course et faute pénalisable est clairement définie.

🛣️ Conditions particulières à Jakarta : un facteur aggravant ?

Il convient aussi de ne pas sous-estimer l'influence des conditions particulières du tracé de Jakarta. Avec une adhérence extrêmement médiocre due à la poussière et au sable abondants, les courses devenaient compliquées, avec une trajectoire unique praticable pour les pilotes. Toute tentative de dépassement impliquait une prise de risque décuplée.

Pour Rowland, ce contexte jouait en sa défaveur. Nissan soutient encore aujourd'hui que leur pilote n'a effectué qu'une manœuvre légitime et que Guenther se serait retrouvé sur cette surface difficile, perdant ainsi toute capacité à contrôler efficacement son véhicule. Pour autant, aux yeux des commissaires, le contact reste réel, et la responsabilité de Rowland pleinement établie.

🤔 Quelles conséquences pour la course au titre ?

Oliver Rowland demeure malgré tout en pole position pour conquérir son premier titre en Formule E, disposant toujours d'une confortable avance au championnat.

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Finalement, si la Formule E souhaite rester pionnière et intemporelle, elle devra nécessairement trouver un équilibre juste dans ses arbitrages, alliant précision millimétrée et compréhension profonde des défis rencontrés par les pilotes sur la piste. Par ce défi, elle pourra continuer à inspirer les générations futures avec passion et adrénaline ! ⚡🏁

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