Pourquoi la McLaren souffre en qualifications malgré sa vitesse de pointe 🏎️🔥


🚦 Des performances contrastées entre course et qualification
Malgré un début de saison prometteur où McLaren se présente clairement comme l'équipe la plus rapide en rythme de course, les qualifications semblent être leur talon d'Achille. À Miami, la pole position prise par Max Verstappen sur sa Red Bull Racing révèle qu'un bon rythme en course n'assure pas nécessairement la domination lors des qualifications.
En analysant les tours de qualification de Lando Norris et Oscar Piastri face à celui de Verstappen, une faiblesse évidente apparaît : les freinages intensifs. Norris a perdu à cause d'un blocage à la fin de la longue ligne droite de Miami, tandis que Piastri a eu du mal au virage numéro 1. C'est une répétition d'un problème observé depuis le début des tests hivernaux.

🤔 Un problème de sensations au freinage identifié par le team
Le principal souci identifié par McLaren concerne la difficulté pour leurs pilotes de ressentir précisément le comportement de leur monoplace. Andrew Stella, directeur de l'équipe, le résume comme un manque de retour d'informations (« cueing ») lors des phases critiques de freinage.
Cette absence de sensations contraint les pilotes à opérer selon l'historique des passages précédents plutôt qu'en fonction de sensations directes immédiates. Par conséquent, soit ils risquent de freiner trop tardivement, ce qui entraîne des blocages de roues nuisibles à la performance, soit ils sont trop prudents et perdent ainsi des dixièmes précieux.
Oscar Piastri, leader actuel du championnat, témoigne de ce phénomène. Il explique sa frustration face à une voiture rapide mais difficile à maîtriser sur un tour chronométré, surtout quand elle ne délivre pas des indications claires sur ses limites d'adhérence. Pour lui, cette difficulté constitue actuellement le principal axe de progrès.
🔧 Les raisons mécaniques et aérodynamiques derrière ce manque de ressenti
D'après les équipes techniques de McLaren, ce problème de ressenti provient essentiellement du train avant. Andrew Stella explique clairement que le retour d'informations provenant de l'essieu avant est limité, ce qui donne une sensation de « numbness » (engourdissement mécanique). Cela rend les réactions de la monoplace difficiles à anticiper avec précision lors des phases critiques de pilotage.
Cette carence provient sans doute d'une combinaison de facteurs mécaniques (suspensions avant), aérodynamiques et relatifs aux pneumatiques. Bien que Stella soit resté discret sur les points techniques précis, il confirme que l'analyse est clairement axée sur l'amélioration du ressenti, afin de permettre aux pilotes de mieux cerner et maîtriser les limites de leurs voitures en qualification.

🚀 Des évolutions imminentes pour résoudre les difficultés
Pour surmonter ces imperfections, McLaren prépare dès maintenant des améliorations techniques concrètes. Sans divulguer précisément la nature des modifications à venir, Andrew Stella a toutefois indiqué que de nouvelles pièces seraient testées prochainement, probablement dès les Grands Prix d'Imola ou d'Espagne, au cours du prochain enchainement de trois courses consécutives.
Ces évolutions permettront non seulement de gagner en performance immédiate, mais aussi d'orienter le développement des futures monoplaces dans une direction plus cohérente et favorable au feeling des pilotes. L'enjeu à court terme sera de vérifier si les modifications mécaniques et aérodynamiques apportent des gains perceptibles en matière de sensations et de stabilité dans les freinages intensifs.
Pour le moment, l'équipe garde confiance en ses qualités en rythme de course, où l'usure maîtrisée des pneumatiques demeure un avantage substantiel face à ses concurrents directs. Pourtant, Andrew Stella souligne l'importance cruciale d'améliorer leur position en qualification afin d'entamer les dimanches dans de meilleures conditions.
En qualifications, chaque millième compte pour occuper les premières positions sur la grille et faciliter considérablement le déroulement du Grand Prix. McLaren souhaite donc clairement renforcer cet aspect, aujourd'hui considéré comme le point faible majeur du package actuel de la MCL39.
🏁 Une position solide, mais un axe crucial à perfectionner
Malgré ces quelques difficultés, tout n'est pas alarmant pour l'écurie britannique. McLaren démontre régulièrement, grâce à une gestion optimale des pneus et à une excellente tenue en rythme de course, qu'ils possèdent une monoplace très compétitive pour le championnat du monde. Leur capacité à dominer ou à rivaliser sérieusement chaque Grand Prix reste intacte.
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Cependant, pour prétendre durablement à dominer la Formule 1 cette saison, McLaren devra impérativement résoudre ces défis liés aux qualifications au plus vite. Les prochaines semaines promettent d'être déterminantes, avec des améliorations très attendues par les deux pilotes, Norris et Piastri, qui espèrent voir un gain significatif dès leurs prochaines sorties sur circuit.