🔧 Red Bull en difficulté à Bahreïn : que se passe-t-il avec leur monoplace de F1 ?

Alors que Max Verstappen dominait encore récemment en décrochant la pole position au Japon, la donne a radicalement changé en une semaine lors des qualifications pour le Grand Prix de Bahreïn où il a péniblement arraché une 7ème place. Une telle baisse de performance intrigue et soulève des questions technique et tactique. Quelles sont réellement les causes de ces problèmes soudains rencontrés par Red Bull ? 😮
🌡️ Bahreïn, un tracé difficile révélateur des faiblesses

Max Verstappen attribue cette chute de performance à plusieurs facteurs spécifiques au circuit de Sakhir. Selon lui, ce n’est pas la monoplace elle-même qui aurait fondamentalement changé depuis la semaine précédente : les différences viennent directement de ce tracé unique. Les températures extrêmement élevées, associées à l’asphalte abrasif et à la configuration particulière du circuit bahreïni, accentuent considérablement les désavantages techniques de la voiture. Ainsi, les six dixièmes de retard sur la pole position obtenue par Oscar Piastri (McLaren) sont un témoignage indirect de ces difficultés.
« Au Japon, ce n’était pas parfait non plus », explique Verstappen, « mais ici, les soucis d'équilibre sont beaucoup plus sévèrement sanctionnés à cause de la surface de la piste agressive et du manque général d'adhérence, amplifiés par le vent fort. »
🔥 La gestion des pneus, véritable casse-tête pour Red Bull
Dès les premiers essais libres à Bahreïn, Red Bull s’est retrouvée en grande difficulté avec la gestion de ses pneus arrière. Le circuit de Sakhir est reconnu pour sa capacité à dégrader rapidement les composés pneumatiques à cause de sa surface particulièrement abrasive et des fortes températures. Lors des essais, l’équipe a dû réaliser plusieurs expérimentations avec ses deux voitures pour tenter de trouver une solution viable sur un tour rapide tout en préservant les gommes sur la durée.
Finalement, l’équipe autrichienne a adopté un compromis en faveur de la préservation des pneus arrière au détriment du potentiel maximum sur un tour. Résultat : une monoplace souffrant d’un sous-virage marqué, compliquant davantage les efforts de Max Verstappen pour exprimer pleinement son talent naturel.
Cette situation contraste nettement avec celle de Suzuka, où Verstappen, en plaçant sa monoplace idéalement en pole, avait pu contrôler et défendre sa position face à une McLaren pourtant intrinsèquement plus rapide durant la course.
🛠️ Problèmes de freinage : la double peine pour Verstappen
À la gestion délicate des pneumatiques s’ajoute durant tout le week-end à Bahreïn un deuxième facteur aggravant pour la Red Bull : la difficulté à freiner efficacement. Max Verstappen a clairement exprimé ses ressentis négatifs concernant le freinage : « Depuis le début du week-end on a vraiment du mal avec la puissance de freinage et le sentiment au niveau de la pédale. Sans compter le manque global d'adhérence. »
Cela s’est particulièrement ressenti sur les secteurs techniques du circuit, notamment au virage 14 où Verstappen est même sorti de piste durant une de ses tentatives. Le freinage déficient a fortement pénalisé ses temps par rapport à ses concurrents directs Ferrari, Mercedes mais surtout McLaren.

🧑🔧 Yuki Tsunoda à la peine, signe d’une monoplace complexe à exploiter
Complementaire de Verstappen chez Red Bull, Yuki Tsunoda a également rencontré des difficultés majeures à Bahreïn. Bien qu'entré tout juste dans la session finale des qualifications (Q3), le jeune pilote japonais s’est dit perplexe au sujet d'une voiture qu'il trouve difficilement prévisible, avec une fenêtre d’exploitation très étroite, décrite même comme un « décrochage soudain » lorsqu'elle est poussée un peu trop loin.
« Entrer en Q3 était mon objectif minimal malgré tout ce que j'ai vécu durant les essais », mentionne Tsunoda, qui reste humble et réaliste sur le potentiel réduit de performance atteignable du véhicule ce week-end-ci. « Cette monoplace possède une fenêtre très étroite d’efficacité : dépasser le seuil, c’est tomber dans le vide en matière de performance. C’est très compliqué de la comprendre vraiment. »
Le jeune pilote japonais confie que malgré des réglages assez proches de son coéquipier néerlandais, il lui est plus compliqué de trouver rapidement le bon set-up et la bonne technique de chauffe des pneus. Une problématique révélatrice des défis techniques que rencontre en ce moment l’écurie autrichienne.

À l'image des défis techniques relevés à Bahreïn par Red Bull, l'expérience de conduite sur route peut parfois être complexe, mais pas pour ceux qui souhaitent concrétiser leur rêve automobile avec une Porsche 911 en leasing grâce à Joinsteer.
Pour sa part, Verstappen se tourne maintenant vers la course, conscient que la situation sera difficile mais espérant au moins pouvoir rivaliser avec les Ferrari et Mercedes, tout en admettant que les McLaren semblent hors d’atteinte ce week-end. Le pilote néerlandais doit maintenant se montrer patient, conserver sa concentration et gérer au mieux cette course de limitation des dégâts pour tenter d'empocher des points précieux.
🚀 Un champion, ce n’est pas celui qui ne tombe jamais, mais bien celui qui sait comment se relever rapidement. Nul doute que Verstappen et Red Bull sauront mobiliser leurs ressources pour redevenir une menace constante pour leurs adversaires.