🔥 Tensions chez Williams : le clash des consignes d'équipe au GP de Miami

Lors du récent Grand Prix de Miami, alors que Ferrari monopolisait l'attention médiatique en raison de ses propres consignes d'équipe, une autre controverse tout aussi intense se déroulait chez Williams Racing. Entre frustration personnelle, malentendus radios et ambitions individuelles, cet incident révèle les complexités et les subtilités de la gestion sportive des équipes de Formule 1.
🎧 Une communication radio qui tourne au fiasco
Dès le quatorzième tour, tout bascule pour les deux pilotes Williams, Carlos Sainz et Alex Albon. Alors que le début de la course est déjà particulièrement agité entre eux avec plusieurs échanges de positions, un malentendu radio vient exacerber la situation.
Sainz, qui voit Albon se rapprocher dangereusement, demande une stratégie claire à son écurie. Son ingénieur Gaetan Jego le rassure : Alex a reçu l'ordre de ne pas attaquer. Or, immédiatement après, Albon dépasse aisément Sainz, provoquant l’incompréhension du pilote espagnol.

"Vous m'aviez dit qu'il avait été informé de rester derrière", proteste Sainz à la radio, visiblement troublé. En guise de réponse, son équipe l'incite simplement à rester calme et à rester à portée de DRS de son coéquipier pour une cohésion d'équipe apparente. Cette instruction, ressentie par Sainz comme une humiliation en temps réel, conditionnera fortement l'ambiance post-course.
🤔 La frustration manifeste de Carlos Sainz après la course
À l'issue du Grand Prix, Carlos Sainz exprime ouvertement sa confusion et sa déception devant les médias : "On m'a dit clairement que nous allions geler les positions. Je ne sais pas s'il a réellement reçu le message, mais il m'a directement dépassé."

Quand on l'interroge davantage sur son ressenti personnel, Sainz, visiblement amer, fait référence à un précédent durant le GP d'Arabie Saoudite, où il avait justement appliqué à la lettre les consignes pour protéger ainsi sa position et celle d'Albon face à un rival commun, Isack Hadjar. Cette fois-ci, son respect des consignes s'est retourné contre lui : "Quand on vous dit clairement que vous ne serez pas attaqué et que vous vous faites dépasser, en tant que pilote, vous vous sentez bête, impuissant. Vous jouez l'équipe, vous voulez bien faire, et au final, vous avez juste l'air stupide. Mais bon, ça fait partie du jeu", conclut-il de manière diplomatique mais visiblement tendue.
🔍 Décryptage du malentendu chez Williams
Mais alors, que s'est-il réellement passé ? L'analyse approfondie des communications radios de Williams offre quelques éléments de réponse et révèle un malheureux concours de circonstances.
Albon lui-même reconnaîtra plus tard qu'il n'avait pas réellement reçu de directive claire durant son dépassement. En pleine manœuvre offensive contre Sainz, Alex était initialement censé maintenir un écart d'une seconde pour gérer un souci potentiel de pression d'eau. Mais devant la vitesse acquise grâce au DRS, son ingénieur de course James Urwin lui délivre finalement un bref et libérateur « Très bien, vas-y alors » qui scelle définitivement le sort d'un dépassement qui paraîtra tout sauf collectif.

C'est précisément ce timing extrêmement serré entre les échanges radios destinés aux deux pilotes qui provoquera cette confusion, et non une intention délibérée de ne pas respecter les directives initiales. Albon, désormais devant Sainz, conservera l'avantage et finira même par doubler la Mercedes de Kimi Antonelli, pour terminer à une respectable cinquième place. De son côté, Sainz, désormais destabilisé, perdra plusieurs batailles rapprochées et terminera neuvième derrière Leclerc et Hamilton.
⚠️ L'incident oublié : une collision interne dès le début du GP
Cependant, cet épisode stratégique spectaculaire éclipse presque complètement une collision étonnante survenue au tout début de la course. À la sortie de virages particulièrement chaotiques mettant en scène Norris et Verstappen, on retrouve nos deux pilotes Williams pris au piège d'une situation délicate : Carlos touche la voiture d'Alex. Cet incident provoquant rapidement des inquiétudes concernant des dommages potentiels sur les deux voitures.

Carlos Sainz mentionnera même après course que ceci avait notablement affecté son rythme initial, tout comme certaines erreurs opérationnelles de l'équipe, incluant l'utilisation malencontreuse d'un pneu déjà usagé en début de course. De son côté, Albon avouera avoir ressenti une certaine fébrilité après cette collision, craignant d'avoir endommagé sa monoplace et peinant ainsi à retrouver son rythme optimal lors des premiers tours.
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Toutefois, c'est cette même inquiétude technique d'Albon, relative à la pression d'eau, qui disparaîtra mystérieusement après avoir pris les devants, preuve que rouler en air clair lui aura probablement permis d'évacuer son stress au niveau technique comme psychologique.