2026 s’annonce comme une année charnière pour Colton Herta. Après avoir tourné la page IndyCar, le Californien conjugue désormais trois axes majeurs pour accélérer sa trajectoire vers la Formule 1: un rôle de pilote d’essai au sein du projet F1 de Cadillac, une saison complète en Formule 2 chez Hitech pour sécuriser les points de superlicence, et un retour très attendu en endurance avec trois rendez-vous mythiques de l’IMSA. Au-delà de l’ambition, c’est une vision: additionner les kilomètres dans des environnements très différents pour booster sa vitesse, sa polyvalence et sa constance sous pression.

La campagne 2026 de Herta avec Cadillac et la F2

Calendrier 2026 de Colton Herta 🗓️

La structure de la saison 2026 de Colton Herta est dense, mais finement calibrée. Le cœur du programme sera la Formule 2 avec Hitech: 14 manches programmées entre le 6 mars et le 8 décembre. À cela s’ajoute une mise en route immédiate: des essais de fin d’année sur le circuit de Yas Marina à Abu Dhabi, du 10 au 12 décembre, juste après la clôture de la saison 2025. Cette rampe de lancement offrira à Herta un premier aperçu des pneus, des procédures de départs et des exigences très spécifiques du format F2 (courses sprint et feature) avant le vrai grand saut.

Entre les deux premières étapes de F2 — Melbourne (6-8 mars) et Bahreïn (10-12 avril) — Herta reprendra le chemin des États-Unis pour disputer l’un des rendez-vous les plus exigeants du calendrier IMSA: les 12 Heures de Sebring (21 mars) au volant d’une Cadillac engagée par Wayne Taylor Racing.

Au total, Cadillac a confirmé la présence de Herta sur les trois épreuves phares d’endurance américaine: les 24 Heures de Daytona (24-25 janvier), les 12 Heures de Sebring (21 mars) et Petit Le Mans (3 octobre) à Road Atlanta. Le prototype utilisé sera la Cadillac V-Series.R de Wayne Taylor Racing, référence du plateau GTP, au sein d’un environnement technique et opérationnel parfaitement rodé pour jouer la victoire.

Ce tricotage serré des dates a été pensé pour maximiser les bénéfices croisés. Après la finale IndyCar 2025 (à Nashville le 31 août), un long tunnel de six mois mène à l’ouverture F2 de Melbourne. Insérer Daytona en janvier puis Sebring en mars permet à Herta de rester en rythme de course, de gérer la pression d’épreuves longues et d’enchaîner des relais au cœur de la nuit — des compétences précieuses quand on vise le sommet du sport automobile mondial.

Cadillac x Herta: un double programme stratégique 🛡️

L’association avec Cadillac ne se limite pas à un badge sur la combinaison. Le rôle de pilote d’essai F1 offre à Herta un accès privilégié au simulateur, à la méthodologie de développement châssis-moteur et aux process d’ingénierie F1. Sur la piste, le lien se prolonge avec l’engagement IMSA: trois courses, mais des sommets. Daytona, Sebring et Petit Le Mans concentrent l’essence de l’endurance moderne: gros trafic, gestion du carburant, économie de pneus, neutralisations et relances sous tension, sans oublier une collaboration millimétrée avec l’équipe et les coéquipiers. Autant de points communs avec la Formule 1 contemporaine, où la lecture stratégique et la communication radio influencent autant le résultat que le rythme pur.

Herta retrouvera un environnement familier: Wayne Taylor Racing, et deux complices de choix, Jordan Taylor et Louis Delétraz. Ensemble, le trio avait déjà brillé en 2024 sur les épreuves d’endurance — dont une victoire de prestige à Sebring et un podium à Daytona, alors au volant d’une Acura ARX-06. Cette continuité humaine et technique est un énorme accélérateur de performance: l’équipe connaît les préférences de Herta sur la hauteur de caisse, l’attaque au freinage, l’équilibre en entrée de virage; Herta, lui, sait comment adapter son style de pilotage pour faire vivre le pneumatique sur des relais longs tout en gardant des marges pour les duels au trafic.

La campagne 2026 de Herta avec Cadillac et la F2

Le passage à la Cadillac V-Series.R — un prototype à moteur atmosphérique dont la sonorité et l’attaque linéaire font la signature — devrait convenir à Herta. Pilote explosif, fort au freinage et précis dans les phases de rotation, il a déjà prouvé qu’il sait convertir sa pointe de vitesse en résultats sur fond de stratégie complexe. À Sebring, notamment, son sens du placement dans le trafic et sa faculté à gérer des relances à haute intensité ont fait la différence. En 2026, la mission est claire: viser le maximum de points constructeurs et pilotes sur les trois classiques et capitaliser sur chaque opportunité de podium ou de victoire.

Au-delà du trio de courses officielles, le programme inclut des essais essentiels. Avant Daytona, le fameux « Roar before the 24 » offre plusieurs journées d’acclimatation, d’évaluations d’équilibre et de simulations de relais. Un test IMSA est également planifié mi-novembre (14-16), de quoi permettre à Herta de dérouiller ses automatismes après la pause automnale et de mieux synchroniser sa préparation F2/F1.

Formule 2: tremplin vers la F1 et points de superlicence 🏁

Pour viser un baquet en Formule 1, la superlicence constitue le passage obligé. La Formule 2 offre un barème de points extrêmement favorable au champion et, dans une moindre mesure, aux pilotes qui jouent régulièrement le podium. C’est cette trajectoire que Herta cible en rejoignant Hitech, structure reconnue pour son approche analytique et sa capacité à faire progresser ses pilotes sur des fenêtres de réglages complexes.

La F2, c’est l’école du détail. Les week-ends sont courts et intensifs, avec des opportunités limitées pour ajuster le set-up. Les pneus demandeurs imposent une gestion fine des températures et des dégradations, tandis que les stratégies de DRS et l’art d’exécuter un tour parfait en qualifications conditionnent presque tout le reste. Pour Herta, l’exercice est idéal: il permet de combiner sa vitesse naturelle avec un bagage accru en lecture de course, tout en accumulant des départs, des batailles roues dans roues et des mises à jour techniques week-end après week-end.

Sur le plan du rythme, l’enchaînement entre F2 et endurance nourrit une progression complémentaire. Les relais IMSA enseignent la patience, la maîtrise des phases de safety car et l’aptitude à rester lucide dans un trafic multiclasse violent, alors que la F2 exige des décisions en millisecondes et une précision chirurgicale au tour. Ensemble, ces deux environnements renforcent la palette de Herta: vitesse brute, vision stratégique, endurance mentale et robustesse dans la gestion des erreurs potentielles.

Le calendrier lui-même devient un atout. Un break de deux mois est prévu entre la manche 12 de F2 à Bakou (25-27 septembre) et la manche 13 à Lusail (27-29 novembre). Pile au milieu, Herta disputera le 29e Petit Le Mans (3 octobre) à Road Atlanta. Autrement dit, aucune surcharge, mais un maintien de la forme compétitive. Le gain est double: rester « en mode course » et accumuler des données techniques utiles aussi bien au simulateur F1 qu’au développement global de la voiture.

Dans cette quête, chaque détail compte: départs parfaits, gestion des pressions de pneus, compréhension des déformations du slick dans les longues courbes à haute charge, communication radio concise et exploitable, préparation mentale pour transformer le bruit et la tension en concentration productive. La F2 offre ce contexte, et c’est précisément celui dont Herta a besoin pour finaliser son dossier F1.

IMSA et pilotes d’essai F1: tradition, bénéfices et références 🔁

Le choix d’aligner des pilotes d’essai F1 en endurance n’a rien de nouveau; c’est même une tradition payante. Les bénéfices sont tangibles: kilomètres utiles, variété des contextes, développement de la sensibilité mécanique et adaptation constante à des conditions en évolution rapide. En 2025, plusieurs noms illustrent cette passerelle: Antonio Giovinazzi (Ferrari F1 et Ferrari en WEC), Felipe Drugovich (Aston Martin F1 et Cadillac en IMSA), Stoffel Vandoorne (Aston Martin F1 et Peugeot en WEC), Frederik Vesti (Mercedes F1 et Cadillac en IMSA), Ryo Hirakawa (Haas F1 et Toyota en WEC) et Kevin Magnussen (Haas F1 et BMW en WEC). Du côté des simulateurs, Will Stevens (Cadillac) et Nyck de Vries opèrent chez McLaren, tandis que Sébastien Buemi poursuit son rôle de référence pour Red Bull tout en courant pour Toyota en WEC. Daniel Juncadella, attendu dans l’aventure Hypercar de Genesis après un passage remarqué chez Corvette, travaille au simulateur pour Aston Martin F1.

Les passerelles entre la F2 et l’endurance se multiplient également. Ritomo Miyata l’a démontré récemment, tout comme Juan-Manuel Correa en 2022 et 2023. Cette double exposition révèle une tendance de fond: les jeunes talents de monoplaces gagnent en maturité plus vite lorsqu’ils enrichissent leur palette par des courses longues, où l’intelligence de course et la préservation du matériel priment.

Dans le cas de Herta, la comparaison avec Mick Schumacher vient naturellement: ce dernier s’est lui aussi rapproché d’un rôle important dans un projet F1 lié à Cadillac tout en courant en endurance, avant d’orienter sa trajectoire vers l’IndyCar. Si les chemins divergent, la logique demeure: multiplier les expériences de haut niveau est un accélérateur de développement pour tout pilote visant l’élite.

Au strict plan opérationnel, le calendrier 2026 de Herta est conçu pour éviter l’écueil du « trop plein ». Trois courses IMSA — Daytona, Sebring, Petit Le Mans — ne surchargent pas la préparation F2, mais la subliment. Le « Roar before the 24 » et les essais officiels de novembre offrent un environnement contrôlé pour maintenir les réflexes, tester des évolutions d’équilibre et affûter les départs arrêtés/deroulants. Le travail au simulateur F1 de Cadillac complète ce puzzle avec des séances de corrélation et d’outils de modélisation, essentielles pour structurer un retour d’informations de haute qualité vers les ingénieurs.

Cette articulation raffinée — F2 pour la vitesse et la superlicence, IMSA pour l’endurance et la lecture stratégique, simulateur pour l’analyse et le développement — peut offrir à Herta un effet de levier unique. D’un côté, il s’expose à des circuits variés, du Melbourne Park à la nuit de Daytona, en passant par les bosses cassantes de Sebring et les enchaînements rapides de Road Atlanta. De l’autre, il s’habitue à gérer des transitions de style de pilotage: haute charge aérodynamique et pneu sensible en F2, énergie régénérée et trafic multiclasse en GTP. C’est précisément cette plasticité qui distingue les pilotes capables de franchir la dernière marche vers la F1 moderne.

Ajoutons enfin un point souvent sous-estimé: la dynamique humaine. Aux côtés de Jordan Taylor et Louis Delétraz, Herta retrouve une alchimie collective où la confiance, la clarté des rôles et la synchronisation des relais font gagner du temps et des places. Face aux géants du GTP, chaque arrêt, chaque décision de pression, chaque calibration de différentiel compte. En endurance, la somme des petits gains fait la grande différence; et Herta a déjà montré qu’il sait faire fructifier ces détails.

En 2026, Colton Herta se lance donc dans un triptyque ambitieux: porter haut les couleurs de Cadillac en F1 au poste d’essai et de développement, convertir son talent brut en résultats solides en Formule 2 avec Hitech, et viser des podiums sur les temples de l’endurance américaine avec Wayne Taylor Racing. Si l’équation est exigeante, la trajectoire est limpide: avec de la méthode, du kilométrage utile et une équipe soudée, l’objectif F1 se rapproche à grande vitesse. Cap sur 2026 — là où la passion, la préparation et l’audace transforment les rêves en horizons concrets. ✨

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