La saison 2026 de Colton Herta s’annonce comme un tournant majeur dans la carrière de l’un des talents américains les plus en vue du sport automobile. Après avoir mis entre parenthèses l’IndyCar — où il a signé neuf victoires et terminé vice-champion en 2024 — Herta se lance dans un défi multidimensionnel: une campagne complète en Formule 2 avec Hitech pour décrocher les points de Super Licence, un rôle de pilote d’essais pour le programme F1 porté par Cadillac, et une présence de choix aux trois grandes classiques d’endurance de l’IMSA avec Wayne Taylor Racing au volant de la Cadillac V-Series.R. Une combinaison dense, ambitieuse, et calibrée pour accélérer sa trajectoire vers la F1 tout en consolidant son statut de référence sur les courses d’endurance.

La campagne 2026 élargie de Herta soutenue par Cadillac, cap sur la F2

Au-delà de l’effet d’annonce, le projet 2026 de Herta repose sur une logique sportive claire: multiplier les kilomètres, diversifier les contextes de pilotage, rester en condition course tout au long de l’année, et démontrer une palette technique complète. De Daytona à Melbourne, de Sebring à Baku, Herta entend capitaliser sur chaque tour pour confirmer qu’il possède le niveau, la constance et l’intelligence de course nécessaires pour franchir l’ultime marche vers la Formule 1.

Calendrier 2026: F2, endurance et préparation F1 — l’équation parfaite 🗓️

Le cœur du programme de Colton Herta se structurera autour des 14 manches de Formule 2, étalées de début mars à début décembre, avec des tests d’intersaison prévus à Yas Marina du 10 au 12 décembre 2025 afin de se familiariser avec le package F2 le plus récent. Entre ces échéances monoplaces, Herta disputera trois rendez-vous de prestige en IMSA SportsCar Championship avec Wayne Taylor Racing et Cadillac:

  • 24 Heures de Daytona: 24-25 janvier 2026
  • 12 Heures de Sebring: 21 mars 2026
  • Petit Le Mans (Road Atlanta): 3 octobre 2026

La fenêtre entre Melbourne (6-8 mars) et Bahreïn (10-12 avril) permet à Herta d’intégrer Sebring sans empiéter sur ses engagements F2. En amont de Daytona, il participera au traditionnel "Roar Before the 24", et un test IMSA sanctionné est prévu du 14 au 16 novembre — autant d’occasions de travailler les procédures, la mise au point et la cohésion d’équipage avec Jordan Taylor et Louis Delétraz.

Cette configuration est d’autant plus pertinente qu’elle optimise les temps morts du calendrier F2. Un long creux de deux mois entre Bakou (25-27 septembre) et Lusail (27-29 novembre) offrira une respiration propice à la préparation de Petit Le Mans, tout en ménageant l’espace pour des activités sur simulateur liées au rôle de pilote d’essais F1 pour Cadillac. Le mot d’ordre: cadence maîtrisée, préparation millimétrée.

Pourquoi cette double casquette fait sens: dukarting à la V-Series.R, la science du pilotage ⚙️

À première vue, combiner F2 et endurance peut sembler antinomique. En pratique, c’est une complémentarité précieuse. La F2 impose un pilotage incisif, une lecture fine des gommes Pirelli, une gestion des qualifications au tour près, un art du départ et des relances — autant de défis qui affûtent l’attaque et la précision. L’endurance, elle, valorise la régularité, la clairvoyance dans le trafic, la cohabitation avec des catégories plus lentes, la gestion de l’énergie et des relais longs, et la communication technique avec des équipiers de pointe.

En enchaînant l’un et l’autre, Herta étoffe l’ensemble de ses compétences. Les relais nocturnes à Daytona renforcent la capacité à performer dans des fenêtres d’adhérence fluctuantes. Sebring — avec son revêtement bosselé et ses enchaînements piégeurs — développe la dextérité dans la gestion des limites d’adhérence et la coprésence du trafic. Petit Le Mans, sur le ruban de Road Atlanta, exige un sens aigu du rythme et du placement, capital pour dépasser proprement sans perdre du temps cumulatif sur un relais.

S’ajoute un bénéfice collatéral: le travail au simulateur, indispensable au rôle de test driver F1. Les boucles virtuelles, la corrélation entre données sim et piste, la compréhension des fenêtres aérodynamiques et thermiques: tout se nourrit mutuellement. En abordant 2026 avec des dizaines d’heures de sim et des journées de roulage en conditions variées, Herta maximise son adaptabilité — une monnaie rare lorsqu’il s’agit de convaincre une équipe F1 de lui confier un baquet.

La route vers la Super Licence: F2 comme tremplin, endurance comme amplificateur 🎯

Le fil rouge de 2026, c’est la Super Licence. La Formule 2 demeure la voie royale: les points attribués aux meilleurs du championnat déterminent l’éligibilité à la F1. Sur ce plan, le choix d’une saison complète avec Hitech n’est pas anodin: l’équipe s’illustre par sa compétitivité et sa capacité à peaufiner des monoplaces performantes sur des tracés très différents, des rues de Baku aux courbes engagées de Spa ou Silverstone.

Les courses d’endurance n’ajoutent pas de points de Super Licence dans la même mesure que la F2, mais elles amplifient la candidature d’un pilote par la démonstration: maîtrise des phases critiques (reprises de course, safety cars, gestion multi-stints), capacité à collaborer avec ingénieurs et équipiers, constance sous pression. Cette réputation de "pilote complet" compte lorsqu’il s’agit de convaincre un constructeur engagé en F1 de parier sur un profil apte à délivrer dès les premiers tours.

Pour Herta, l’objectif est clair: marquer fort en F2 tout en valorisant chaque apparition en IMSA. Un podium de prestige, une victoire à Sebring ou une performance marquante à Daytona, et la perception bascule: l’Américain n’est plus seulement un prétendant, mais un candidat naturel à l’élite.

Wayne Taylor Racing + Cadillac V-Series.R: l’atout maître de l’endurance 🏆

Le choix de Wayne Taylor Racing s’impose presque naturellement. Herta y retrouve une structure qu’il connaît, des méthodes éprouvées, et deux coéquipiers de très haut niveau, Jordan Taylor et Louis Delétraz — un duo reconnu pour sa pointe de vitesse et sa science de l’endurance. Ensemble, ils ont déjà partagé les plus grands rendez-vous et remporté la 12 Heures de Sebring, tout en accrochant un podium à Daytona. Autant dire que l’alchimie sportive préexiste à 2026.

La Cadillac V-Series.R, avec son moteur atmosphérique au caractère affirmé, offre un package robuste et compétitif. L’équilibre châssis, l’exploitation des pneus sur longs relais et la fiabilité générale constituent le socle sur lequel bâtir des victoires en classiques US. Herta n’a d’ailleurs pas attendu pour prouver son efficacité en endurance: cinq départs aux 24 Heures de Daytona, une victoire en GTLM dès 2019, puis un succès en LMP2 en 2022. Autant de repères qui scellent sa crédibilité au départ de 2026.

La campagne 2026 élargie de Herta soutenue par Cadillac

Herta résume l’esprit du projet avec enthousiasme: « Super content de rejoindre Cadillac Wayne Taylor Racing pour les manches d’endurance. Nous avons déjà connu le succès ensemble et j’ai hâte de poursuivre sur cette lancée. » Et de projeter Daytona avec appétit: « Vivement de reprendre le volant du moteur atmosphérique Cadillac. Daytona ne peut pas arriver assez tôt. »

Défis logistiques, charge mentale et constance: l’art de durer 🧭

Si l’équation sportive est séduisante, elle pose des exigences logistiques et mentales considérables. Entre l’Australie, le Moyen-Orient, l’Europe et les États-Unis, Herta devra gérer les décalages horaires, la récupération, et les temps de préparation technique sans compromettre sa fraîcheur mentale. La préparation physique jouera un rôle clé: résistance aux pics d’attention (qualifs F2), solidité musculaire (stints d’endurance), et capacité à répéter des efforts sous stress thermique.

Le calendrier 2026 a toutefois la sagesse de ménager des fenêtres utiles. L’intervalle entre Melbourne et Bahreïn permet d’intégrer Sebring en limitant le cumul de voyages intercontinentaux. Entre Baku et Lusail, le creux de deux mois peut être mis à profit pour travailler le détail: simulations long runs en F2, répétitions d’arrêt au stand, synchronisation des changements de pilotes et réglages d’assiette sur la V-Series.R. Sans oublier les sessions privées éventuelles et les journées d’essais collectifs qui valident les évolutions techniques.

C’est sur la constance que se jouera la réussite: répéter des performances solides, éviter les erreurs coûteuses, et maintenir la confiance au fil des contextes. Un podium à Daytona peut donner un élan psychologique précieux pour le premier bloc F2. Un résultat fort à Sebring, souvent rude pour les mécaniques comme pour les organismes, consolide la perception d’un pilote dur au mal. Et si le Petit Le Mans vient ponctuer l’automne d’une performance d’éclat, la rhétorique de fin de saison devient implacable.

Le miroir du paddock: tendances et comparaisons éclairantes 🌍

Herta s’inscrit dans une lignée moderne de pilotes qui combinent engagement F1 (test ou réserve) et endurance, ou monoplaces juniors et prototypes de pointe. Ces dernières années, des profils tels qu’Antonio Giovinazzi (Ferrari), Felipe Drugovich (Aston Martin), Stoffel Vandoorne (Aston Martin), Frederik Vesti (Mercedes), Ryo Hirakawa (Haas), Kevin Magnussen (Haas/BMW), Will Stevens (Cadillac), Nyck de Vries (McLaren) ou Sébastien Buemi (Red Bull/Toyota) ont entretenu ce double ancrage. Côté filière junior, Ritomo Miyata ou Juan-Manuel Correa ont illustré la cohabitation F2/endurance, preuve que les employeurs valorisent la polyvalence.

Ce que cela dit du marché? Qu’on recherche des pilotes complets, capables de livrer sur des fenêtres d’adhérence complexes, de digérer des briefings techniques denses, et de collaborer dans des environnements multiculturels. Dans ce jeu-là, Herta possède trois atouts majeurs: sa vitesse pure, sa culture du setup acquise en IndyCar et en IMSA, et une maturité de décision qui transparaît dans la gestion des courses stratégiques. 2026 doit convertir ces promesses en résultats chiffrés — points, podiums, victoires — et en dossiers techniques solides à remettre aux décideurs.

Technique et sensation: ce que Herta va chercher au volant ⚡

Dans la V-Series.R, Herta trouvera un terrain idéal pour affiner des compétences transposables aux monoplaces modernes: freinage au seuil, remise en énergie optimisée, lecture du trafic et des fenêtres de performance des pneus sur des longs relais. Sebring, notamment, est une masterclass à ciel ouvert: surface dégradée, variations d’adhérence entre béton et asphalte, amplitude de températures. La voiture et le pilote s’y révèlent sans filtre.

En F2, l’objectif sera d’ancrer un rythme quasi-qualif sur des stints plus courts mais intenses, d’optimiser la gestion des pneus lors des sprints comme des features, et de produire des tours de lancement propres. En cumulant les deux environnements, Herta grandit en finesse de volant et en intelligence de course, une combinaison déterminante lors des week-ends de F1 où l’on a parfois très peu de roulage pour converger vers la bonne fenêtre opérationnelle.

Dimension marketing et storytelling: l’Amérique aux avant-postes 📣

Au-delà de la piste, ce programme a une portée symbolique forte: un pilote américain à l’offensive, soutenu par un constructeur américain, jouant les premiers rôles sur les grands classiques US tout en visant la Formule 1. Pour les fans, c’est un récit mobilisateur. Pour les partenaires, un alignement stratégique entre visibilité internationale (F2, F1 test) et ancrage local (IMSA). Daytona, Sebring et Road Atlanta offrent une densité d’activation incomparable: hospitalités, contenus vidéo au cœur de l’action, récits de relais, déclinaisons sociales centrées sur les coulisses et la technicité des interventions au stand. L’ensemble nourrit une présence médiatique durable, essentielle pour accompagner une possible montée vers la F1.

La personnalité de Herta — transparence, humour, sens du show — constitue un vecteur d’engagement naturel. Raconter la construction d’une saison de l’intérieur, les doutes et les percées techniques, les micro-réglages qui changent la vie d’un relais, la satisfaction d’un tour clair dans le trafic: autant de séquences capables de fédérer un public bien au-delà du cercle des puristes.

Objectif performance: les clés d’une saison réussie 🧩

Pour transformer ce plan ambitieux en résultats concrets, trois leviers seront décisifs:

  • Maximiser les départs et relances: en F2 comme en IMSA, la place au premier virage et la propreté des premiers kilomètres conditionnent le déroulé de course.
  • Réduire l’entropie stratégique: arrêts au stand impeccables, communication fluide, décisions rapides dans les fenêtres d’incertitude (safety car, météo changeante).
  • Figer une base technique robuste: setup de référence par circuit en F2, fiches de procédures et fenêtres de pneus maîtrisées; en IMSA, mapping moteur et gestion des freins sur longs relais.

Si ces piliers tiennent, Herta peut dérouler une saison à double rendement: scorer régulièrement en F2 pour sécuriser la Super Licence et frapper fort au moins une fois en endurance pour marquer l’imaginaire collectif. Dans un marché de la F1 plus compétitif que jamais, ces deux métriques pèsent lourd.

Conclusion: une saison-pont vers la F1, avec l’endurance en accélérateur 🚀

La saison 2026 de Colton Herta est pensée comme un pont. Un pont entre l’exigence clinique de la F2 et la profondeur stratégique de l’IMSA. Un pont entre la précision d’un tour qualif et la régularité d’un relais de nuit. Un pont, enfin, entre la notoriété conquise en Amérique et l’ambition de s’asseoir, à terme, sur une grille de Formule 1.

Porté par Cadillac, par l’expertise de Wayne Taylor Racing et par l’exigence de Hitech en F2, Herta dispose des bons outils. Reste à faire ce que les grands pilotes savent faire mieux que les autres: convertir une architecture intelligente en réalité chronométrique. Si 2026 offre le terrain, Colton Herta a clairement le talent — et la détermination — pour en faire une signature.

Inspiration finale: les champions ne choisissent pas les chemins les plus courts, ils tracent ceux qui révèlent leur pleine mesure — 2026 est l’année où Herta décide d’écrire le sien.

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