Qui détient le plus de pole positions sur la grille F1 2025 ? Quelles tendances se dégagent vraiment derrière les chiffres bruts, des formats sprint aux pénalités de grille en passant par la météo et l’évolution technique des voitures ? Voici un panorama complet et accessible de la hiérarchie des poles en 2025, enrichi de repères historiques, d’exemples marquants et de clés de compréhension pour suivre la saison avec un pas d’avance.

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Panorama 2025 des poles en F1 🏁

À mi-chemin entre le pur talent sur un tour et l’exploitation chirurgicale de la voiture, la pole position reste un indicateur essentiel du niveau de performance instantané en Formule 1. En 2025, la moitié de la grille – 10 pilotes – a déjà signé au moins une pole en carrière. Sans surprise, Lewis Hamilton trône largement en tête, seul au sommet de l’histoire avec 104 poles, un total presque équivalent à l’addition de tous les autres pilotes en activité qui figurent parmi les polesitters. À l’autre extrémité du spectre, un groupe de pilotes talentueux chasse encore sa première pole, dans un contexte où le moindre détail peut faire basculer un tour décisif.

Le classement actuel s’articule autour de trois strates très nettes. D’abord, les « immenses cumulards » de la qualif: Hamilton, Verstappen, Leclerc et Alonso. Ensuite, une nouvelle vague très affûtée, emmenée par Norris, Russell, Sainz et Piastri, qui enchâsse vitesse pure et régularité croissante. Enfin, les snipers d’un jour tels que Nico Hülkenberg et Lance Stroll, auteurs de poles isolées mais mémorables dans des conditions piégeuses, ainsi que les pilotes en quête de leur premier tour parfait le samedi.

Méthodologie et sprints 2021 ⚠️

Une précision importante pour bien interpréter les chiffres: en 2021, trois GP ont attribué la pole position au vainqueur de la course sprint du samedi plutôt qu’à l’auteur du meilleur chrono en qualifications du vendredi. Nos totaux suivent cette logique historique officielle. Si l’on appliquait le système « classique » (pole = plus rapide en qualif), Hamilton gagnerait deux poles, Max Verstappen en perdrait deux, tandis que Valtteri Bottas en gagnerait une (Meilleur temps en Italie avant une pénalité de grille) mais en perdrait aussi une au profit d’Hamilton au Brésil. Cette nuance ne change pas l’ordre des géants, mais elle explique certains écarts surnommés « sprints effect » dans les analyses.

Dans le paysage 2025, un autre facteur devient crucial: la précision d’exploitation des pneus et des évolutions techniques. Les fenêtres d’usage de gomme sont souvent étroites, et les équipes qui préchauffent et équilibrent mieux leurs pneus voient la qualif se débloquer. Ajoutez à cela le trafic, le vent et l’évolution de piste en Q3, et vous obtenez un puzzle où les équipes les plus rigoureuses multiplient les opportunités.

Les rois de la qualif: Hamilton, Verstappen, Leclerc, Alonso 👑

Dans la catégorie des références absolues, ces quatre pilotes incarnent des approches distinctes mais toutes redoutables du tour parfait. Leur point commun: une capacité rarissime à synchroniser vitesse, agressivité et finesse de pilotage au millième près.

Lewis Hamilton – 104 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Recordman absolu, Hamilton a fait tomber la marque de Schumacher dès 2017 et a continué d’empiler les poles durant l’ère hybride initiale (2014-2021), où Mercedes a dominé la mise en action du pneu, la stabilité aérodynamique et les compromis énergétiques. Sa pole de référence récente, la Hongrie 2023, arrachée pour 0,003 s face à Verstappen, illustre une caractéristique bien connue: sur les circuits où la précision en appui moyen et la motricité sont clés, sa capacité à lisser les transferts de charge reste un modèle.

Au-delà du total brut, l’empreinte d’Hamilton sur la qualif se lit aussi dans la façon dont il déverrouille un secteur en jouant sur la gestion des températures de pneu, puis réalise le « push lap » au moment exact où la piste culmine. Quand la fenêtre est étroite, c’est souvent lui qui la force.

Max Verstappen – 47 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

À 28 ans, Verstappen s’est déjà placé au cinquième rang de l’histoire. Il reste moins de dix poles à aller chercher pour rejoindre Sebastian Vettel, autre quadruple champion passé par Red Bull. Son style est singulier: un train avant ultra-accroché, tolérant des entrées très agressives, avec une faculté à faire pivoter la voiture tôt et à stabiliser la glisse en appui. Sur des circuits comme Jeddah, Suzuka ou Spa, ses tours de qualif paraissent « en avance sur la voiture » – sensation que donnent les pilotes capables de faire plus avec le même grip.

La constance de Verstappen sur un tour a aussi bénéficié de l’architecture aérodynamique Red Bull et de la gestion fine de l’énergie déployée. Mais même lorsque la voiture n’est pas au-dessus du lot, sa marge personnelle reste tangible, notamment sur les enchaînements à haute vitesse.

Charles Leclerc – 27 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Recordman moderne des poles sans titre mondial, Leclerc illustre la quintessence de la vitesse brute: lorsque le train avant répond comme il veut, avec peu d’understeer, il peut produire des secteurs d’une violence propre, quasi inégalables. Sa lecture de piste est hyper-sensible: en Q3, il sait exactement quand déclencher le push à l’instant où la piste « s’allume ». Le corollaire, c’est une dépendance plus marquée au comportement de la voiture: quand la Ferrari sous-vire, sa fenêtre de performance se réduit. Mais quand elle est dans la bonne fenêtre, la pole devient la trajectoire naturelle.

Fernando Alonso – 22 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Alonso n’a jamais été uniquement un « qualifieur »: sa science de course lui a souvent fait privilégier la cohérence du package sur 300 km. Pourtant, son compteur à 22 poles rappelle à quel point il peut être incisif le samedi. Sa dernière pole remonte à 2012, mais sa compétitivité sur un tour a resurgi à plusieurs reprises – Monaco 2023 en est l’illustration, à quelques centièmes de la pole. Ses atouts: un sens aigu des limites d’adhérence et une capacité à « casser » la trajectoire idéale pour faire respirer le pneu, ce qui paie sur les tracés lents et techniques.

La nouvelle garde en pleine ascension: Norris, Russell, Sainz, Piastri 🚀

Ils n’ont pas (encore) les totaux stratosphériques de leurs aînés, mais ils montent en puissance au rythme d’un environnement technique qui leur convient: simulations de plus en plus fines, outillage de corrélation soufflerie-piste musclé, et surtout une maturité stratégique dans la préparation de la Q3.

Lando Norris – 14 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Norris s’est révélé en conditions mixtes avec une première pole en Russie 2021, et a confirmé en 2025 au Mexique. Son pilotage « propre vite » – peu d’angles morts, très peu de corrections – lui permet de répéter des tours rapides avec une dispersion faible. Cette répétabilité est un atout clé en Q3 lorsque la piste évolue et que chaque tentative exige un ajustement minime plutôt qu’un changement de style.

George Russell – 7 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Russell a inscrit sa première pole en Hongrie 2022 et a confirmé dans les années suivantes, jusqu’à s’offrir des poles décisives en 2025 au Canada puis à Singapour, deux tracés très différents. Son point fort: un haut niveau de confiance au freinage tardif et une très bonne capacité à « étirer » les lignes droites par une mise en vitesse efficace en sortie de virage. Lorsqu’il verrouille le train arrière, ses secteurs 2 et 3 deviennent redoutables.

Carlos Sainz – 6 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Toutes ses poles sont venues chez Ferrari, témoignant de sa progression méthodique: Sainz excelle quand la fenêtre mécanique est étroite et que la préparation du tour requiert une mise en température millimétrée. Il brille sur les tracés où l’arrière doit rester « vivant » sans être nerveux, comme Monza ou Singapour, et sait déclencher au bon moment la run décisive quand la piste se gomme.

Oscar Piastri – 5 poles

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Maiden pole en Chine 2025, puis une série qui l’a rapidement propulsé au rang de candidat régulier à la première ligne. Piastri a une empreinte moderne: très propre dans les changements d’appuis, il perd très peu de vitesse dans les zigzags rapides, la signature d’un pilote qui « roule sur des rails » sans étouffer la voiture. Cette efficacité s’observe particulièrement dans les enchaînements à haute énergie où l’on gagne du temps par la continuité de la vitesse plutôt que par de gros freinages.

Les snipers d’un jour et le peloton en embuscade: Hülkenberg, Stroll et les autres 🎯

La beauté de la qualif en F1 réside aussi dans ces journées où les cartes sont rebattues: grip précaire, pluie intermittente, températures hors des clous. C’est ainsi que des pilotes solidement installés mais sans voiture dominante peuvent surgir au sommet, offrant des poles d’exception qui restent dans les mémoires.

Nico Hülkenberg – 1 pole

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Interlagos 2010: dans un exercice sur piste changeante, Hülkenberg signe un sommet de carrière avec deux tours qui auraient chacun suffi pour la pole. Une leçon d’anticipation sur slicks en conditions humides, où l’intuition des zones adhérentes et le courage à l’attaque font la différence. Son cas rappelle qu’une seule pole peut être le reflet d’un pic de virtuosité – et pas seulement d’une voiture supérieure.

Lance Stroll – 1 pole

Combien de pole positions compte chaque pilote F1 2025 ?

Istanbul 2020: piste resurfacée, grip précaire, pluie, et un exercice d’équilibriste que Stroll a su convertir en pole. Le Canadien a déjà démontré sa valeur en conditions atypiques, comme Monza 2017 sous la pluie, où son sens du timing et sa confiance en phase d’attaque ont brillé. Une pole n’efface pas les hauts et bas, mais elle souligne un niveau de pointe rarement accessible sans talent naturel pour le tour unique.

Le contingent sans pole… pour l’instant

Plusieurs pilotes de la grille 2025 n’ont pas encore inscrit leur nom au palmarès des poles: Franco Colapinto, Pierre Gasly, Esteban Ocon, Ollie Bearman, Kimi Antonelli, Gabriel Bortoleto, Isack Hadjar, Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Alex Albon. Leur situation n’est pas homogène: certains n’ont pas encore bénéficié d’une voiture et d’un contexte adéquats, d’autres ont déjà flirté avec la première ligne. L’expérience, la qualité de l’outillage technique et l’opportunité (piste qui évolue dans la dernière minute, drapeau jaune annulant un tour d’un favori, pluie tardive, aspiration chanceuse) peuvent transformer une P7 logique en P1 surprise. Gardez un œil sur ce groupe: une première pole peut tomber à tout moment de la saison lorsque les planètes s’alignent.

Ce qui fabrique une pole aujourd’hui: 5 leviers clés ⚙️

1) Fenêtre de pneus: la mise en température précise sur un out-lap calibré au mètre près est devenue la compétence n°1. Errez de 3°C et vous perdez un dixième dans chaque virage long.
2) Aéro et hauteur de caisse: l’effet de sol moderne exige une plateforme stable. Un rake mal tenu ou un fond plat qui talonne ruinent la constance entre virages rapides et lents.
3) Freinage et énergie: la récupération et le déploiement électrique doivent coïncider avec les zones de traction. Une cartographie ERS mal synchronisée coûte des km/h en fin de ligne droite.
4) Trafic et aspiration: sur les circuits très rapides, l’aspiration vaut plusieurs dixièmes. Encore faut-il ne pas arriver dans le sale air d’une voiture lente dans le secteur suivant.
5) Formats sprint et pénalités: les sprints modifient parfois l’attribution de la pole. Les pénalités moteur/boîte complexifient la lecture: être le plus rapide en qualif ne garantit pas la mention « pole position » au palmarès officiel.

Pourquoi la pole compte… et jusqu’où ?

La pole n’est pas synonyme de victoire – la gestion pneus, la dégradation, le rythme de course, les arrêts et les neutralisations rebattaient souvent les cartes –, mais elle structure la stratégie de départ: contrôler la première ligne, choisir son côté de piste et son lancement, maîtriser la pression d’un rival immédiat. Sur de nombreux tracés (Monaco, Singapour, parfois le Mexique), partir en tête vaut plus qu’un demi-arrêt au stand d’avance psychologique. Dans d’autres (Monza, Austin), la course ouverte relativise le gain. Reste que, statistiquement, multiplier les poles maximise les victoires potentielles – un « cercle vertueux » où la vitesse du samedi ouvre la victoire du dimanche.

Récapitulatif express des totaux 2025

- Lewis Hamilton: 104 poles
- Max Verstappen: 47 poles
- Charles Leclerc: 27 poles
- Fernando Alonso: 22 poles
- Lando Norris: 14 poles
- George Russell: 7 poles
- Carlos Sainz: 6 poles
- Oscar Piastri: 5 poles
- Nico Hülkenberg: 1 pole
- Lance Stroll: 1 pole
- Colapinto, Gasly, Ocon, Bearman, Antonelli, Bortoleto, Hadjar, Tsunoda, Lawson, Albon: 0 pole

Conseils de lecture de la qualif pour mieux anticiper

Pour affiner votre veille F1 le samedi, repérez: a) les évolutions apportées la veille et leur corrélation aux données de simu; b) la stratégie de tours de préparation (double push vs single push); c) l’ordre des tours en Q3 pour capter l’ultime pic d’adhérence; d) la sensibilité aux rafales (écarts sectoriels soudains); e) la cohérence des secteurs entre Q2 et Q3 (si un pilote plafonne au S2, la pole exige un miracle au S3). Cette grille de lecture vous permettra d’anticiper les poles « probables » et de flairer les poles « possibles » quand les conditions tournent en faveur d’un outsider.

Au fil de la saison 2025, ce classement des poles évoluera à la marge ou par bonds, au gré d’un paquet d’éléments: mises à jour techniques, formats de week-end, météo et… confiance du pilote. Les écarts sont si serrés au sommet que la différence se joue aussi dans la tête: un tour lâché sans retenue, sur la base d’une voiture qui « parle » au pilote au millimètre, c’est là que naît la pole.

Qu’il s’agisse du record éternel de Hamilton, de la marche soutenue de Verstappen, des éclairs de Leclerc, de la science d’Alonso, de la progression de Norris et Russell, de la méthodologie de Sainz ou de la précision clinique de Piastri, la qualif 2025 offre un terrain d’expression fascinant. Dans l’ombre, Hülkenberg et Stroll rappellent que l’exception existe – et que certains tours transcendent les hiérarchies du moment.

Quelle que soit votre équipe ou votre pilote favori, souvenez-vous: chaque pole raconte une histoire de limites repoussées, de paramètres maîtrisés et de courage mesuré. Et c’est souvent dans ces soixante à cent secondes d’absolu que se construit la légende. Gardez les yeux ouverts, car la prochaine pole surprise pourrait bien être celle qui redessine la saison – et vous inspirer à viser votre propre tour parfait, dans votre domaine, au moment décisif. 💫

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