Le crash course de Verstappen sur la Nordschleife : ce qu'il faut savoir

🏁 Un champion de F1 en quête de nouveaux défis sur la Nordschleife

Que fait Max Verstappen entre deux Grands Prix de Formule 1 ? Cette fois, pas de simulateur ni de session d’esport : le triple champion du monde se lance un nouveau défi sur le mythique circuit du Nürburgring. Mais pour espérer participer aux courses d’endurance telles que le Nürburgring Endurance Series ou les 24 Heures du Nürburgring, il doit obtenir le prestigieux « DMSB Permit Nordschleife ». Retour sur la préparation intense, les enjeux et la passion qui animent Verstappen.

Ce week-end, c’est en Allemagne que Verstappen pose ses valises afin de recevoir ce permis, indispensable pour rouler sur les 25 km de la boucle nord, la légendaire « Nordschleife ». Accompagné par un instructeur spécialisé, il suit des cours théoriques et pratiques avant de prendre le volant pour plusieurs séries de tours décisifs. L’enjeu ? Participer à la septième manche du championnat NLS 2025, une étape cruciale dans la progression vers les 24 Heures.

🔍 DMSB Permit Nordschleife : Un passage obligé, même pour les champions

Le crash course de Verstappen sur la Nordschleife : ce qu'il faut savoir

Obtenir l’accès au mythique Nürburgring n’est pas réservé aux amateurs : même les pilotes les plus titrés doivent décrocher le fameux permis en gravissant tous les échelons. Le DMSB Permit Nordschleife (DPN) est obligatoire pour participer à la majorité des courses sur la boucle nord : Nürburgring Endurance Series, course de qualification ADAC, 24 Heures et autres épreuves majeures.

Concrètement, il existe trois niveaux (A, B, C), suivant l’expérience en compétition et la participation à des formations homologuées. Il est impératif de valider un module d’e-learning, de suivre des séances pratiques encadrées et, bien sûr, de ne pas écoper de pénalité lors des manches disputées. Les pilotes titulaires d’une licence internationale peuvent sauter l’étape du permis C, mais pas les suivants.

Pour viser le sommet, à savoir les 24 Heures du Nürburgring en catégorie supérieure, Verstappen devra réunir un maximum de tours et réaliser ses preuves en piste aux côtés de pilotes aguerris. Sa superlicence de F1 lui accorde quelques allègements de quota, mais il reste soumis aux mêmes rigueurs : il n’y a pas de passe-droit, même pour un champion !

🗓️ Un week-end sur mesure : immersion dans la préparation de Verstappen

Le crash course de Verstappen sur la Nordschleife : ce qu'il faut savoir

Le programme de préparation de Verstappen est millimétré. Dès le vendredi matin, il enchaîne les cours théoriques de 10h à 12h, puis une session d’e-learning obligatoire chaque année lors du renouvellement de licence.

L’objectif de ces modules ? Apprendre les nombreux codages spécifiques aux épreuves du Nürburgring, comme le Code 60 (limitation à 60km/h), Code 120, ou encore la façon d’utiliser les clignotants pour signaler le côté de dépassement sur la piste – une spécificité unique du circuit allemand !

L’après-midi, de 14h à 16h, les rookies comme Verstappen bouclent huit tours au volant d’une voiture de tourisme, accompagnés d’un instructeur pour assimiler toutes les trajectoires.

Vient ensuite la pratique en conditions réelles : huit tours avec la voiture de course attitrée lors d’une séance d’essais libres, de 16h à 18h. Dans certains cas, le nombre de tours requis est abaissé pour les titulaires d’une superlicence, mais la procédure reste identique.

Si Verstappen réussit l’ensemble de ces étapes – ce qui est probable compte tenu de son expérience – il pourra décrocher le Permit B dès la soirée du vendredi.

Cet accès Permit B lui offrira la possibilité de participer à la course NLS7, pilotant la Porsche 718 Cayman GT4 CS n°980 pour Lionspeed GP, aux couleurs Verstappen.com et Red Bull. Il partagera le volant avec Chris Lulham, Britannique et simracer de l’équipe Redline, pour tenter d’accrocher un résultat sans la moindre pénalité – condition sine qua non pour valider le précieux sésame.

Le règlement exige normalement deux résultats dans des événements différents, sans pénalité, et au minimum 14 tours de course. Mais, pour les pilotes FIA Platinum ou Gold comme Max, les deux résultats peuvent être validés sur un seul événement en cas de « double départ ». Si tout se déroule sans accroc, il pourrait obtenir le Permit A dès le samedi soir, l’ultime étape pour espérer courir aux côtés des GT3.

🚗 Le mythe Nürburgring et la conquête des plus grandes courses d’endurance

L’objectif final de Verstappen ne s’arrête pas à la simple obtention d’un permis. Le Néerlandais nourrit une ambition bien plus vaste : prendre le départ des plus grandes courses d’endurance au monde. Dans une récente vidéo pour Ford, il confessait vouloir ajouter à son palmarès la légendaire Nordschleife, mais aussi Spa, Daytona, Sebring et bien sûr Le Mans.

« Je veux vraiment toutes les faire » s’enthousiasme-t-il, expliquant sa passion pour la catégorie GT3. Mais son rêve ultime ? Piloter dans la catégorie reine Hypercar/GTP, alors que Ford fait son retour au Mans.

Le crash course de Verstappen sur la Nordschleife : ce qu'il faut savoir

Le goût de l'endurance est d'ailleurs familial : Jos Verstappen, son père, a participé deux fois aux 24H du Mans (2008, 2009), remportant même la catégorie LMP2 lors de sa première participation au volant d’une Porsche RS Spyder Van Merksteijn Motorsport.

L’engouement que suscitent les courses d’endurance réside dans la combinaison d’exigence physique, de stratégie, de dépassement de soi et de gestion mécanique – des qualités que Verstappen maîtrise déjà en Formule 1. Mais il lui faudra apprendre à composer avec la météo capricieuse, le trafic hétérogène, la nuit, et surtout la pression psychologique propre à la Nordschleife, surnommée l’Enfer Vert pour ses pièges à chaque virage.

🌍 Pourquoi l’exploit de Verstappen fascine le monde du sport automobile

La volonté de Verstappen de quitter la zone de confort de la F1 pour s’attaquer à la Nordschleife signe la marque des plus grands. Nombreux sont les champions qui ont tenté l’aventure de l’endurance, mais ils demeurent peu à avoir brillé dans les deux mondes. Passer du sprint quasi-permanent de la Formule 1 à l’endurance extrême de la Nordschleife nécessite une humilité rare, un apprentissage continu, et surtout, une passion inextinguible.

Pour la communauté des pilotes et des fans, voir le triple champion du monde relever ce défi, se former, passer des examens et partager le volant avec des pilotes de simracing est porteur d’inspiration. C’est aussi une preuve d’un engagement pour l’excellence qui transcende les frontières disciplinaires du sport mécanique.

En s’attaquant à la légende du Nürburgring, Verstappen envoie un message fort à la nouvelle génération de sportifs : il ne suffit pas de conquérir le sommet pour s’arrêter de rêver. Il faut oser, encore et toujours, repousser les limites du possible.

➡️ L’aventure de Max Verstappen sur la Nordschleife est une véritable ode à la passion, à l’apprentissage et à la quête de nouveaux horizons. Quelle que soit la suite, il s’impose déjà comme une source d’inspiration, rappelant que seuls les audacieux écrivent la légende du sport automobile !

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