Après un début de saison 2025 de Formule 1 nettement plus prometteur que l'année précédente, Mercedes semblait avoir enfin tourné la page sur ses difficultés passées. Pourtant, lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite, certaines failles du passé ont semblé ressurgir, semant le doute dans les esprits.

Si les statistiques restent favorables (111 points contre 52 en 2024, trois podiums contre zéro, deuxième du championnat plutôt que quatrième), la réalité du terrain soulève désormais des inquiétudes quant à la véritable solidité des progrès réalisés.

Classement des constructeurs après cinq courses en 2025

📈 Un début de saison encourageant mais trompeur ?

Mercedes a clairement démontré une grande stabilité dès les essais hivernaux. Leur monoplace est apparue comme étant à la fois rapide et facile à piloter, atout crucial pour l'ambition d'un retour au sommet. Mis à part quelques rares difficultés de blocage de freins, tout semblait sous contrôle en début de saison.

Cependant, certaines caractéristiques de la W16 semblaient paradoxales. À Suzuka comme à Djeddah, la Mercedes a semblé adopter une plateforme plus rigide que ses rivaux, offrant une forte constance mais aussi une moindre absorption des imperfections du terrain. Cette rigidité a été en partie responsable de ses performances impressionnantes en début de saison tout en révélant également des vulnérabilités dans des conditions extrêmes.

George Russell a régulièrement décroché des podiums et Kimi Antonelli, le jeune rookie, a su tirer avantage de la facilité d'utilisation du véhicule pour engranger une précieuse expérience. Pourtant, tout a basculé lors d'une épreuve inattendue : les pneus.

🌡️ L'épreuve des conditions climatiques chaudes à Djeddah

Lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite, les Mercedes ont connu d'importants soucis de gestion des pneumatiques, rappelant étrangement les problèmes rencontrés par l'équipe ces dernières années. Après avoir rivalisé au Bahreïn dans des conditions comparables, les Mercedes de Russell et Antonelli ont soudainement sombré sous la chaleur intense et sur un asphalte brûlant.

Mercedes en difficulté à Djeddah sur la gestion des pneus

La chaleur a exacerbé l'usure thermique des pneus, affectant particulièrement les gommes avant-droites en raison des enchaînements rapides du circuit urbain saoudien. Avec des composés plus tendres en usage cette année, combinés à une température de piste significativement plus élevée que l'an passé, les monoplaces allemandes se sont retrouvées face à une véritable épreuve.

George Russell, parti troisième, a rapidement perdu pied en tentant de suivre le rythme infernal imprimé par Max Verstappen et Oscar Piastri. Contraint à un arrêt prématuré, Russell a vu sa stratégie s'effondrer lorsque Charles Leclerc, resté en piste plus longtemps, est ressorti tout proche derrière lui avec des pneus bien plus frais. Une cible facile pour la Ferrari, puis pour la McLaren de Norris.

Russell dépassé par Norris et Leclerc en fin de course

🛠️ Analyse en cours : des réponses avant Miami ?

Après ce week-end déroutant, Mercedes a rapidement lancé une enquête interne. Selon Simone Resta, directeur technique adjoint, la différence majeure entre Russell et Antonelli provenait d'une pression initiale trop intense imposée par le Britannique à ses pneus, dans le vain espoir de rester en contact avec les leaders. Cette agressivité a eu pour conséquence directe l'usure précoce des gommes.

À l'inverse, Antonelli a opté pour une gestion plus douce en début de relais, préservant ses pneus et revenant peu à peu en fin de course. Son rythme final équivalent à celui des leaders, même s'il s'est concrétisé trop tard, offre une lueur d'espoir quant à la capacité de la voiture à fonctionner efficacement sur la durée, pourvu que le bon équilibre soit trouvé.

☀️ Miami, un défi particulier en vue pour confirmer les progrès

Le prochain Grand Prix à Miami, avec sa configuration atypique et ses composés de pneus plus tendres que l'année précédente, sera un nouveau test grandeur nature. L'équipe devra absolument montrer qu'elle a compris et corrigé ses erreurs du désert saoudien.

Mercedes face au défi du Grand Prix de Miami

Toto Wolff, directeur emblématique de Mercedes, n'a pas caché son inquiétude avant Miami, insistant sur la nécessité impérieuse de progresser rapidement dans la gestion thermique des pneus. Andrew Shovlin confirme aussi l'urgence de trouver des solutions efficaces face aux chaleurs attendues.

Et si les fans de Mercedes rêvent aujourd'hui du podium F1, d'autres passionnés aspirent à vivre un rêve automobile au volant de la mythique 911 Carrera. Qu'il s'agisse de leasing ou d'achat, le confort d'un service spécialisé comme Joinsteer reste incontournable.

Miami aura la particularité d'être une épreuve Sprint, réduisant ainsi le temps disponible pour expérimenter différents réglages au cours du week-end. Le format impose une analyse rapide et efficace des données pour corriger très tôt tout ajustement nécessaire. Ce défi inédit viendra renforcer le test technique déjà délicat qui attend Mercedes en Floride.

Simone Resta reste néanmoins positif. Selon lui, malgré les déconvenues récentes, l'ambiance demeure excellente au sein de l'équipe grâce à un début de saison encourageant.

Mercedes peut-elle réellement rebondir et prouver que les incidents de Djeddah étaient isolés ? La réponse viendra de sa capacité à gérer efficacement l'épreuve des pneus à Miami.

La bataille qui attend Mercedes cette saison transcende l'asphalte : elle est aussi et surtout contre elle-même, pour démontrer qu'en Formule 1, les grands défis ne font que révéler les vraies forces ✨🏁.

Joinsteer, votre marketplace automobile

Joinsteer scanne toute l’Europe pour trouver LE véhicule de vos rêves et vous le délivrer dans les meilleures conditions.
Visiter la marketplace