Test féminin de Formule E à Valence : talents confirmés, nouvelles étoiles et enjeux 2025-26 ⚡️

Test féminin de Formule E à Valence : talents confirmés, nouvelles étoiles et enjeux 2025-26 ⚡️
 
La Formule E s’apprête à vivre un moment charnière avec le deuxième test entièrement dédié aux pilotes féminines, organisé sur le circuit de Valence. À quelques semaines du coup d’envoi de la saison 2025-26 à São Paulo, ce roulage réunit un plateau rare mêlant championnes aguerries, talents issus de l’endurance et de la monoplace, et jeunes pousses prêtes à gravir les échelons de la scène électrique. Deux championnes de F1 Academy, une triple lauréate des W Series, ainsi qu’un groupe diversifié de pilotes venues de catégories comme l’Indy NXT, la Super Formula, le GT4 et les coupes monomarques se partagent la piste et les volants. Le contexte est clair : quatre équipes alignent deux voitures, portant l’effectif à 14 monoplaces et offrant une densité de roulage idéale pour boucler les derniers réglages des Gen3Evo avant l’embarquement du matériel.
Au-delà de l’affiche, l’objectif est double : évaluer à la fois le niveau d’adaptation de ces pilotes à l’environnement très spécifique de la Formule E et faire progresser les programmes techniques des écuries. La discipline, qui combine stratégie énergétique, pilotage de précision et optimisation logicielle, exige une compréhension fine des cartes moteur, des modes d’attaque et de la régénération de l’énergie au freinage. Dans ce cadre, Valence devient un laboratoire à ciel ouvert, propice à la corrélation des données, à la validation des procédures et à la préparation du package de course final pour le premier rendez-vous de la saison.
🚀 Pourquoi ce deuxième test féminin compte autant
Ce test féminin n’est pas un événement vitrine : c’est un vrai jalon de performance et d’opportunités. Pour la Formule E, il s’agit d’accélérer l’accès des pilotes féminines à des sessions de roulage utiles, comparables en intensité aux journées d’essais officielles, tout en renforçant le vivier de pilotes d’essai et de réserve. Pour les écuries, c’est la chance de multiplier les scénarios de validation : gestion thermique, efficacité énergétique, comportement pneu, finesse logicielle sur les modes de regen et mapping d’accélération. Les autos de dernière génération exigent un sens du détail extrême et un tempo de pilotage très particulier, où l’art de relâcher le frein, la précision sur la pédale de droite et la lecture des phases d’attaque comptent autant que la vitesse immédiate.
Avec un calendrier d’essais limité, chaque minute en piste pèse lourd. Les équipes utilisent ces kilomètres pour verrouiller des choix techniques encore ouverts, affiner les stratégies d’économie d’énergie spécifiques à Valence et éprouver des solutions logicielles destinées à être déployées en course. C’est aussi une étape précieuse pour l’ergonomie pilote : commandes de volant, gestion des radios, synchronisation avec les ingénieurs et exécution des procédures s’optimisent au fil des runs. Le tout dans un environnement où les feuilles de route sont souvent ambitieuses : tests de départs, simulations de qualifications, relais longs, et même des runs dédiés à l’apprentissage du trafic et des dépassements sous contrainte énergétique.
🔧 Nissan et Abbi Pulling : un programme vital pour la Gen3Evo
 
Abbi Pulling, figure montante de la monoplace, a déjà laissé son empreinte lors de la première édition avec un meilleur temps qui avait marqué les esprits. Depuis, son rôle s’est intensifié : elle est impliquée dans la mise au point du simulateur de Nissan à Viry-Châtillon, une pièce centrale du puzzle pour corréler virtuel et réel. À Valence, sa mission va au-delà du simple roulage : son programme est pensé pour refléter précisément les besoins des pilotes titulaires, afin d’aboutir à une validation solide des évolutions et des réglages, notamment sur les aspects logicielles et lissage des réponses à la pédale.
L’enjeu pour Nissan est limpide : dans une discipline où les journées d’essais sont comptées, chaque relais doit simultanément servir l’apprentissage pilote et la courbe de performance de l’équipe. Pulling apporte une sensibilité très propre aux phases d’entrée de virage et à la répartition de la régénération, deux domaines où la Gen3Evo se joue au plus subtil. Les ingénieurs cherchent des fenêtres de fonctionnement idéales pour maximiser l’efficacité sans sacrifier la réactivité en phase d’attaque. S’ajoutent des tests de procédures, notamment les enchaînements de tours à rythme variable, pour simuler des scénarios de course réalistes avec variations d’énergie et de température.
Cette approche pragmatique sert un double objectif SEO et sportif pour Nissan : conforter son efficacité sur tours lancés et homogénéiser le comportement de la voiture en conditions de trafic dense. Dans une série où la moindre micro-optimisation peut faire la différence, la capacité d’une pilote d’essai à être immédiatement dans le bon tempo de calibration est un atout majeur.
🏁 DS Penske : l’opportunité pour Lindsay Brewer aux côtés de Jessica Edgar
 
DS Penske présente un duo complémentaire et très observé : Jessica Edgar, qui connaît déjà l’environnement de l’équipe, et Lindsay Brewer, arrivée cette saison en Lamborghini Super Trofeo US après un passage par l’Indy NXT. Brewer est une recrue singulière : performante en tourisme et en prototypes légers, elle apporte un regard neuf sur la gestion d’énergie et les phases de freinage, deux points cruciaux en Formule E, très différents de la logique d’un thermique. Sa progression rapide en 2024, avec un succès de catégorie à Road America et des repères dans plusieurs types d’autos, laisse entrevoir une capacité d’adaptation supérieure à la moyenne.
À Valence, son défi principal réside dans l’appropriation du système de régénération et du feeling au freinage, où la répartition entre hydraulique et électrique exige une finesse inhabituelle pour une pilote issue des séries thermiques. Les ingénieurs DS Penske calibreront avec elle des runs segmentés : d’abord des séquences de prise en main pour valider le confort au volant, puis des simulations de tours de qualif à haute puissance, avant d’allonger les relais pour éprouver la gestion d’énergie. Au fil de la journée, il s’agira aussi de bâtir une communication technique efficace, capable d’identifier rapidement les gains à court terme (équilibre à l’entrée, stabilité en charge) et les axes plus profonds (cohérence logicielle sur l’ensemble des modes).
Brewer insiste aussi sur l’attrait de la discipline : les courses y sont ouvertes, hautement stratégiques, et la maîtrise du collectif fait la différence. Dans un championnat où l’aléa stratégique est constant, retravailler les procédures d’attaque mode, les réinitialisations et la lecture en temps réel de la consommation est un prérequis. DS Penske, habituée au plus haut niveau, saura capitaliser sur ce profil hybride pour enrichir son éventail de réglages et son vivier de talents.
🟡 Marta Garcia chez Lola Yamaha : troisième équipe, mêmes ambitions élevées
 
Marta Garcia, championne F1 Academy 2023, continue d’élargir son spectre de compétences en Formule E : après des tests chez Porsche puis avec Cupra, elle rejoint cette fois l’écurie Lola Yamaha. Cette troisième expérience au volant d’une monoplace électrique de haut niveau incarne un cap dans sa trajectoire. Valence est par ailleurs son jardin : piste familière, repères consolidés, capacité à attaquer dès les premiers tours. Son objectif est clair : approfondir la connaissance de la Gen3Evo, accélérer la prise de décision technique et offrir au team des retours précis sur la direction des réglages, du différentiel de freinage à l’exploitation des pneus sur des runs longs.
Pour Lola Yamaha, c’est l’occasion d’adosser son développement à une pilote rigoureuse dans l’analyse, capable de traduire rapidement les sensations en données actionnables. Le travail attendu portera, entre autres, sur l’équilibre en phase de transfert de charge et la cohérence entre les cartes de puissance et la dégradation des pneus. Dans un championnat où la fenêtre optimale est étroite, la granularité du feedback est un levier de performance à part entière. Garcia veut aussi valider qu’elle peut franchir un palier supplémentaire : sa constance et son intelligence de course sont déjà établies, reste à transformer cette matière en vitesse durable dans l’écosystème FE.
🐆 Jaguar, Jamie Chadwick et Juju Noda : duo à haut potentiel
Chez Jaguar, Jamie Chadwick retrouve un environnement qu’elle connaît bien, après plusieurs roulages, y compris une session en conditions officielles pendant un week-end d’E-Prix. À ses côtés, Juju Noda apporte la perspective d’une pilote habituée à des monoplaces très puissantes en Super Formula. À seulement 20 ans, Noda s’est forgé une réputation de solide technicienne du pilotage : précision dans l’approche, écoute des ingénieurs, et capacité à assimiler rapidement la logique des réglages.
Le tandem a de quoi séduire : Chadwick, triple championne des W Series, partage son expérience spécifique de la FE et sa maîtrise du rythme haché propre au championnat, tandis que Noda apporte une lecture différente du comportement à haute charge et des séquences d’enchaînements rapides. L’équipe pourra alterner entre runs de performance pure et travaux d’exploitation énergétique, avec une répartition des tâches qui accélère l’avancée de la feuille de route. L’objectif de Jaguar est de raffiner ses outils de prise de décision : connaître précisément l’impact d’un mode de régénération sur la stabilité, la portée d’un ajustement d’équilibre, et la constance sur tandems de tours lancés.
🧠 Ce que les équipes vont vraiment travailler à Valence
Si l’on zoome sur le contenu technique, on retrouve la quintessence de la Formule E moderne. Les équipes vont :
- Valider les cartes de puissance en mode qualifications et en configuration course, avec un focus sur la transition entre les modes et la stabilité au lever de pied.
- Affiner la régénération avant/arrière et la répartition de freinage pour optimiser à la fois la récupération d’énergie et la stabilité d’attaque au point de corde.
- Travailler la fenêtre de fonctionnement des pneus sur des runs longs, dans des plages de températures variées, et ajuster l’équilibre en fonction de la dégradation.
- Tester les procédures de départ, relances, et interactions en peloton, pour ancrer des réflexes clairs côté pilote et ingénierie.
- Corréler les outils de simulation avec le réel, notamment via des séries de relais calibrés pour superposer les données télémétriques.
La clé, c’est la cohérence globale : pas de gain isolé qui ne serve pas le plan de course. Dans ce contexte, la précision du langage pilote-ingénieur est déterminante. Les pilotes invitées, issues d’écoles variées (F1 Academy, W Series, GT, Super Formula), enrichissent le champ de vision des équipes. Leur fraîcheur amène parfois des axes inattendus : travailler un point de freinage différemment, oser une répartition de regen plus agressive, ou proposer un angle neuf sur la gestion des températures. Cette diversité fait la force du test.
📋 Liste d’engagées et panorama des talents
Au total, 14 voitures prendront la piste à Valence avec la configuration suivante :
- Jaguar : Jamie Chadwick / Juju Noda
- Envision : Ella Lloyd / Alice Powell
- Mahindra : Chloe Chambers
- Nissan : Abbi Pulling
- Citroën : Tatiana Calderón
- DS Penske : Jessica Edgar / Lindsay Brewer
- Lola Yamaha Abt : Marta Garcia
- Porsche : Gabriela Jílkova / Janina Schall
- Andretti : Nerea Martí
- Cupra Kiro : Bianca Bustamante
La richesse de ce plateau est impressionnante. On y retrouve des spécialistes de l’électrique, des pilotes d’essai chevronnées, et des talents qui découvrent la catégorie avec une motivation intacte. L’intérêt sportif est manifeste : certaines pilotes reviennent après Jarama avec des objectifs de chronos précis, d’autres visent une intégration plus profonde dans un rôle de développement, et quelques-unes ambitionnent clairement de se positionner pour des opportunités futures, qu’il s’agisse de séances de rookie, de tests privés ou de rôles de réserve.
🌍 Impact au-delà du test : visibilité, pipeline et héritage
Ce rendez-vous de Valence s’inscrit dans une dynamique plus large : faciliter les passerelles entre les championnats et ouvrir des trajectoires durables aux talents féminins. Il ne s’agit pas seulement d’une journée de roulage, mais d’un investissement collectif dans la compétence, la confiance et la performance. La FE y gagne un réservoir de pilotes formées à ses spécificités, tandis que les équipes bâtissent des relations de travail qui peuvent éclore plus tard dans la saison ou au fil des ans. La visibilité accrue du test contribue, elle aussi, à normaliser la présence de pilotes féminines au plus haut niveau de la compétition électrique et à inspirer la génération suivante.
Sur le plan technique, l’héritage de ces tests se mesure en gains subtils mais mesurables : une gestion d’énergie plus propre, des séquences d’attaque mieux structurées, une compréhension améliorée des fenêtres pneu, et un langage commun plus rapide entre pilotes et ingénieurs. Sur le plan humain, la diversité des expériences – de la Super Formula au GT en passant par la F1 Academy – enrichit la culture technique des teams. Et côté spectacle, ces échanges nourrissent des courses plus imprévisibles, plus stratégiques, et encore mieux maîtrisées.
Enfin, le fait que quatre équipes engagent deux voitures souligne l’engagement croissant du plateau. En multipliant les comparaisons internes, elles s’offrent un miroir pour valider les réglages et sécuriser leurs hypothèses. Les pilotes, elles, y gagnent un cadre idéal pour montrer l’étendue de leur palette : capacité à enchaîner les relais en gardant une lecture fine de l’énergie, discipline dans les procédures, et pointe de vitesse lorsque le mode de puissance s’ouvre. À l’échelle d’une saison, ce type d’exercice peut avoir plus d’impact qu’il n’y paraît : il façonne des standards, donne des repères, et accélère l’intégration des talents.
À l’aube de São Paulo, Valence ressemble à un dernier grand rendez-vous d’ajustements. La densité de travail annoncée – programmes partagés entre évaluation pilote et verrouillage technique – promet des cahiers d’ingénierie bien remplis et des feuilles de route clarifiées. Les équipes repartiront avec des jeux de données précieux pour ajuster leurs stratégies de course, et les pilotes avec des références solides pour franchir un nouveau cap.
Qu’il s’agisse de Pulling et de sa rigueur de développement, de Brewer et de son adaptation express, de Garcia et de sa lucidité technique, ou du duo Noda–Chadwick chez Jaguar, l’édition 2025 de ce test féminin s’annonce riche en enseignements et en trajectoires inspirantes. L’écosystème Formule E y trouve exactement ce dont il a besoin : du kilomètre utile, de la diversité d’approches, et l’envie d’élever collectivement le niveau de jeu.
Phrase finale inspirante : que chaque tour bouclé à Valence allume une étincelle de plus dans la carrière de ces pilotes, et qu’elle éclaire la voie d’une Formule E toujours plus audacieuse, inclusive et brillante. ✨
Et puisque ces trajectoires inspirent aussi la route, votre rêve automobile — de la Lamborghini Countach aux électriques du quotidien — peut prendre vie via un leasing Joinsteer flexible, garanties incluses et achat à distance simplifié.












