La FIA adopte des réformes controversées malgré de vives inquiétudes 👀

🗳️ Un vote écrasant en faveur des réformes de Ben Sulayem
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a remporté une victoire majeure lors de l'Assemblée Générale qui s'est tenue récemment à Macao. En effet, ses propositions de changements statutaires, bien que controversées, ont été largement approuvées avec plus de 80 % des voix en faveur. Cette adoption survient malgré les avertissements véhéments émis à la dernière minute par plusieurs membres importants de la Fédération.
L'Assemblée Générale réunie à Macao a validé ces modifications des statuts de la FIA et des codes éthiques, passant outre les appels de certains clubs souhaitant reporter les décisions. Une lettre ouverte provenant de l'OAMTC autrichien, l'un des membres fondateurs historiques de la FIA, avait pourtant mis en lumière les risques potentiels de ces changements, soulignant le caractère précipité et potentiellement dommageable pour l'image et la gouvernance de la Fédération.
⚠️ Des mises en garde sérieuses ignorées par la majorité
Dans un courrier adressé aux membres du Conseil Mondial de la Mobilité Automobile et du Tourisme (WCAMT), le club autrichien avait averti contre les possibles conséquences négatives des réformes proposées, notamment celles touchant à la méthode d’élection du président de la FIA.
Cette lettre indiquait clairement que de telles modifications, adoptées de manière précipitée, pourraient mettre à mal la démocratie interne et éventuellement constituer une violation légale grave. Selon le communiqué, certains membres élus auraient été arbitrairement exclus des processus de décision car refusant de signer des accords annexes jugés punitifs, ce qui pourrait juridiquement fragiliser les réformes adoptées.
Néanmoins, malgré un débat passionné en Assemblée Générale et quelques voix dissidentes, la majorité des clubs membres a estimé que ces risques n’étaient pas suffisamment élevés pour justifier un ajournement des décisions.
🚦 Campagne électorale et incertitudes autour de la présidence
Cette importante victoire réglementaire constitue un véritable atout pour Mohammed Ben Sulayem dans la perspective de sa réélection à la présidence de la FIA en fin d’année. Il demeure toutefois incertain si des challengers sérieux émergeront prochainement. Jusqu’à présent, aucune candidature n’a officiellement été déclarée mais des rumeurs circulent quant à la possibilité de voir une figure emblématique telle que Carlos Sainz Sr., acteur réputé dans le monde automobile, se porter candidat. Sa décision reste cependant hypothétique.
Dans le cadre de sa pré-campagne, Ben Sulayem avait dévoilé récemment avoir reçu le soutien explicite de plusieurs clubs automobiles régionaux, qui saluent notamment sa gestion exemplaire des finances de la FIA. Les clubs américains, par exemple, ont mis en avant le redressement spectaculaire de la Fédération sous sa présidence, soulignant que Ben Sulayem avait hérité, à son arrivée en 2021, d’une situation financière considérée comme quasi-catastrophique.
Selon ces clubs : « Nous sommes tous pleinement conscients de la situation financière extrêmement difficile de la Fédération lors de votre prise de fonctions. Sans les actions décisives et audacieuses que vous avez immédiatement mises en œuvre, l'avenir même de la FIA aurait pu être compromis. »
📈 Une nouvelle ère financière pour la FIA ?
Lors de son intervention à Macao, Ben Sulayem s’est félicité ouvertement de la nouvelle santé financière de la Fédération, affirmant qu’elle avait dégagé un bénéfice net de 4,7 millions d’euros pour l’exercice 2024. Ce surplus financier sera réinvesti dans des projets clés pour la Fédération et ses clubs membres, avec des initiatives fortes visant à doubler d’ici quelques années la participation mondiale au sport automobile, notamment via des actions concrètes au niveau des sports de base et du soutien à la pratique amateur.
La FIA précise par ailleurs dans son communiqué officiel que les réformes adoptées sont une étape supplémentaire vers la consolidation de ses pratiques internes en matière de gouvernance et de transparence. Ainsi, les modifications approuvées visent essentiellement à renforcer le comité des nominations, à garantir une meilleure sélection qualitative des candidats aux responsabilités fédérales, et à assurer une cohérence exemplaire dans le processus électoral qui régit la Fédération.
Ces évolutions structurelles rappellent que certaines décisions audacieuses, comme acquérir la légendaire Mercedes 300 SL de vos rêves en leasing avec Joinsteer, demandent à considérer tous les risques et avantages avant de franchir le pas.
Ces changements soulèvent évidemment de nombreuses questions quant à l'avenir démocratique interne de la fédération et la responsabilité de ses dirigeants. Face à ces nouvelles orientations, les mois à venir pourraient marquer un tournant décisif dans l'histoire récente de l'une des instances les plus influentes du monde automobile.
Qu’on le soutienne ou qu’on le critique, une chose est sûre : les décisions prises actuellement définiront sans doute le futur visage de la FIA et impacteront durablement l’avenir global du sport mécanique. Un débat passionnant en perspective, qui mérite notre pleine attention. Ensemble, suivons de près cette évolution indispensable pour la transparence des institutions sportives mondiales. 🌍🏁