Meilleure et pire performance en course de chaque pilote de F1 en 2025

Une saison de Formule 1 ne se rĂ©sume pas aux podiums et aux titres. Elle se construit aussi sur des dizaines de dĂ©cisions minuscules : une relance au bon moment, un freinage un peu trop tardif, une gestion pneumatique intelligente, ou au contraire une erreur qui coĂ»te tout. En 2025, avec 30 rendez-vous au total en incluant les sprints, ce sont des centaines de prestations individuelles qui ont façonnĂ© l’histoire du championnat.

Dans cette revue, l’idĂ©e est simple : pour chaque pilote ayant pris le dĂ©part au moins une fois en 2025, retenir un week-end “rĂ©fĂ©rence” (le meilleur) et un week-end “à oublier” (le pire), en replaçant ces moments dans leur contexte. “Meilleur” et “pire” sont ici des termes relatifs : mĂȘme une contre-performance peut avoir des explications, et mĂȘme une grande course peut tenir Ă  un dĂ©tail. Mais ensemble, ces contrastes racontent une chose essentielle : la F1, c’est l’art de rĂ©pĂ©ter l’excellence
 et de limiter les dĂ©gĂąts quand tout se complique.

🚀 Quand tout s’aligne : les courses rĂ©fĂ©rences et ce qu’elles disent d’un pilote

Une course “rĂ©fĂ©rence” n’est pas forcĂ©ment une victoire. Pour beaucoup, le week-end marquant est celui oĂč la performance dĂ©passe la promesse de la voiture, oĂč l’exĂ©cution est propre, et oĂč le pilote semble en contrĂŽle : rythme, dĂ©passements, stratĂ©gie, luciditĂ© sous pression. En 2025, plusieurs exemples frappants illustrent cette variĂ©tĂ© de “grandes courses”.

Nico HĂŒlkenberg a signĂ© un moment qui restera dans les mĂ©moires Ă  Silverstone avec une magnifique 3e place, notamment grĂące Ă  un excellent jugement sur le passage aux pneus slicks et un rythme solide. À l’autre bout du spectre, George Russell a offert un exemple de week-end parfaitement exĂ©cutĂ© en s’imposant Ă  Singapour, un circuit oĂč la discipline et la gestion de course comptent autant que la vitesse pure.

Du cĂŽtĂ© des performances “coup d’éclat” qui racontent un pilote, on retrouve Isack Hadjar sur le podium aux Pays-Bas (3e), avec une course dĂ©crite comme propre, sans faute, et soutenue par une cadence rĂ©guliĂšre. Et pour Kimi Antonelli, la 2e place au BrĂ©sil a montrĂ© une maturitĂ© dĂ©jĂ  notable, notamment en dĂ©fendant en fin d’épreuve.

Les grands week-ends peuvent aussi se jouer au cƓur du peloton. Esteban Ocon a brillĂ© en Chine avec une 5e place, en menant le groupe du milieu et en s’illustrant par une manƓuvre marquante. Alex Albon, Ă  Miami (5e), a combinĂ© opportunisme et rythme dans une Williams solide ce jour-lĂ . Gabriel Bortoleto, au Mexique (10e), a dĂ©crochĂ© un point avec de la vitesse sur la durĂ©e et un dĂ©passement tardif dĂ©cisif.

Enfin, certaines “rĂ©fĂ©rences” sont rĂ©vĂ©latrices d’un week-end oĂč le pilote a simplement tirĂ© le maximum de ce qu’il avait. Lance Stroll en Hongrie (7e) a livrĂ© une course propre et solide. Pierre Gasly en Grande-Bretagne (6e) a capitalisĂ© sur un tracĂ© plus favorable Ă  son package. Et Fernando Alonso Ă  Singapour (7e) a dĂ» se battre, dĂ©passer, et composer avec des alĂ©as, preuve d’un sens de la course toujours affĂ»tĂ©.

Parmi les tĂȘtes d’affiche, les week-ends de rĂ©fĂ©rence prennent des formes diffĂ©rentes : Lewis Hamilton a dominĂ© le sprint de Chine (1er) dans un style “en contrĂŽle” du dĂ©part Ă  l’arrivĂ©e ; Oscar Piastri a remportĂ© L’Espagne en gĂ©rant les menaces successives ; Lando Norris a gagnĂ© L’Autriche en assumant une bataille et une pression constantes ; et Max Verstappen au BrĂ©sil (3e) a montrĂ© sa capacitĂ© Ă  remonter et Ă  s’adapter, malgrĂ© un scĂ©nario initial trĂšs dĂ©favorable.

⚠ Le jour sans : erreurs, malchance et week-ends qui dĂ©rapent

À l’inverse, le “pire” week-end d’une saison est rarement dĂ» Ă  une seule cause. Il peut s’agir d’une erreur de pilotage, d’un enchaĂźnement d’incidents, d’une incomprĂ©hension du week-end, ou d’une situation oĂč la marge Ă©tait trop fine. Et en F1, quand la confiance baisse, chaque tour devient un exercice de survie.

Plusieurs pilotes ont vu leur pire moment se produire dĂšs L’Australie, un Grand Prix oĂč les conditions ont piĂ©gĂ© plus d’un. Jack Doohan y a abandonnĂ© aprĂšs une sortie dans le premier tour sur piste humide. Fernando Alonso a aussi quittĂ© la route alors qu’il se battait autour de la 10e place. Carlos Sainz a terminĂ© dans le mur sous safety car, une fin abrupte qui rĂ©sume Ă  elle seule un week-end noir. Liam Lawson a Ă©galement abandonnĂ©, sur fond de difficultĂ©s de rythme qui ont fini par se matĂ©rialiser en accident. Et pour Isack Hadjar, c’est encore plus cruel : un DNS aprĂšs un accident sur le tour de formation de ce qui devait ĂȘtre son premier Grand Prix.

D’autres week-ends “pire” sont liĂ©s Ă  des gestes d’impatience ou de frustration. Oscar Piastri a vĂ©cu un abandon Ă  Bakou aprĂšs deux erreurs rapprochĂ©es. Lando Norris, au Canada (18e), a vu une course solide ruinĂ©e par un mauvais calcul en rattrapant son Ă©quipier. Max Verstappen, en Espagne (10e), a payĂ© une sĂ©quence tendue qui s’est conclue par un contact et une pĂ©nalitĂ©, transformant un rĂ©sultat correct sur la route en une place finale beaucoup moins flatteuse.

Il y a aussi les week-ends oĂč la performance pure n’est pas au rendez-vous. Franco Colapinto cite l’Espagne comme un moment de forte difficultĂ© (15e), tandis que son Ă©quipier brillait. Lance Stroll au Qatar (17e) a cumulĂ© rythme insuffisant et pĂ©nalitĂ© pour vitesse dans la voie des stands. Yuki Tsunoda, en Autriche (16e), a souffert de dĂ©gradation pneumatique au point d’ĂȘtre le seul Ă  s’arrĂȘter trois fois, en plus d’une pĂ©nalitĂ©. Nico HĂŒlkenberg en Chine (15e) a Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ© par un dĂ©part moyen puis un passage hors-piste avec dommages. Charles Leclerc, Ă  Silverstone (14e), a vĂ©cu une sĂ©rie de choix et d’erreurs qui ont fait dĂ©railler sa course.

Enfin, certaines contre-performances viennent d’un incident majeur. Kimi Antonelli a commis sa grosse erreur de rookie en Autriche en percutant Verstappen au premier tour, abandon Ă  la clĂ©. Gabriel Bortoleto a connu un DNF au BrĂ©sil aprĂšs une action trop agressive dĂšs le premier tour. Ollie Bearman, en Hongrie, a vu sa course se terminer par un abandon aprĂšs avoir endommagĂ© le fond plat en sortant large.

🧠 Lecture par profils : rookies, milieu de grille, leaders
 les “meilleurs/pire” n’ont pas le mĂȘme sens

Comparer un week-end “meilleur” entre un candidat au titre et un rookie n’a de sens que si l’on intĂšgre le contexte : objectifs, niveau de la voiture, pression, expĂ©rience, et marge d’erreur acceptable. En 2025, plusieurs profils se distinguent clairement.

Les rookies et jeunes pilotes construisent souvent leurs moments forts autour d’un rĂ©sultat inattendu et d’une exĂ©cution propre. Hadjar aux Pays-Bas, Antonelli au BrĂ©sil, Bortoleto au Mexique : dans les trois cas, la note finale est celle d’une course aboutie, oĂč l’opportunitĂ© a Ă©tĂ© saisie. Et leurs moments faibles rappellent la brutalitĂ© de l’apprentissage : un mauvais jugement au premier tour, une impatience, une situation humide, et tout s’arrĂȘte.

Le milieu de grille vit une autre rĂ©alitĂ© : la diffĂ©rence entre “rĂ©fĂ©rence” et “cauchemar” peut dĂ©pendre d’un arrĂȘt, d’une pĂ©nalitĂ©, ou du simple fait d’ĂȘtre bloquĂ© dans le trafic. Colapinto a touchĂ© le point aux Pays-Bas (11e) mais a souffert en Espagne ; Ocon a Ă©tĂ© brillant en Chine mais a un “pire” week-end plutĂŽt relatif en Italie (15e) oĂč un geste maladroit lui coĂ»te cher. Gasly, lui, illustre une saison oĂč les pics existent quand le tracĂ© s’y prĂȘte, mais oĂč une combinaison d’erreurs et de contacts peut saboter une opportunitĂ© (Qatar).

Les leaders, enfin, sont jugĂ©s Ă  l’aune d’une exigence plus haute. Une victoire “bien gĂ©rĂ©e” peut ĂȘtre plus impressionnante qu’une victoire facile, parce qu’elle montre la maĂźtrise des risques sur une distance de course. À l’inverse, le “pire” week-end d’un top pilote est parfois moins un manque de vitesse qu’un moment de confusion, de prĂ©cipitation ou de tension. Leclerc Ă  Silverstone, Verstappen en Espagne, Norris au Canada, Hamilton au BrĂ©sil : quatre exemples trĂšs diffĂ©rents, mais un mĂȘme rappel — la performance en F1 est un fil tendu.

📌 Le meilleur et le pire de chaque pilote (panorama 2025)

Voici, sous forme de panorama, les courses retenues pour chaque pilote évoqué :

  • Jack Doohan — Meilleur : BahreĂŻn (14e) ; Pire : Australie (DNF)
  • Franco Colapinto — Meilleur : Pays-Bas (11e) ; Pire : Espagne (15e)
  • Gabriel Bortoleto — Meilleur : Mexique (10e) ; Pire : BrĂ©sil (DNF)
  • Pierre Gasly — Meilleur : Grande-Bretagne (6e) ; Pire : Qatar (16e)
  • Yuki Tsunoda — Meilleur : Australie (12e) ; Pire : Autriche (16e)
  • Lance Stroll — Meilleur : Hongrie (7e) ; Pire : Qatar (17e)
  • Esteban Ocon — Meilleur : Chine (5e) ; Pire : Italie (15e)
  • Liam Lawson — Meilleur : AzerbaĂŻdjan (5e) ; Pire : Australie (DNF)
  • Ollie Bearman — Meilleur : Mexique (4e) ; Pire : Hongrie (DNF)
  • Isack Hadjar — Meilleur : Pays-Bas (3e) ; Pire : Australie (DNS)
  • Nico HĂŒlkenberg — Meilleur : Grande-Bretagne (3e) ; Pire : Chine (15e)
  • Fernando Alonso — Meilleur : Singapour (7e) ; Pire : Australie (DNF)
  • Carlos Sainz — Meilleur : Qatar (3e) ; Pire : Australie (DNF)
  • Alex Albon — Meilleur : Miami (5e) ; Pire : AzerbaĂŻdjan (13e)
  • Kimi Antonelli — Meilleur : BrĂ©sil (2e) ; Pire : Autriche (DNF)
  • Lewis Hamilton — Meilleur : Sprint de Chine (1er) ; Pire : BrĂ©sil (DNF)
  • Charles Leclerc — Meilleur : États-Unis (3e) ; Pire : Grande-Bretagne (14e)
  • George Russell — Meilleur : Singapour (1er) ; Pire : Grande-Bretagne (10e)
  • Oscar Piastri — Meilleur : Espagne (1er) ; Pire : AzerbaĂŻdjan (DNF)
  • Max Verstappen — Meilleur : BrĂ©sil (3e) ; Pire : Espagne (10e)
  • Lando Norris — Meilleur : Autriche (1er) ; Pire : Canada (18e)
Meilleure et pire performance en course de chaque pilote de F1 en 2025
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🌟 Ce que ces contrastes racontent de la Formule 1

Regarder la “meilleure” et la “pire” course de chaque pilote, c’est regarder la F1 pour ce qu’elle est vraiment : une compĂ©tition oĂč la prĂ©cision compte autant que le courage. Une grande course naĂźt souvent d’un mĂ©lange de constance, de luciditĂ© et d’opportunisme. Un week-end ratĂ©, lui, peut surgir d’un dĂ©tail — une ligne blanche en conditions humides, une relance trop ambitieuse, une dĂ©cision stratĂ©gique mal synchronisĂ©e, ou une bataille mal Ă©valuĂ©e.

Ce qui marque le plus, c’est que les meilleurs week-ends ne sont pas rĂ©servĂ©s Ă  une Ă©lite : ils sont accessibles Ă  ceux qui saisissent l’instant juste, mĂȘme depuis le milieu de grille. Et c’est peut-ĂȘtre lĂ  la beautĂ© de cette saison 2025 : elle rappelle que la performance est une construction patiente, faite de progrĂšs visibles
 et de leçons parfois brutales.

Au fond, la saison n’appartient pas Ă  ceux qui ne tombent jamais, mais Ă  ceux qui se relĂšvent plus vite, apprennent mieux, et reviennent plus forts au prochain dĂ©part.

Foire aux Questions

Qu’est-ce qu’une “course rĂ©fĂ©rence” en Formule 1 ?

Une course rĂ©fĂ©rence est un Grand Prix oĂč un pilote maximise son rĂ©sultat grĂące Ă  une performance complĂšte : rythme, rĂ©gularitĂ©, bonne gestion de course (pneus, trafic, relances) et peu ou pas d’erreurs. Elle ne se limite pas Ă  la victoire : une 5e place peut ĂȘtre “rĂ©fĂ©rence” si elle dĂ©passe le potentiel habituel de la monoplace.

Pourquoi beaucoup de “pires” week-ends sont des DNF ou DNS ?

Parce qu’un abandon (DNF) ou un non-dĂ©part (DNS) met fin Ă  toute possibilitĂ© de rĂ©sultat. En 2025, plusieurs pilotes ont vu leur week-end basculer sur une erreur en conditions dĂ©licates, un contact, ou un incident dĂšs les premiers tours.

Comment interprĂ©ter un “pire week-end” pour un pilote de haut niveau ?

Pour un pilote de pointe, un “pire” week-end n’est pas toujours un manque de vitesse. Il peut reflĂ©ter une dĂ©cision risquĂ©e, une frustration qui mĂšne Ă  un contact, ou une course dĂ©sorganisĂ©e. L’écart entre un bon rĂ©sultat et un rĂ©sultat moyen est souvent plus rĂ©duit qu’il n’y paraĂźt.

Les rookies ont-ils plus de risques de vivre un week-end catastrophique ?

Oui, car l’expĂ©rience joue Ă©normĂ©ment dans la gestion des dĂ©parts, des conditions changeantes et des batailles roue contre roue. En 2025, certains jeunes pilotes ont signĂ© de trĂšs grands rĂ©sultats, mais leurs pires moments rappellent que la moindre approximation peut se payer immĂ©diatement.

Pourquoi les circuits comme l’Australie reviennent-ils souvent dans les moments nĂ©gatifs ?

Un mĂȘme Grand Prix peut concentrer les incidents quand les conditions de piste deviennent piĂ©geuses et que le premier tour est trĂšs dense. En 2025, l’Australie a Ă©tĂ© le théùtre de plusieurs abandons marquants, notamment Ă  cause de pertes de contrĂŽle et d’accidents tĂŽt en course.

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