Mercedes-AMG GT XX : le bolide électrique qui pulvérise les records de distance en 24 h ⚡🏁

Mercedes-AMG GT XX : le bolide électrique qui pulvérise les records de distance en 24 h ⚡🏁
Un nouveau chapitre de la performance électrique vient de s’écrire. Sur l’anneau de vitesse de Nardò, la Mercedes-AMG GT XX a redéfini ce qu’un véhicule électrique peut accomplir en conditions extrêmes. En 24 heures, elle a parcouru 3 405 miles (5 479 km), reléguant au passé l’ancien record détenu par la Xpeng P7 et le surpassant de plus de 930 miles. Mais l’exploit ne s’arrête pas là : en sept jours et treize heures, la GT XX a bouclé l’équivalent d’un tour du monde à l’équateur, soit 24 901 miles (40 075 km), tout en signant une série de jalons d’endurance sur 2 000 km, 10 000 km et 25 000 km. À la clé : plus de deux douzaines de records établis en une seule campagne, une démonstration éclatante de l’ingénierie AMG appliquée au tout électrique, et une promesse concrète de ce que la future plateforme AMG.EA apportera sur route.

Au cœur de cet exploit, une combinaison unique de vitesse de pointe, d’efficacité énergétique et de rigueur opérationnelle. Pilotée par une équipe de 17 conducteurs issus du programme AMG GT3, la GT XX a maintenu une allure moyenne proche des 186 mph (300 km/h) sur un circuit exigeant, où chaque tour met à l’épreuve l’aérodynamique, le refroidissement et la stabilité à très haute vitesse. L’infrastructure de recharge ultra-rapide à 900 kW, capable d’ajouter environ 250 miles d’autonomie en cinq minutes, a joué le rôle d’« équipe de ravitaillement électrique », synchronisée au millimètre par plus de 100 membres du staff. À la croisée du sport automobile et du laboratoire roulant, la GT XX a montré qu’un coupé à zéro émission directe peut aborder l’endurance avec la même intensité qu’un prototype thermique.
🏎️ Endurance électrisante : 24 heures à 300 km/h, une démonstration totale
Le record de 24 heures n’est pas qu’un chiffre spectaculaire : c’est un test global de fiabilité et de constance. En maintenant une vitesse moyenne de 300 km/h, la Mercedes-AMG GT XX a rapproché deux mondes que l’on disait incompatibles : l’hyperperformance et l’efficience électrique. Un roulage continu à ce rythme exige une chaîne d’entraînement irréprochable, une gestion thermique parfaite et un aérodynamisme pensé pour réduire la traînée sans pénaliser la stabilité.
Sur l’anneau de Nardò, les longues courbes appuyées exposent la voiture à des charges latérales constantes. À 300 km/h, la moindre oscillation se paie cash en résistance et en consommation. C’est là que la GT XX a brillé : son équilibre châssis-aéro, son centre de gravité bas, et sa répartition des masses ont permis d’assurer un contact optimal, limitant les corrections de trajectoire et réduisant les pertes énergétiques. Chaque tour était une quête d’équilibre entre la vitesse et la préservation de l’autonomie, un jeu d’ajustements fins orchestré par des pilotes chevronnés.
Le précédent record, détenu par la Xpeng P7, semblait déjà imposant. Le surpasser de plus de 930 miles en dit long sur le saut générationnel. La GT XX n’a pas simplement roulé plus vite : elle a roulé mieux, plus longtemps et avec une cohérence de performance rarement vue dans l’univers des VE. Cette cohérence s’explique par une harmonisation parfaite entre hardware et software : l’algorithme de gestion de l’énergie, la régulation thermique active, l’optimisation du couple et la stratégie de recharge rapides se sont combinés pour créer un tempo quasi ininterrompu.
En addition, la GT XX n’a pas levé le pied après ce premier exploit. Enchaîner sur 40 075 km en moins de huit jours et demi a transformé une prouesse en manifeste d’endurance électrique. Les étapes intermédiaires – 2 000, 10 000 et 25 000 km – ont été franchies avec la même maîtrise, validant non seulement la durabilité du pack batterie mais aussi la robustesse des moteurs et de l’électronique de puissance.
🔧🔋 Technologies de rupture : tri‑moteurs à flux axial et recharge 900 kW
Si la GT XX a pu atteindre de tels sommets, c’est d’abord grâce à son architecture motrice. Trois moteurs à flux axial, connus pour leur densité de puissance et leur rendement supérieur, propulsent l’auto avec une réponse instantanée et une efficience rarement égalée. Cette configuration multi-moteur permet une vectorisation de couple extrêmement fine, essentielle à très haute vitesse pour maintenir une trajectoire sereine tout en minimisant les pertes dues aux corrections d’assiette.
La puissance cumulée annoncée dépasse les 1 341 ch, mais ce n’est pas seulement le pic de performance qui impressionne : c’est la capacité à soutenir des niveaux de charge élevés sur la durée. Les moteurs à flux axial possèdent un avantage clé dans le contexte d’endurance : une meilleure gestion thermique, grâce à une conception qui favorise l’évacuation de la chaleur et une réduction des pertes par courants de Foucault. L’électronique de puissance, optimisée pour limiter la résistance interne, complète le dispositif en pilotant finement l’alimentation et le refroidissement.
Le pack batterie, véritable colonne vertébrale du projet, a été dimensionné pour tolérer des intensités de charge très élevées sans dégradation accélérée. La recharge à 900 kW – l’une des plus rapides jamais démontrées sur un programme d’endurance – a transformé chaque arrêt en simple respiration. Ajouter environ 250 miles d’autonomie en cinq minutes, c’est l’équivalent électrique d’un ravitaillement en essence ultrarapide : on ne subit plus la recharge, on la met au service de la stratégie.
Pour soutenir ce rythme, la chimie de la batterie et son système de refroidissement ont été conçus pour absorber des pics thermiques tout en stabilisant la température du pack. Un BMS (Battery Management System) intelligent a orchestré l’équilibre des cellules, anticipant les phases de forte sollicitation, optimisant la fenêtre de tension, et sécurisant l’ensemble. Ce BMS, en synergie avec les calculateurs châssis et moteur, est le chef d’orchestre discret de la performance : il prédit, ajuste, protège.
Enfin, l’aérodynamique active et un travail minutieux sur la réduction de la traînée ont permis de convertir plus d’énergie en vitesse utile. Sur 24 heures, quelques points de traînée en moins se traduisent en dizaines de kilomètres gagnés. C’est ce souci du détail – y compris dans la gestion des flux d’air vers les radiateurs et les freins – qui confère à la GT XX son avantage cumulatif.

👥🏁 Facteur humain, stratégie et fiabilité : l’art d’enchaîner les tours sans faiblir
Derrière l’armure technologique, il y a une équipe. Dix-sept pilotes AMG GT3 se sont relayés, chacun apportant sa régularité, sa capacité de lecture de piste et sa finesse de gestion de l’énergie. À 300 km/h de moyenne, la moindre approximation se solde par une hausse de consommation et une baisse de vitesse moyenne. Tenir une ligne parfaite, minimiser les corrections, préserver les pneus et anticiper les phases de recharge sont autant de micro-décisions qui, accumulées, font la différence entre un bon rythme et un record.
Le staff, fort de plus de cent personnes, a fonctionné comme une écurie d’endurance : planification des stops, surveillance des températures, recalibrage des stratégies en fonction des conditions, diagnostics prédictifs pour prévenir tout défaut. À la place des traditionnels pleins de carburant, les arrêts étaient cadencés autour de la fenêtre optimale de 900 kW, avec une synchronisation précise entre la GT XX et l’infrastructure de charge. L’objectif : zéro temps mort, zéro aléa.
La fiabilité n’a pas été laissée au hasard. Chaque composant critique – cellules de batterie, onduleurs, convertisseurs, refroidisseurs, capteurs – a été testé, doublé, ou surveillé par télémétrie. Cette approche de « maintenance prédictive » a permis d’anticiper les dérives thermiques, de repérer la moindre anomalie de tension, et d’ajuster les paramètres en continu. Dans l’univers électrique, la durabilité des performances repose autant sur le hardware que sur la qualité des algorithmes qui l’animent.
À l’échelle de 24 heures, l’écosystème voiture‑pilote‑infrastructure a agi comme une seule entité. Ce maillage a rendu possible le deuxième grand acte : l’odyssée de 40 075 km. Enchaîner les records intermédiaires de 2 000, 10 000 et 25 000 km suppose une constance quasi industrielle, aux antipodes d’un sprint isolé. La GT XX a prouvé qu’un VE de très haute performance peut s’installer dans la durée, sans compromis sur la vitesse moyenne.
🔮🚀 Vers AMG.EA et la prochaine génération : ce que la GT XX annonce pour la route
Ce programme n’est pas un coup d’éclat déconnecté du réel : c’est une fenêtre sur la prochaine ère AMG. La plateforme AMG.EA, à laquelle la GT XX sert de préfiguration, cherchera à transposer sur route ce qui a été validé sur circuit. On parle d’une architecture électrique repensée, capable d’accueillir des moteurs à flux axial, des systèmes de vectorisation de couple avancés, et des batteries prêtes pour des puissances de charge qui transformeront l’usage quotidien.
Parmi les modèles pressentis, l’AMG C590 retient l’attention. Les chiffres évoqués – plus de 1 341 ch, une gestion intelligente de la puissance, et un design aérodynamique sculpté par la soufflerie – la positionnent comme un vaisseau amiral de la performance électrique routière. L’enseignement clé du record est clair : il ne s’agit pas uniquement de délivrer des accélérations fulgurantes, mais de soutenir des vitesses élevées sur la durée, avec une consommation maîtrisée et une recharge brève. Cette philosophie, héritée de l’endurance, instaure de nouveaux standards pour les GT électriques de demain.
Côté utilisateur, l’impact sera tangible : des temps de charge divisés, une précision accrue des estimateurs d’autonomie, des systèmes de refroidissement intelligents qui adaptent la performance à la demande réelle, et des interfaces qui guident le conducteur vers une conduite efficiente sans rogner sur le plaisir. L’électronique de puissance et le BMS deviendront des alliés visibles, avec des modes d’endurance, des profils de puissance personnalisables, et des informations en temps réel sur l’état de santé de la batterie.
À l’échelle du marché, ces avancées renforcent la position de Mercedes-AMG face à une concurrence qui s’organise sur le haut de gamme électrique. Les records de la GT XX ne sont pas une fin, mais un signal : l’électrique peut régner sur l’endurance comme il s’est imposé sur l’accélération. Le saut de 930 miles au‑delà du précédent record démontre que la marge de progression reste immense et que la bataille se jouera autant sur l’architecture logicielle que sur la physique pure.

Focus technique : pourquoi le flux axial change la donne
Dans un moteur à flux radial classique, les lignes de champ magnétique traversent le rotor de manière perpendiculaire à l’axe. À l’inverse, les moteurs à flux axial les orientent parallèlement à l’axe, ce qui permet de concevoir des machines plus compactes, à couple élevé et au rendement supérieur pour un poids donné. Sur une GT d’endurance, cette densité de puissance se traduit par un bénéfice double : une réponse immédiate à la sollicitation de l’accélérateur et une consommation spécifique réduite à vitesse stabilisée.
La capacité à vectoriser le couple avec précision, roue par roue, stabilise la voiture et réduit les pertes dues aux micro‑corrections. Moins de corrections signifie moins de chaleur parasite et une économie d’énergie cumulée significative sur 24 heures. Ajoutez à cela une électronique qui sait lisser les pointes de courant, et vous obtenez un ensemble qui roule « propre » et « long », exactement ce qu’il faut pour battre des records d’endurance.
Recharge à 900 kW : un nouveau standard pour l’usage réel
La démonstration d’une recharge à 900 kW va bien au‑delà du record. Elle rebat les cartes de l’expérience utilisateur. Si un véhicule ajoute ~402 km en cinq minutes dans un contexte optimisé, on se rapproche d’un paradigme où le plein électrique devient aussi rapide et transparent que le plein de carburant. Certes, l’infrastructure publique n’est pas encore à ce niveau, mais l’industrialisation suit une pente accélérée ; les véhicules conçus pour accepter de telles puissances deviendront des catalyseurs du déploiement.
Sur le plan de la durabilité, la clé est la gestion des cycles à haute puissance. C’est là qu’interviennent la chimie des cellules, la maîtrise des gradients thermiques et les stratégies de pré‑conditionnement avant la charge. La GT XX illustre comment on peut absorber des charges très rapides tout en préservant la santé du pack, condition sine qua non pour tenir des milliers de kilomètres à haut régime.
Des records qui parlent au quotidien
On pourrait croire ces exploits réservés aux circuits. Pourtant, ils irriguent l’usage de tous les jours : pré‑conditionnement intelligent avant les charges, navigation qui optimise l’itinéraire en fonction des vitesses de charge réelles, contrôles actifs de température, estimation d’autonomie basée sur le style de conduite, et vectorisation de couple pour une sécurité accrue sur route humide ou froide. Le quotidien hérite des raffinements de l’endurance, et c’est précisément ainsi que les records trouvent leur utilité.
Concurrence et perspectives du marché
La Xpeng P7 avait fixé une référence. La GT XX l’a repoussée très loin, au point de redéfinir le terrain de jeu. Les acteurs du segment performance (de Palo Alto à Stuttgart, de Göteborg à Shanghai) doivent désormais intégrer la dimension endurance dans leurs roadmaps : vitesse, oui ; accélération, oui ; mais surtout, vitesse moyenne soutenue et temps de recharge minimal. Le prochain grand différenciateur sera la qualité de l’intégration système : moteur‑batterie‑logiciel‑aéro, plus que la seule puissance crête.
Ce que cela signifie pour la transition énergétique
Un VE qui roule longtemps et vite, avec des pauses très courtes, déverrouille de nouveaux usages : grands trajets sans planification anxiogène, logistique propre à cadence élevée, coaching de conduite assisté par l’IA pour maximiser l’efficience. Cela contribue aussi à changer l’imaginaire collectif : l’électrique n’est pas condamné à la ville ou à la frugalité ; il peut conquérir les autoroutes et les anneaux de vitesse, et s’y maintenir avec aisance.
À la fin, un nom s’impose : Mercedes‑AMG GT XX. Elle n’est pas seulement un prototype spectaculaire ou une démonstration marketing ; c’est un jalon technique. Les plus de 24 records obtenus en une seule campagne témoignent d’une maturité qui dépasse la somme des composants. Ils racontent une vision : celle de Michael Schiebe et de ses équipes, pour qui l’ère électrique ne doit pas négocier la performance, mais l’élever.
Faits saillants à retenir :
- 5 479 km en 24 h à Nardò, vitesse moyenne proche de 300 km/h.
- Plus de 930 miles d’avance sur l’ancien record (Xpeng P7).
- 40 075 km parcourus en 7 jours et 13 heures ; jalons validés à 2 000, 10 000 et 25 000 km.
- Trois moteurs à flux axial, puissance totale dépassant 1 341 ch.
- Recharge ultra‑rapide à 900 kW : ~250 miles (≈ 402 km) ajoutés en 5 minutes.
- 17 pilotes AMG GT3 et plus de 100 membres d’équipe mobilisés.
- Feuille de route vers la plateforme AMG.EA et des modèles comme la future AMG C590.
Au‑delà des chiffres, c’est l’harmonie entre innovation, maîtrise opérationnelle et vision produit qui impressionne. La GT XX n’a pas bricolé une performance éphémère ; elle a écrit un mode d’emploi de l’endurance électrique moderne. Et ce mode d’emploi sera précieux pour toutes les marques qui visent l’excellence sur batteries.
📷: MERCEDES-AMG
Conclusion inspirante : si l’électricité a longtemps été synonyme de compromis, la Mercedes‑AMG GT XX prouve que l’avenir appartient à ceux qui osent conjuguer vitesse, intelligence et efficience. Quand la technologie court loin, l’imagination voyage encore plus vite.
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