Le Grand Prix de Las Vegas 2025 a livrĂ© un scĂ©nario spectaculaire au cƓur de la Strip, sous les projecteurs et avec un suspense digne d’un final de saison. Max Verstappen a dominĂ© l’épreuve pour s’offrir une victoire autoritaire, tandis que Lando Norris a fait un nouveau pas dĂ©cisif vers un premier titre mondial en Formule 1. Si l’on ne retient que l’écart Ă  l’arrivĂ©e, on pourrait croire Ă  une promenade pour Red Bull ; la rĂ©alitĂ© a Ă©tĂ© bien plus nuancĂ©e, entre gestion de carburant extrĂȘme, opportunitĂ©s sous voiture de sĂ©curitĂ© virtuelle, et batailles tactiques Ă  tous les Ă©tages.

Au terme des 50 tours, Verstappen a rĂ©pondu Ă  chaque tentative de rapprochement de Norris, puis a bĂąti son avantage avec la froide constance qui fait sa marque. George Russell a complĂ©tĂ© le podium pour Mercedes, non sans avoir dĂ» composer avec un souci de direction et un rythme en dents de scie. DerriĂšre, Oscar Piastri a arrachĂ© une quatriĂšme place essentielle pour McLaren, au terme d’une remontĂ©e intelligente, opportuniste et parfaitement exĂ©cutĂ©e sur le plan stratĂ©gique.

Verstappen remporte le GP de Las Vegas tandis que Norris se rapproche du titre F1 2025

DĂ©part incandescent et premier tournant dĂ©cisif đŸ”„

C’est dĂšs l’extinction des feux que la course a basculĂ©. Lando Norris, pourtant en pole, a lĂ©gĂšrement moins bien jailli que Max Verstappen. Pour se protĂ©ger, le pilote McLaren a fermĂ© brutalement l’intĂ©rieur dans la longue approche du premier virage. Cette trajectoire dĂ©fensive l’a ensuite mis en difficultĂ© Ă  la remise de volant : il a tardĂ© Ă  inscrire sa voiture, laissant une ouverture parfaite Ă  Verstappen pour s’emparer de la tĂȘte.

George Russell en a profitĂ© lui aussi. Audacieux, le Britannique a tentĂ© l’extĂ©rieur dans la sĂ©quence des virages 3 et 4. GrĂące Ă  une meilleure traction et Ă  un positionnement clinique, il a pris l’avantage sur Norris sur la ligne suivante. En quelques instants, la hiĂ©rarchie s’était inversĂ©e : Red Bull en tĂȘte, Mercedes intercalĂ©e et McLaren en chasse.

Plus loin, le dĂ©part a Ă©tĂ© encore plus musclĂ©. Oscar Piastri a Ă©tĂ© touchĂ© au virage 1 aprĂšs un blocage de Liam Lawson. Le choc Ă©tait suffisamment rude pour menacer la structure, mais la McLaren a tenu le coup. Lawson a ensuite perdu des Ă©lĂ©ments d’aileron avant, dĂ©clenchant une premiĂšre pĂ©riode de voiture de sĂ©curitĂ© virtuelle qui a rapidement tendu les stratĂ©gies. Pendant ce temps, Isack Hadjar profitait des opportunitĂ©s pour se faufiler, et Charles Leclerc, comme Carlos Sainz, se mettaient en embuscade derriĂšre une Piastri en fuite vers la rĂ©paration tactique.

StratĂ©gies sous pression : pitstops, VSC et rythme en yo-yo 🧠

Dans le premier relais, Russell a semblĂ© avoir le rythme pour menacer Verstappen. Mais l’illusion a durĂ© peu. Le pilote Mercedes a signalĂ© une rĂ©apparition du problĂšme de direction entrevu en qualifications, et sa cadence a commencĂ© Ă  osciller. Cela a offert un premier rĂ©pit Ă  Verstappen, dĂ©jĂ  maĂźtre du tempo, tout en ramenant Norris dans la zone d’attaque.

Russell s’est arrĂȘtĂ© tĂŽt, au 17e tour, cherchant l’undercut et une fenĂȘtre claire. Norris a prolongĂ© de quelques boucles, s’arrĂȘtant cinq tours plus tard pour couvrir la Mercedes. Verstappen a rĂ©pondu immĂ©diatement aprĂšs, en contrĂŽlant la marge avec une prĂ©cision redoutable. Le “status quo” au sommet s’est maintenu : Verstappen devant, Norris revenant Ă  portĂ©e, Russell dĂ©crochant par Ă -coups.

La diffĂ©rence s’est aussi jouĂ©e dans la maniĂšre d’aborder le trafic et la mise en tempĂ©rature des pneus. LĂ  oĂč Verstappen a su rĂ©activer immĂ©diatement son train de pneus aprĂšs chaque arrĂȘt et chaque neutralisation virtuelle, Norris a parfois dĂ» gĂ©rer de lĂ©gĂšres oscillations d’adhĂ©rence. Il n’empĂȘche, la McLaren restait la meilleure alternative Ă  la Red Bull, tandis que Mercedes, malgrĂ© ses soucis, gardait un pied solide sur le podium.

À l’approche du dernier tiers, l’écurie de Brackley a choisi la prudence : Russell a laissĂ© entendre qu’il ne s’opposerait pas trop Ă  une offensive de Norris, afin de prĂ©server un podium prĂ©cieux. C’est ce qui s’est produit au 34e tour, dans la zone de freinage du virage 14 : une manƓuvre nette, sans rĂ©sistance inutile, avec en ligne de mire la poursuite de Verstappen pour Norris — une poursuite qui allait toutefois s’avĂ©rer illusoire.

MaĂźtrise de Verstappen, carburant sous contrainte pour Norris ⛜

Une fois en tĂȘte, Verstappen a gĂ©rĂ© comme un mĂ©tronome. À chaque “push” demandĂ© Ă  Norris par son mur des stands, le NĂ©erlandais activait une rĂ©ponse mesurĂ©e : un tour rapide ici, une relance propre lĂ , et toujours la marge suffisante pour garder le contrĂŽle stratĂ©gique. La Red Bull n’a jamais semblĂ© en danger, mĂȘme lorsque la McLaren offrait un souffle de pression.

La fin de course a mis en lumiĂšre une autre variable dĂ©cisive Ă  Las Vegas : la consommation. À trĂšs haute vitesse, avec de longues lignes droites et un besoin constant d’énergie, le circuit amĂ©ricain impose parfois une gestion drastique du carburant. Norris a Ă©tĂ© contraint de lever le pied de maniĂšre spectaculaire dans les derniers tours. L’écart a alors enflĂ© visuellement, flirtant avec les 21 secondes Ă  l’arrivĂ©e — un chiffre un peu trompeur au regard de la physionomie globale. MalgrĂ© ce “lift and coast” extrĂȘme, la McLaren a conservĂ© la deuxiĂšme place, devant un Russell solide mais irrĂ©gulier.

Cette phase finale rĂ©vĂšle aussi pourquoi cette manche a Ă©tĂ© un test grandeur nature pour les leaders du championnat. Verstappen a dĂ©montrĂ© la supĂ©rioritĂ© opĂ©rationnelle de son Ă©quipe dans l’art de traduire un bon package en victoire assurĂ©e. Norris, lui, a converti une journĂ©e potentiellement piĂ©geuse en points lourds — le type de rĂ©sultat qui construit un titre lorsqu’il s’additionne Ă  une sĂ©rie de podiums rĂ©guliers.

P4 cruciale : Piastri, Antonelli et la bataille contre Ferrari ♟

DerriĂšre le trio de tĂȘte, la lutte pour la quatriĂšme place a Ă©tĂ© l’un des feuilletons du soir. Piastri, endommagĂ© au dĂ©part et briĂšvement dĂ©passĂ© aprĂšs une petite erreur au virage 12 lors d’une chasse Ă  Isack Hadjar, a vu Charles Leclerc s’insĂ©rer dans la bataille. Mais McLaren a gardĂ© son sang-froid. Une fois Hadjar passĂ©, Piastri a dĂ©clenchĂ© un undercut intelligent sur le duo Ferrari formĂ© par Leclerc et Carlos Sainz, alors en passe d’entrer en duel.

Le pari a payĂ©. Sainz s’est retrouvĂ© Ă  la merci des pneus froids Ă  la sortie de stands et s’est fait dĂ©passer au virage 4 dans la foulĂ©e, tandis que Leclerc, ressorti entre Sainz et Piastri, n’a jamais retrouvĂ© la fenĂȘtre pour rĂ©attaquer efficacement l’Australien. C’est ici que la course d’un rookie trĂšs observĂ© a pris tout son sens : Kimi Antonelli, chez Mercedes, a profitĂ© de la premiĂšre VSC pour s’arrĂȘter tĂŽt, chausser des durs et aller jusqu’au bout.

La nuance importante : Antonelli portait une pĂ©nalitĂ© de cinq secondes pour un dĂ©part anticipĂ© — peu Ă©vident Ă  l’écran, mais bien rĂ©el au classement. Son rythme a toutefois Ă©tĂ© excellent au fil des tours, au point de construire une marge significative sur la piste. Piastri, prudent, est restĂ© dans l’aspiration et a gĂ©rĂ© l’écart pour s’assurer de rĂ©cupĂ©rer la quatriĂšme place au moment de l’application de la pĂ©nalitĂ©. DerriĂšre, Leclerc et Sainz ont perdu un peu de mordant en fin de relais, incapables d’exploiter la sanction d’Antonelli.

Au moment de figer le top 10, cette lutte tactique a Ă©tĂ© l’un des tournants clĂ©s de la soirĂ©e. Elle illustre combien la lecture des neutralisations, la fenĂȘtre d’arrĂȘt et l’anticipation de la dĂ©gradation influent sur le rĂ©sultat final — souvent davantage que la vitesse pure sur un seul tour.

Milieu de peloton Ă©lectrique : points, pĂ©nalitĂ©s et rebondissements ⚔

DerriĂšre les protagonistes du top 5, le peloton a offert une mosaĂŻque de petites histoires qui façonnent les positions au championnat. Isack Hadjar a signĂ© une performance convaincante en marquant des points, devant Nico HĂŒlkenberg, constant et opportuniste. Lewis Hamilton, parti 19e, a maĂźtrisĂ© le tumulte des premiers tours pour se hisser rapidement jusqu’au 12e rang, avant de gagner encore des positions lorsque les Haas d’Esteban Ocon et d’Ollie Bearman ont cĂ©dĂ© sous la pression. Le septuple champion a maximisĂ© l’occasion pour entrer dans le top 10 au tableau final.

La deuxiĂšme VSC a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e aprĂšs un incident impliquant Alex Albon. En attaquant Hamilton — qui poursuivait Ocon — le pilote Williams a lĂ©gĂšrement heurtĂ© une Ferrari, perdant des Ă©lĂ©ments d’aileron avant et compromettant son propre rythme. La sanction de cinq secondes qui s’en est suivie a scellĂ© son sort, et l’équipe a fini par retirer la voiture, l’addition de dĂ©gĂąts et de perte de performance Ă©tant devenue rĂ©dhibitoire.

Au registre des abandons, on note aussi un accrochage au premier tour entre Gabriel Bortoleto et Lance Stroll, l’Aston Martin se retrouvant victime d’une attaque trop optimiste. Bortoleto a Ă©copĂ© d’une pĂ©nalitĂ© de dix secondes, non purgĂ©e en course, transposĂ©e en une pĂ©nalitĂ© de cinq places sur la grille pour le prochain Grand Prix au Qatar. Autant dire que la gestion du risque en dĂ©part lancĂ© sera un point de vigilance majeur pour lui lors de la prochaine manche.

L’équation du Strip : pneus, tempĂ©ratures et fenĂȘtres d’attaque đŸ§©

Le tracĂ© de Las Vegas, avec ses lignes droites interminables et ses zones de freinage appuyĂ©es, demande une approche trĂšs spĂ©cifique. Les tempĂ©ratures des pneus y sont capricieuses, particuliĂšrement aprĂšs une VSC oĂč les gommes perdent vite leur fenĂȘtre optimale. Ceux qui rĂ©chauffent vite — Ă  l’image de Verstappen — gagnent immĂ©diatement de la marge tactique. À l’inverse, certains pilotes ont peinĂ© Ă  rĂ©activer leur train avant, rendant les premiers virages post-neutralisation dĂ©licats et favorables aux attaques tardives.

La consommation y est une autre piĂšce maĂźtresse du puzzle. Les longues phases Ă  plein rĂ©gime, cumulĂ©es Ă  la nĂ©cessitĂ© d’attaquer fort pour dĂ©passer, poussent les Ă©quipes Ă  arbitrer entre vitesse de pointe et levĂ©e de pied prĂ©ventive. Le final de Norris en a Ă©tĂ© l’illustration : pour prĂ©server l’objectif de points et la mĂ©canique, McLaren a choisi la sĂ©curitĂ© en lift and coast, quitte Ă  laisser l’écart gonfler face Ă  Verstappen.

Enfin, la fenĂȘtre d’arrĂȘt au stand a Ă©tĂ© densĂ©ment peuplĂ©e autour des neutralisations. Ceux qui ont osĂ© l’undercut pile au bon tour — Piastri Ă  l’encontre des Ferrari, ou Antonelli pendant la premiĂšre VSC — ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s. À l’inverse, une hĂ©sitation d’un tour a parfois coĂ»tĂ© deux positions, tant l’écart entre pneus chauds et pneus froids Ă©tait punitif.

Ce que dit ce GP des forces en prĂ©sence en 2025 🔼

Au sommet, Red Bull rappelle qu’elle sait convertir un dimanche sous pression en victoire nette. Verstappen a non seulement Ă©tĂ© rapide, il a surtout Ă©tĂ© imperturbable dans sa lecture de course : gestion des relais, rĂ©ponse aux attaques, trafic, neutralisations — tout a Ă©tĂ© sous contrĂŽle. McLaren, avec Norris et Piastri, confirme sa rĂ©gularitĂ© de mĂ©tronome : des points lourds, un rythme globalement proche de la Red Bull et une exĂ©cution stratĂ©gique solide.

Chez Mercedes, le podium de Russell rassure, mĂȘme si le souci rĂ©current de direction demeure prĂ©occupant. Le rythme pur n’était pas toujours au rendez-vous sur la totalitĂ© d’un relais, mais l’équipe a capitalisĂ© sur ses points forts. La prestation d’Antonelli, pĂ©nalitĂ© comprise, est trĂšs encourageante : partir tĂŽt sur des durs et tenir la corde jusqu’au damier avec une cadence stable est une forme d’examen rĂ©ussi sur le plan de la gestion de course.

Ferrari, de son cĂŽtĂ©, a montrĂ© des Ă©clairs mais pas le tranchant nĂ©cessaire pour peser sur le podium. Leclerc et Sainz ont manquĂ© d’une poignĂ©e de dixiĂšmes cruciaux en fin de relais pour transformer leurs opportunitĂ©s. CĂŽtĂ© Racing Bulls, Hadjar a brillĂ© par sa constance tandis que Lawson, aprĂšs les dĂ©gĂąts initiaux, a vu l’embellie s’évanouir. Chez Williams, la journĂ©e d’Albon s’est brisĂ©e sur l’incident et la sanction ; un dimanche Ă  oublier, mais riche d’enseignements.

Championnats: Norris agrandit l’écart, Verstappen reste dans la course 🏁

En termes de points, cette manche compte double dans l’histoire de la saison. Norris accroĂźt son avance en tĂȘte du championnat, malgrĂ© une victoire de Verstappen. Oscar Piastri se retrouve Ă  30 points du leader, tandis que Verstappen pointe Ă  42 unitĂ©s. Des Ă©carts significatifs, certes, mais pas rĂ©dhibitoires alors que le calendrier entre dans sa phase dĂ©cisive et que les marges d’exploitation des voitures Ă©voluent avec les derniĂšres Ă©volutions techniques.

Pour McLaren, l’objectif est clair : continuer Ă  verrouiller les podiums et neutraliser les grands soirs adverses. Pour Red Bull, la mission est simple d’apparence mais redoutable Ă  exĂ©cuter : enchaĂźner les victoires tout en forçant Norris Ă  la faute. Et pour Mercedes, ce podium jumelĂ© Ă  la prestation d’Antonelli ouvre une porte : si la fiabilitĂ© et l’équilibre de la W16 progressent, la fin de saison peut devenir un terrain de chasse aux gros points.

Enfin, dans le ventre mou, chaque point grattĂ© aujourd’hui a un prix. Hadjar s’affirme petit Ă  petit, HĂŒlkenberg continue d’optimiser, Hamilton fait parler l’expĂ©rience et les dĂ©parts sous haute tension Ă©crivent la hiĂ©rarchie du milieu, course aprĂšs course. La prochaine Ă©preuve au Qatar, avec la pĂ©nalitĂ© de grille infligĂ©e Ă  Bortoleto, promet d’ajouter un nouveau chapitre aux batailles stratĂ©giques.

Les clĂ©s tactiques Ă  retenir 📌

Trois Ă©lĂ©ments rĂ©sument l’esprit de ce Grand Prix de Las Vegas 2025 :

1) La fenĂȘtre pneus/neutralisations a tout dirigĂ©. Ceux qui ont rĂ©activĂ© vite (Verstappen, Antonelli) ont maximisĂ© leurs relais et leurs entrĂ©es/sorties de stands. Ceux qui ont hĂ©sitĂ© un tour ont payĂ© cash.

2) La gestion carburant a remodelĂ© l’écart final. Norris a sacrifiĂ© le chrono en fin de course pour sauver la marge sur Russell et s’assurer le capital points. Ce choix, en apparence conservateur, est celui des Ă©quipes qui jouent un championnat sur la durĂ©e.

3) L’undercut bien timĂ© reste une arme absolue. Piastri l’a dĂ©montrĂ© face aux Ferrari : dans un air propre, avec un tour de chauffe agressif, l’avantage cumulĂ© peut valoir plusieurs positions, surtout sur un tracĂ© aux tempĂ©ratures capricieuses.

À l’arrivĂ©e, le tableau est clair : Verstappen gagne avec panache et mĂ©thode, Norris se rapproche un peu plus de son rĂȘve mondial, Russell sauve les meubles avec un podium prĂ©cieux, et Piastri s’offre une P4 au goĂ»t de victoire tactique. Au milieu, des points arrachĂ©s et de la frustration maĂźtrisĂ©e ; devant, une lutte psychologique et stratĂ©gique qui s’intensifie Ă  l’approche du sprint final de la saison.

Dans la lumiĂšre de Las Vegas, la Formule 1 a rappelĂ© sa plus grande leçon : la vitesse fait la diffĂ©rence sur un tour, mais ce sont la patience, la rigueur et le courage qui Ă©crivent les victoires durables. Rendez-vous au prochain Grand Prix pour un nouveau jet de dĂ©s — et que le meilleur lise la course avec luciditĂ© et audace. ✹

Et puisque Vegas attise les rĂȘves: la mythique McLaren F1 se rapproche via LOA/LLD, garanties et achat Ă  distance, avec Joinsteer — votre pole position du leasing.

Joinsteer, votre marketplace automobile

Joinsteer scanne toute l’Europe pour trouver LE vĂ©hicule de vos rĂȘves et vous le dĂ©livrer dans les meilleures conditions.
Visiter la marketplace