Las Vegas FP3 2025 : Russell s’embrase, Verstappen en chasse, McLaren cale đŸ”„

Russell bat Verstappen lors de la FP3 à Las Vegas, les McLaren les plus lentes de la séance

Sous les nĂ©ons de la Strip et un ciel capricieux, la derniĂšre sĂ©ance d’essais libres du Grand Prix de Las Vegas 2025 a offert un scĂ©nario aux multiples rebondissements. George Russell a placĂ© sa Mercedes au sommet de la feuille des temps au tout dernier instant, en 1m34.054s, tandis que Max Verstappen semblait en passe d’aller plus vite encore avant de filer tout droit dans l’échappatoire du virage 14. Et si le duel Mercedes–Red Bull a rythmĂ© la fin de sĂ©ance, l’autre fait marquant a Ă©tĂ© la mĂ©forme totale de McLaren : Oscar Piastri et Lando Norris ont terminĂ© aux deux derniĂšres places, avec des soucis de mise en tempĂ©rature et une alerte Ă©lectrique pour Norris qui a stoppĂ© net son effort. Le tout sur une piste froide (environ 13°C), humide en dĂ©but de session, puis en Ă©volution constante au fil des tours. Autrement dit, une FP3 parfaite pour brouiller les cartes avant des qualifications cruciales.

Le contexte a façonnĂ© la hiĂ©rarchie. Au dĂ©but, les pneus intermĂ©diaires Ă©taient rois, puis les slicks ont repris le dessus dans les vingt derniĂšres minutes, quand la piste est enfin entrĂ©e dans la bonne fenĂȘtre d’adhĂ©rence. Dans ce sprint final, la gestion du tour de prĂ©paration, la recherche d’un tour clair et la capacitĂ© Ă  monter les pneus en tempĂ©rature ont fait la diffĂ©rence. RĂ©sultat : des Ă©carts atypiques, avec Alex Albon troisiĂšme Ă  plus de huit dixiĂšmes, et un peloton comprimĂ© derriĂšre. À Las Vegas, l’adrĂ©naline est monnaie courante ; en FP3, elle s’est transformĂ©e en avantage chronomĂ©trique pour ceux qui ont su apprivoiser une piste Ă  la fois glissante et piĂ©geuse.

Conditions piĂ©geuses et stratĂ©gie pneus đŸ§ŠđŸŽïž

La sĂ©ance a dĂ©marrĂ© sur une piste encore humide par endroits, suite Ă  des averses tombĂ©es plus tĂŽt sur la Strip. Les premiĂšres tentatives se sont faites en pneus intermĂ©diaires, avec un niveau d’adhĂ©rence limitĂ© et une tempĂ©rature d’asphalte plafonnant autour de 13°C. Sur un tracĂ© aussi particulier que Las Vegas, avec ses longues lignes droites et ses freinages appuyĂ©s, la mise en tempĂ©rature des gommes est un exercice dĂ©licat : sans Ă©nergie latĂ©rale suffisante dans les virages, les slicks peinent Ă  atteindre la bonne fenĂȘtre, et le moindre excĂšs d’optimisme se paye par du sous-virage au point de corde et du patinage Ă  la rĂ©accĂ©lĂ©ration.

Lando Norris a Ă©tĂ© le premier Ă  tenter le pari des slicks dans la deuxiĂšme moitiĂ© de sĂ©ance. McLaren lui a demandĂ© de prendre « zĂ©ro risque », et le message s’entendait dans le vrombissement des roues arriĂšre : le grip n’était pas encore au rendez-vous. Il a fallu plusieurs tours consĂ©cutifs pour gĂ©nĂ©rer assez d’énergie dans la carcasse et la bande de roulement. Ce n’est que dans les vingt derniĂšres minutes que les temps rĂ©alisĂ©s en slicks ont supplantĂ© les tours de rĂ©fĂ©rence en intermĂ©diaires, au fur et Ă  mesure que la trajectoire sĂ©chait et que les pilotes pilaient au millimĂštre pour maximiser la tempĂ©rature des pneus sans les faire surchauffer.

Dans ce contexte, la clĂ© n’était pas seulement de chausser les slicks, mais de planifier un enchaĂźnement intelligent : un tour d’installation pour Ă©valuer l’adhĂ©rence, un tour de prĂ©paration intensif pour charger les gommes (avec des accĂ©lĂ©rations progressives et des freinages calibrĂ©s pour chauffer disques et carcasses), puis un tour lancĂ© au moment opportun, loin du trafic. La moindre perturbation — drapeau jaune, refroidissement des pneus, aspiration mal maĂźtrisĂ©e — pouvait ruiner l’effort. Les Ă©quipes qui ont compromis le nombre de tours de prĂ©paration ont souvent manquĂ© la fenĂȘtre de performance, et l’écart s’est vu instantanĂ©ment au chrono.

Mercedes frappe fort, Red Bull rĂ©plique ⚔

George Russell a survolĂ© la fin de sĂ©ance au volant d’une Mercedes visiblement Ă  l’aise dans ces conditions. Son 1m34.054s est tombĂ© juste aprĂšs l’apparition du drapeau Ă  damier, preuve que la piste s’amĂ©liorait tour aprĂšs tour. La W16 a montrĂ© un Ă©quilibre convaincant au freinage et dans les sĂ©quences d’appuis moyens, avec une motricitĂ© solide Ă  la rĂ©accĂ©lĂ©ration. Russell a su en tirer la quintessence, notamment dans le dernier secteur, oĂč la confiance au freinage et la capacitĂ© Ă  remettre les gaz tĂŽt font gagner de prĂ©cieux centiĂšmes.

Max Verstappen, lui, semblait en mesure d’aller plus vite encore. PortĂ© par une Red Bull affĂ»tĂ©e en vitesse de pointe et en efficacitĂ© aĂ©rodynamique Ă  faible traĂźnĂ©e, le triple champion a claquĂ© des partiels impressionnants avant de rallier l’échappatoire du virage 14, annihilant un tour qui pouvait menacer la pole virtuelle de Russell. Il s’est finalement classĂ© deuxiĂšme Ă  0.227s. Yuki Tsunoda, pourtant briĂšvement en tĂȘte plus tĂŽt, a chutĂ© au 18e rang, signe que Red Bull explorait des configurations diffĂ©rentes entre ses deux monoplaces — hauteur de caisse et fenĂȘtres de mise en tempĂ©rature pouvant expliquer cette disparitĂ©.

DerriĂšre ce duo, Alex Albon a confirmĂ© la forme Ă©tincelante de Williams sur ce type de tracĂ© : troisiĂšme temps Ă  0.821s, un Ă©cart important certes, mais rĂ©vĂ©lateur surtout de l’énorme Ă©volution de piste et du caractĂšre « loterie » de cette FP3. Isack Hadjar s’est offert un superbe quatriĂšme chrono pour Racing Bulls, montrant une belle confiance au freinage et un talent certain pour manier une voiture nerveuse en conditions fraĂźches. Chez Ferrari, Lewis Hamilton a bouclĂ© la sĂ©ance cinquiĂšme, pendant que Charles Leclerc se contentait de la 15e place, la Scuderia payant sans doute un timing moins opportun et des difficultĂ©s de mise en tempĂ©rature sur la premiĂšre tentative en slicks. À noter Ă©galement la solide P6 de Kimi Antonelli, preuve que Mercedes a trouvĂ© un compromis efficace et rĂ©pĂ©table entre appuis et rĂ©sistance Ă  l’avancement.

McLaren en panne de rythme et de fiabilitĂ© 😬

Les feux Ă©taient au vert pour un grand numĂ©ro de McLaren, mais la rĂ©alitĂ© fut bien plus sombre. Oscar Piastri, 19e Ă  2.969s, n’a jamais semblĂ© parvenir Ă  faire travailler ses pneus tendres dans la fenĂȘtre idĂ©ale. L’Australien a regagnĂ© les stands et n’en est plus ressorti, la voiture semblant capricieuse au moment crucial. Lando Norris, leader du championnat et trĂšs Ă  l’aise dans la premiĂšre phase sur intermĂ©diaires, a lui aussi vu sa progression s’interrompre net. AprĂšs un tour avortĂ©, il est rentrĂ© pour ne jamais repartir : sa monoplace a Ă©tĂ© repoussĂ©e au garage par des mĂ©caniciens gantĂ©s, Ă©voquant une suspicion de problĂšme Ă©lectrique.

Le constat est double : sur piste froide, la McLaren a une fenĂȘtre d’exploitation Ă©troite, notamment Ă  l’arriĂšre, et la fiabilitĂ© s’est invitĂ©e dans l’équation au pire moment. Si le rythme de fond de la voiture reste redoutable depuis le dĂ©but de saison, le dĂ©fi Ă  Las Vegas consiste Ă  crĂ©er la bonne Ă©nergie dans les gommes sans dĂ©grader la surface, tout en synchronisant la montĂ©e en tempĂ©rature des freins et de la batterie. Pour les qualifications, l’écurie papaye devra peaufiner le tour de prĂ©paration (pression des pneus, gestion de l’ERS, choix de l’aspiration sur la grande ligne droite) et peut-ĂȘtre accepter de perdre un peu de pic de performance pour gagner en constance sur deux tentatives. La capacitĂ© de Norris et Piastri Ă  rĂ©agir en Q1-Q2, avec d’éventuelles amĂ©liorations de rĂ©glage, conditionnera la suite de leur week-end.

Milieu de peloton: surprises et resserrement extrĂȘme 🎯

Le peloton s’est montrĂ© d’une densitĂ© saisissante, avec des surprises Ă  chaque relais. Alex Albon a tirĂ© le meilleur du package Williams, oĂč la faible traĂźnĂ©e et la vitesse de pointe payent cash Ă  Las Vegas. DerriĂšre lui, Isack Hadjar a brillĂ© au quatriĂšme rang, tandis que Liam Lawson s’est installĂ© en septiĂšme position, confirmant la bonne tenue gĂ©nĂ©rale de Racing Bulls. Chez Aston Martin, Lance Stroll et Fernando Alonso ont sĂ©curisĂ© les 8e et 9e places, un duo de solides rĂ©fĂ©rences qui a bien manƓuvrĂ© au moment oĂč la piste offrait le plus de grip. Pierre Gasly complĂšte le top 10 avec une Alpine propre et sans erreur, ce qui, dans ces conditions, vaut cher.

La lecture des Ă©carts est parlante : Albon pointe Ă  prĂšs de huit dixiĂšmes de Russell, et l’intervalle sĂ©parant Hadjar (P4) de Leclerc (P15) est du mĂȘme ordre, couvrant un large Ă©ventail de performances thĂ©oriques. En vĂ©ritĂ©, la hiĂ©rarchie de cette FP3 est autant la photographie d’un niveau de performance brut que le reflet d’un timing rĂ©ussi. Un tour propre, sans trafic, avec le bon niveau de tempĂ©rature et une batterie pleine, pouvait valoir jusqu’à une seconde par rapport Ă  un effort perturbĂ©. Dans ce contexte, les habituĂ©s des circuits urbains — capables d’attaquer juste ce qu’il faut entre les murs — ont souvent fait la diffĂ©rence.

Ce que cela change pour les qualifications et la course 🧠

Pour la sĂ©ance de qualifications, l’enjeu principal sera la mise en tempĂ©rature des pneus avant la premiĂšre zone de freinage forte, condition sine qua non pour dĂ©clencher le grip mĂ©canique. Cela passe par un out-lap Ă©nergique, bien calibrĂ©, sans rester coincĂ© derriĂšre une voiture lente. L’aspiration sur la Strip peut offrir trois Ă  quatre dixiĂšmes, mais elle complique aussi le refroidissement de l’essieu avant ; on peut gagner en vitesse de pointe et perdre en appui au moment dĂ©cisif. Il faudra donc choisir : prendre un « tow » mesurĂ©, ou prĂ©fĂ©rer l’air libre pour stabiliser la voiture dans les virages lents.

Mercedes et Red Bull semblent dĂ©tenir un lĂ©ger avantage, mais l’intervalle reste mouvant. Un Verstappen libĂ©rĂ© de toute erreur peut menacer Russell, surtout si la Red Bull parvient Ă  mieux enclencher ses pneus en mode attaque. Ferrari a des cartouches, particuliĂšrement avec Hamilton rĂ©gulier sur le freinage tardif, tandis que Leclerc devra capitaliser sur l’évolution de piste et un relais propre. Williams jouera sa carte vitesse, Alpine la constance, Aston Martin l’expĂ©rience. McLaren, enfin, aura pour mission de retrouver un fonctionnement stable : deux tours lancĂ©s consĂ©cutifs pourraient devenir la tactique gagnante pour gĂ©nĂ©rer la tempĂ©rature qui a manquĂ© en FP3.

À noter aussi, la sĂ©curitĂ© de la piste : aucune rĂ©pĂ©tition du problĂšme de plaque d’égout qui avait perturbĂ© la veille l’EL2. Les autoritĂ©s ont confirmĂ© avoir inspectĂ© et sĂ©curisĂ© les couvercles sensibles sur la voie publique et le tracĂ©, gage de fiabilitĂ© opĂ©rationnelle pour la suite du week-end. Avec une piste plus « verte » que d’ordinaire et des tempĂ©ratures basses, la course pourrait se jouer sur la gestion des gommes arriĂšres et la capacitĂ© Ă  conserver l’adhĂ©rence sur relais longs, notamment si une voiture de sĂ©curitĂ© bouscule les stratĂ©gies.

Focus pilote par pilote 🔍

George Russell (Mercedes) — Magnifique timing et exĂ©cution irrĂ©prochable. Il a su enclencher la tempĂ©rature idĂ©ale prĂ©cisĂ©ment quand la piste le permettait. Sa confiance au freinage et sa propretĂ© dans les enchaĂźnements lents ont fait la diffĂ©rence. Pour les qualifications, il semble avoir un petit coussin de performance, Ă  condition de rĂ©pĂ©ter le tour sans trafic.

Max Verstappen (Red Bull) — Les secteurs s’annonçaient prometteurs avant la sortie dans l’échappatoire du T14. La vitesse de pointe et la stabilitĂ© au freinage sont lĂ , tout comme l’explosivitĂ© en S1. Si Red Bull affine encore la fenĂȘtre de pneus, la pole est jouable. Sa marge d’attaque demeure Ă©levĂ©e, mais il devra Ă©viter le surpilotage sur piste froide.

Alex Albon (Williams) — P3 et une voiture rapide en ligne droite : l’ADN Williams s’exprime pleinement Ă  Las Vegas. La gestion du tour de prĂ©paration sera cruciale en Q3 potentielle : un premier secteur bien lancĂ©, sans blocage de roue, peut lui ouvrir la voie d’une premiĂšre ou deuxiĂšme ligne surprise.

Isack Hadjar (Racing Bulls) — Serein, incisif, et trĂšs solide sur les freinages tardifs. Son quatriĂšme temps parle pour lui. En qualifications, la capacitĂ© Ă  rester dans la fenĂȘtre optimale sans la dĂ©passer sera vitale. Il a l’air d’y parvenir avec naturel.

Lewis Hamilton (Ferrari) — CinquiĂšme avec une Ferrari qui semble parfois capricieuse dans la mise en tempĂ©rature, mais l’expĂ©rience a payĂ©. S’il synchronise parfaitement les freins et les pneus au tour de sortie, il peut prĂ©tendre au top 4. La course pourrait lui sourire grĂące Ă  sa douceur de pilotage sur longs relais.

Kimi Antonelli (Mercedes) — P6 et une grande maturitĂ©. Il exploite un package performant sans en surextraire la gomme. Il devrait ĂȘtre une menace rĂ©guliĂšre pour un top 6 en qualifications, avec un potentiel d’ascension en cas de tour propre et d’évolution favorable de la piste.

Liam Lawson (Racing Bulls) — SeptiĂšme, rĂ©gulier, prĂ©cis. Il aime les conditions dĂ©licates et cela se voit. Sa gestion de l’ERS et sa discipline sur la trajectoire pourraient payer gros au moment critique de la Q2 et de la Q3.

Lance Stroll et Fernando Alonso (Aston Martin) — Le duo 8e/9e illustre un chĂąssis bien Ă©quilibrĂ© et une bonne lecture de piste. Avec un zeste d’aspiration bien placĂ©, l’un comme l’autre peut s’inviter aux premiĂšres lignes de la grille Ă©largie.

Pierre Gasly (Alpine) — Solide 10e, avec une voiture qui rĂ©pond aux corrections sans piĂšge. En optimisant la tempĂ©rature des freins sur l’out-lap, il peut encore gratter deux ou trois dixiĂšmes et viser le cƓur du top 10 en qualifs.

Charles Leclerc (Ferrari) — 15e, frustrant au regard du potentiel. Un mauvais sĂ©quencement et peut-ĂȘtre une fenĂȘtre pneus manquĂ©e. Son plan pour les qualifs doit ĂȘtre limpide : piste libre, batterie pleine, et deux tentatives consĂ©cutives pour assurer la montĂ©e en tempĂ©rature.

Classement complet de la FP3 đŸ§Ÿ

1 George Russell (Mercedes) 1m34.054s
2 Max Verstappen (Red Bull) +0.227s
3 Alex Albon (Williams) +0.821s
4 Isack Hadjar (Racing Bulls) +1.115s
5 Lewis Hamilton (Ferrari) +1.215s
6 Kimi Antonelli (Mercedes) +1.331s
7 Liam Lawson (Racing Bulls) +1.384s
8 Lance Stroll (Aston Martin) +1.479s
9 Fernando Alonso (Aston Martin) +1.486s
10 Pierre Gasly (Alpine) +1.508s
11 Ollie Bearman (Haas) +1.532s
12 Carlos Sainz (Williams) +1.608s
13 Gabriel Bortoleto (Sauber) +1.684s
14 Esteban Ocon (Haas) +1.763s
15 Charles Leclerc (Ferrari) +1.854s
16 Franco Colapinto (Alpine) +2.251s
17 Nico Hulkenberg (Sauber) +2.554s
18 Yuki Tsunoda (Red Bull) +2.613s
19 Oscar Piastri (McLaren) +2.969s
20 Lando Norris (McLaren) +3.058s

ClĂ©s techniques du Strip de Las Vegas 🏁

Le Circuit de Las Vegas mixe de longues lignes droites et des zones de freinage appuyĂ©, sur un revĂȘtement lisse qui refroidit rapidement la gomme. On y roule avec peu d’appui pour maximiser la vitesse de pointe, ce qui exige une voiture trĂšs stable au freinage et rĂ©active Ă  basse vitesse. Les rĂ©glages de hauteur de caisse influencent le maintien de l’assiette sur les grosses compressions et la tendance au marsouinage. Un peu plus d’assiette arriĂšre peut aider la motricitĂ© Ă  la rĂ©accĂ©lĂ©ration, mais induire du sous-virage dans les courbes lentes.

La gestion de l’énergie est tout aussi cruciale. Avec de longues pleines charges, la rĂ©cupĂ©ration d’énergie au freinage doit ĂȘtre calibrĂ©e pour ne pas perturber la stabilitĂ©. Un ERS bien synchronisĂ© permet de maximiser l’accĂ©lĂ©ration en sortie et de conserver les pointes sur la grande ligne droite. Les freins, trĂšs sollicitĂ©s et exposĂ©s Ă  l’air froid, risquent le glaçage si la montĂ©e en tempĂ©rature n’est pas progressive ; d’oĂč ces out-laps nerveux oĂč les pilotes alternent freinages francs et accĂ©lĂ©rations mesurĂ©es pour tout mettre dans la bonne fenĂȘtre.

Enfin, le facteur trafic n’est jamais neutre en ville. L’aspiration peut faire gagner du temps, mais un sillage trop proche refroidit l’avant et compromet l’attaque au point de corde. À Las Vegas, l’art consiste Ă  viser un delta de distance idĂ©al : assez loin pour conserver l’appui, assez prĂšs pour profiter d’un bonus de vitesse. Ceux qui maĂźtrisent cette mesure fine rĂ©coltent les dividendes en qualifications et Ă©conomisent leur gomme en course.

Conclusion ✹

Cette FP3 a rappelĂ© une vĂ©ritĂ© simple : dans l’arĂšne de Las Vegas, la prĂ©cision bat la prĂ©cipitation. Russell a signĂ© la note parfaite au dernier accord, Verstappen a rĂ©vĂ©lĂ© une marge intimidante malgrĂ© l’erreur, et le peloton s’est serrĂ© au rythme d’une piste en perpĂ©tuelle mĂ©tamorphose. Les qualifications s’annoncent Ă©lectriques et la course, stratĂ©gique. Sous les nĂ©ons, la vitesse n’est rien sans maĂźtrise : c’est en restant calme au milieu du chaos que l’on transforme un tour volatil en un moment de gloire durable.

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