Norris bat Verstappen pour la pole lors d'une qualification humide Ă  Las Vegas

Dans une nuit de Las Vegas transformĂ©e par la pluie, la sĂ©ance de qualification du Grand Prix de Formule 1 2025 a livrĂ© un spectacle Ă©lectrique. Lando Norris a signĂ© une pole position magistrale, la troisiĂšme de rang, en domptant des conditions changeantes et la pression d’un Max Verstappen toujours menaçant. Les lumiĂšres du Strip ont scintillĂ© sur un asphalte piĂ©geux, avec un premier acte dominĂ© par les pneus pluie extrĂȘmes avant un basculement dĂ©cisif vers les intermĂ©diaires en Q3. Au bout d’un dernier tour nerveux, Norris a creusĂ© un Ă©cart de 0"323, confirmant sa forme Ă©tincelante et plaçant McLaren au centre de la scĂšne avant un Grand Prix qui s’annonce stratĂ©gique et imprĂ©visible.

Cette qualification a bouleversĂ© les hiĂ©rarchies. Les McLaren, Ă  la peine en EL3 (19e et 20e), ont trouvĂ© dans l’humiditĂ© un levier de performance inattendu. Si Verstappen a semblĂ© plus Ă  l’aise sur l’extrĂȘme pluie en Q1 et Q2, le passage aux intermĂ©diaires a redonnĂ© l’avantage Ă  Norris au moment le plus crucial. DerriĂšre, Carlos Sainz a propulsĂ© Williams sur la deuxiĂšme ligne avec une performance d’orfĂšvre, pendant que Mercedes a vu George Russell passer de l’euphorie Ă  la frustration, signalant un souci de direction assistĂ©e au pire moment. Et dans la zone rouge, la Q1 a jouĂ© les arbitres impitoyables, Ă©liminant notamment Lewis Hamilton, Kimi Antonelli et Yuki Tsunoda, dans un chaos de derniers tours, de feux et d’incidents Ă©vitables.

Voici le récit complet et les clés pour comprendre comment Las Vegas a redistribué les cartes, et pourquoi cette pole de Norris pourrait peser lourd dans la course et au championnat.

Norris, maĂźtre de la nuit et de la pluie đŸŒ§ïžđŸ

Lando Norris a signĂ© une prestation de patron. Dans la fenĂȘtre Ă©troite d’adhĂ©rence offerte par la piste dĂ©trempĂ©e, l’Anglais a maĂźtrisĂ© le timing, la tempĂ©rature des pneus et l’art de la mise en rythme. Sur intermĂ©diaires en Q3, il a enchaĂźnĂ© des secteurs initiaux Ă©tourdissants, creusant une marge considĂ©rable sur ses adversaires. MĂȘme un lĂ©ger moment dans le dernier secteur de son ultime tentative — qui l’a obligĂ© Ă  lever — n’a pas suffi Ă  compromettre un tour dĂ©jĂ  irrattrapable. Au drapeau Ă  damier, l’avantage Ă©tait net : 0"323 sur Verstappen. Une marge qui, dans ces conditions, traduit autant la confiance que la capacitĂ© Ă  « lire » la piste au mĂštre prĂšs.

Le contraste avec les essais libres 3 est saisissant. LĂ  oĂč McLaren semblait engluĂ©e tout au fond du classement, l’évolution des conditions a jouĂ© en sa faveur. La clé ? Une voiture dotĂ©e d’un excellent Ă©quilibre mĂ©canique et d’une plateforme aĂ©rodynamique stable Ă  vitesse moyenne, cruciale lorsqu’il faut mĂ©nager ses freinages et s’appuyer sur un grip prĂ©caire. Les ingĂ©nieurs de Woking ont Ă©galement bien jugĂ© la fenĂȘtre des pneus intermĂ©diaires : suffisamment chauffĂ©s pour gĂ©nĂ©rer du grip, sans les surmener dans les zones plus sĂšches qui commençaient Ă  apparaĂźtre en fin de Q3.

Oscar Piastri, cinquiĂšme, peut nourrir des regrets. Il a dĂ» lever le pied sous drapeau jaune au virage 12 sur son ultime tentative, au moment mĂȘme oĂč il cherchait Ă  amĂ©liorer. Une explication houleuse avec Isack Hadjar dans ce secteur l’a envoyĂ© dans l’échappatoire et a ruinĂ© ses chances de se hisser plus haut. MalgrĂ© cela, le rythme de la McLaren est tangible : les deux voitures semblaient en mesure de verrouiller la premiĂšre ligne sans cet incident.

Pour Norris, cette pole a une valeur psychologique immense. Elle valide sa montĂ©e en puissance et accentue son leadership au championnat. Surtout, elle le place dans la meilleure position possible pour gĂ©rer l’ouverture de course si la mĂ©tĂ©o reste capricieuse. À Las Vegas, oĂč la piste Ă©volue vite et oĂč la tempĂ©rature chute la nuit, partir en tĂȘte permet d’imposer son rythme, de sortir des turbulences et de dicter la stratĂ©gie de pneus. Si la course commence humide ou semi-humide, l’avantage de la vision claire et du contrĂŽle du pace pourrait ĂȘtre dĂ©cisif pour McLaren.

Verstappen rĂ©siste, mais Red Bull cale sur les intermĂ©diaires ⚡🐂

Max Verstappen a semblĂ© le plus solide sur la pleine pluie de Q1 et Q2, moment oĂč la Red Bull a tirĂ© profit d’un chĂąssis naturellement stable et d’une motricitĂ© exemplaire Ă  la remise des gaz. Mais lorsque la piste a franchi le seuil critique ouvrant la porte aux intermĂ©diaires, l’avantage s’est inversĂ©. Que s’est-il passé ? Plusieurs facteurs plausibles : un Ă©chauffement initial du pneu lĂ©gĂšrement en retard, une fenĂȘtre d’aileron avant plus sensible aux appuis mĂ©diums et, possiblement, une cartographie moteur adaptĂ©e au wet mais moins tranchante sur inters. RĂ©sultat, le NĂ©erlandais a signĂ© une rĂ©fĂ©rence provisoire
 aussitĂŽt balayĂ©e par le premier et le deuxiĂšme secteur supersoniques de Norris.

La deuxiĂšme place reste toutefois une position de force pour la course. Verstappen a montrĂ© une constance dans l’exĂ©cution et une capacitĂ© Ă  monter en puissance tour aprĂšs tour, mĂȘme quand la piste Ă©volue. En phase course, avec plus de carburant, l’ADN de la RB21 pourrait reprendre le dessus sur les longs relais, surtout si la trajectoire s’assĂšche par endroits sans ĂȘtre totalement sĂšche. Dans ces conditions hybrides, la gestion thermique des gommes et la traction Ă  basse vitesse — deux atouts traditionnels de Red Bull — prennent une importance disproportionnĂ©e.

À surveiller Ă©galement : la sensibilitĂ© de Red Bull aux rĂ©glages « wet bias » adoptĂ©s pour la qualif. Si l’équipe a poussĂ© certains curseurs (hauteur de caisse, ouverture de brake ducts, incidence aĂ©ro) pour sĂ©curiser le grip en pluie, il faudra veiller Ă  ne pas payer l’addition en course si l’adhĂ©rence remonte. Dans un Grand Prix oĂč la voiture de sĂ©curitĂ© a souvent son mot Ă  dire, Red Bull pourrait parier sur des undercuts agressifs ou, Ă  l’inverse, sur des relais longs pour exploiter les neutralisations. Une deuxiĂšme place sur la grille, sans la pression d’un dĂ©part cĂŽtĂ© sale trop marquĂ©, reste un tremplin pour viser la victoire.

Williams, Mercedes et Aston Martin : fortunes mĂȘlĂ©es au cƓur du Strip đŸŽČ🚗

Carlos Sainz a livrĂ© une performance solide pour Williams avec une troisiĂšme place qui vaut de l’or. La FW en configuration pluie s’est montrĂ©e vive Ă  l’avant et franche sur les appuis, offrant Ă  l’Espagnol la confiance nĂ©cessaire dans les enchaĂźnements Ă  moyenne vitesse. Une enquĂȘte des commissaires plane toutefois sur lui pour une « rĂ©intĂ©gration dangereuse » devant Lance Stroll en Q1, incident qui a forcĂ© le pilote Aston Martin Ă  adapter sa trajectoire au virage 5. Si une sanction devait tomber, elle redistribuerait les lignes de dĂ©part et pourrait offrir une ouverture Ă  Mercedes. Quoi qu’il advienne, le rythme de Sainz sur un tour a posĂ© un marqueur fort, confirmant la montĂ©e en rĂ©gime de Williams dans la deuxiĂšme moitiĂ© de saison.

Chez Mercedes, George Russell a dominĂ© Q1 et Q2, avant de retomber Ă  la quatriĂšme place, Ă  prĂšs de neuf dixiĂšmes de Norris, aprĂšs avoir signalĂ© un souci de direction assistĂ©e. Ce type d’ennui — ressenti particulier dans les zones lentes ou dans les compressions — suffit Ă  dĂ©coller le pilote de sa zone de confiance, surtout dans la pluie oĂč la finesse du volant dicte le grip. L’équipe a par ailleurs Ă©tĂ© convoquĂ©e par les commissaires pour un manquement administratif autour des feuilles de rĂ©glages soumises avant la qualification. Sur la piste, la W16 a nĂ©anmoins montrĂ© un bon potentiel sur les pneus pluie extrĂȘmes. Si la mĂ©tĂ©o bascule Ă  nouveau, Russell pourrait redevenir une menace dĂšs les premiers tours, Ă  condition que l’incident de direction soit rĂ©glĂ©.

McLaren a placĂ© Oscar Piastri en cinquiĂšme position, rĂ©sultat en deçà du potentiel affichĂ©. Sa mĂ©saventure sous drapeau jaune au virage 12, roue contre roue avec Isack Hadjar, a figĂ© son chrono. Il partagera la troisiĂšme ligne avec Liam Lawson, l’autre Racing Bulls, confirmant la bonne forme de la filiĂšre. Hadjar, justement, s’installe huitiĂšme, encadrĂ© par Fernando Alonso (7e) et Charles Leclerc (9e), avec Pierre Gasly (10e) bouclant le top 10 pour Alpine.

Le cas Aston Martin illustre l’importance du bon choix de pneus au bon moment. L’équipe verte a osĂ© les pneus pluie complets dĂšs l’ouverture de Q1, une dĂ©cision visionnaire qui a offert d’emblĂ©e du rythme Ă  Stroll et Alonso. Mais le passage aux intermĂ©diaires en fin de Q2 a moins souri Ă  Stroll : trop peu de tours pour amener le pneu dans sa fenĂȘtre optimale, et la sanction est tombĂ©e avec une 12e place, tandis qu’Alonso s’est faufilĂ© en septiĂšme position. Dans une course oĂč la piste peut « sĂ©cher » par plaques, Aston Martin aura besoin d’une stratĂ©gie opportuniste pour convertir ce rythme par intermittence en points massifs.

Q1 sous tension : Hamilton piĂ©gĂ© et rebondissements en sĂ©rie đŸššâ±ïž

La premiĂšre phase de qualification a Ă©tĂ© implacable. Trois grands noms y ont laissĂ© des plumes : Kimi Antonelli, Yuki Tsunoda et, surprise, Lewis Hamilton. Le septuple champion a franchi la ligne juste avant le damier pour tenter un dernier tour, mais a levĂ© le pied aprĂšs avoir interprĂ©tĂ© le signal lumineux « rouge » comme la fin effective de la sĂ©ance. Une confusion coĂ»teuse, d’autant qu’il avait dĂ©jĂ  accrochĂ© un plot au dĂ©but du complexe des virages 14 Ă  16, venu se loger sous l’aileron avant. Ce double contretemps a anĂ©anti ses chances de remonter au classement : Hamilton s’élancera 20e au volant de sa Ferrari.

Alex Albon a terminĂ© au mur dans son dernier tour de Q1, avec une suspension avant droite endommagĂ©e. Le pilote Williams Ă©tait de toute façon en difficultĂ© et n’aurait pas Ă©chappĂ© Ă  l’élimination (16e). À ses cĂŽtĂ©s dans la zone d’ombre, Gabriel Bortoleto (18e, Sauber) n’a pas trouvĂ© la fenĂȘtre de performance, tout comme Antonelli (17e, Mercedes), qui dĂ©couvre encore les finesses d’une F1 prĂȘte Ă  mordre sous la pluie. Yuki Tsunoda (19e, Red Bull) a Ă©galement chutĂ©, preuve que mĂȘme les tops machines se font piĂ©ger quand l’adhĂ©rence devient alĂ©atoire.

Au cƓur de cette loterie trĂšs ordonnĂ©e, une vĂ©ritĂ© demeure : la pluie rĂ©compense la luciditĂ© et le feeling autant que la vitesse pure. Les pilotes qui ont su construire leur tour avec patience — montĂ©e en tempĂ©rature progressive, trajectoires propres, freinages modulĂ©s — ont Ă©mergĂ©. Ceux qui ont tentĂ© le tout pour le tout trop tĂŽt ont payĂ© cash. Dans cette optique, la lecture des zones de grip par Russell, l’expĂ©rience d’Alonso et la gestion clinique de Norris ont fait une vraie diffĂ©rence.

Qu’attendre de la course ? Si la mĂ©tĂ©o reste incertaine, les dĂ©cisions sur l’undercut et le passage d’un type de pneu Ă  l’autre (intermĂ©diaires vers slicks, ou l’inverse en cas d’averse tardive) seront dĂ©cisives. La voiture de sĂ©curitĂ© — frĂ©quente Ă  Las Vegas — peut rebattre les cartes : un arrĂȘt « gratuit » dans le bon tour se transforme souvent en jackpot. Les Ă©curies qui garderont une marge sur la pression des pneus, l’ouverture des Ă©copes de freins et l’angle d’aileron pour s’adapter au dernier moment tireront profit de l’incertitude. Et au milieu de tout cela, la gestion du trafic — particuliĂšrement avec les trains DRS une fois la piste sĂšche — sera un art en soi.

Résultats de la qualification

  • 1. Lando Norris (McLaren)
  • 2. Max Verstappen (Red Bull)
  • 3. Carlos Sainz (Williams)
  • 4. George Russell (Mercedes)
  • 5. Oscar Piastri (McLaren)
  • 6. Liam Lawson (Racing Bulls)
  • 7. Fernando Alonso (Aston Martin)
  • 8. Isack Hadjar (Racing Bulls)
  • 9. Charles Leclerc (Ferrari)
  • 10. Pierre Gasly (Alpine)
  • 11. Nico HĂŒlkenberg (Sauber)
  • 12. Lance Stroll (Aston Martin)
  • 13. Esteban Ocon (Haas)
  • 14. Ollie Bearman (Haas)
  • 15. Franco Colapinto (Alpine)
  • 16. Alex Albon (Williams)
  • 17. Kimi Antonelli (Mercedes)
  • 18. Gabriel Bortoleto (Sauber)
  • 19. Yuki Tsunoda (Red Bull)
  • 20. Lewis Hamilton (Ferrari)

Au-delĂ  du classement brut, plusieurs dynamiques mĂ©ritent d’ĂȘtre soulignĂ©es pour prĂ©parer la course. D’abord, la trajectoire Ă©volutive du circuit. À Las Vegas, la surface offre un grip capricieux : fraĂźche la nuit, peu abrasive, parfois granuleuse hors trajectoire. Cela signifie que les pneus peuvent passer de « glacĂ©s » Ă  « surchauffĂ©s » en quelques boucles si la fenĂȘtre n’est pas parfaitement gĂ©rĂ©e. McLaren a semblĂ© mieux contenir cette variabilitĂ© sur les intermĂ©diaires, tandis que Red Bull a dominĂ© sur l’extrĂȘme pluie. Si une averse tardive rĂ©apparaĂźt le jour de course, l’avantage pourrait Ă  nouveau pivoter.

Ensuite, la bataille du milieu de grille promet d’ĂȘtre haletante. Entre Lawson, Hadjar, Alonso et Leclerc, la densitĂ© du rythme est telle que l’undercut peut valoir deux Ă  trois positions si le trafic s’en mĂȘle. Alpine, avec Gasly dans les points provisoires et Colapinto au seuil du top 15, cherchera Ă  capitaliser sur une stratĂ©gie dĂ©calĂ©e, par exemple un premier relais plus long pour attraper une neutralisation. Sauber, malgrĂ© la bonne onziĂšme place d’HĂŒlkenberg, doit convertir ce potentiel en rythme de course, tandis que Haas a une carte Ă  jouer grĂące Ă  la gestion du graining sur longues distances — un paramĂštre crucial si la piste met du temps Ă  s’assĂ©cher.

Enfin, la zone des pĂ©nalitĂ©s et convocations reste un facteur X. Une dĂ©cision des commissaires concernant Sainz pourrait reconfigurer les deux premiĂšres lignes. MĂȘme chose cĂŽtĂ© Mercedes, oĂč la conformitĂ© administrative des feuilles de rĂ©glages a conduit l’équipe Ă  la direction de course. Dans un championnat oĂč chaque dĂ©tail compte, ces Ă©pisodes en coulisses peuvent avoir un impact direct sur le plateau et l’issue stratĂ©gique du premier relais.

Conclusion provisoire : la pole de Norris est un coup de massue psychologique et un atout stratĂ©gique majeur. Mais l’équation de Las Vegas reste ouverte. Verstappen part en chasseur, Williams peut surprendre, Mercedes a du rythme cachĂ© si tout rentre dans l’ordre, et Aston Martin guettera la moindre opportunitĂ©. Dans la pluie comme dans le clair-obscur de la nuit du Nevada, la F1 2025 continue d’offrir un scĂ©nario Ă  suspense oĂč la finesse et l’audace feront la diffĂ©rence.

Une chose est sĂ»re : sur ce circuit oĂč les lumiĂšres sont aveuglantes et la marge d’erreur minuscule, la victoire appartiendra Ă  ceux qui sauront garder la tĂȘte froide et le pied lĂ©ger. Et si la pluie revient Ă©crire le chapitre final, la pole de Norris pourrait bien ĂȘtre la premiĂšre note d’une symphonie parfaitement exĂ©cutĂ©e.

Que cette course nous le rappelle : briller, c’est savoir transformer l’adversitĂ© en opportunitĂ© — sur la piste comme dans la vie. ✹

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