Résultats des qualifications du Grand Prix de Las Vegas 2025 de Formule 1

Dans une séance de qualifications rendue piégeuse par la pluie sur le Strip de Las Vegas, Lando Norris s’est offert une pole position de prestige au Grand Prix de Las Vegas 2025. Au volant d’une McLaren incisive et parfaitement exploitée dans ces conditions délicates, le Britannique a arraché le meilleur temps sur son ultime tentative. Derrière lui, Max Verstappen place sa Red Bull en première ligne, tandis que Carlos Sainz hisse la Williams en troisième position, preuve que la fenêtre de performance était étroite et mouvante au fil des tours. La surprise du jour vient aussi d’Oscar Piastri, seulement cinquième, après avoir manqué l’instant idéal pour boucler son tour décisif.

Ce résultat rebat les cartes d’un week-end déjà imprévisible, avec une grille remaniée par les caprices de la météo et la difficulté d’allumer les pneus sur une surface urbaine particulièrement lisse. Les écarts se sont joués au millimètre, au cœur d’un tour à haute tension, où le courage sous la pluie, la précision dans le freinage et la capacité à faire monter les gommes dans la bonne fenêtre de température ont fait la différence. En toile de fond, la lutte pour le titre et les enjeux constructeurs promettent une course à rebondissements sur ce tracé ultra-rapide et techniquement exigeant.

Pole position magistrale de Lando Norris 🌧️🏁

Lando Norris a dompté l’humidité du Strip avec un mélange rare d’attaque et de finesse. Sur piste mouillée, l’adhérence est précaire et la ligne de course évolue d’un virage à l’autre. Le pilote McLaren a composé avec ces facteurs changeants pour livrer un tour de référence, particulièrement propre dans les zones de freinage tardif et dans les enchaînements rapides où le transfert de charge peut facilement rompre l’équilibre de la voiture.

La clé de sa pole tient d’abord à la qualité de la mise en température des pneus intermédiaires. Sur un circuit urbain comme Las Vegas, les longues lignes droites refroidissent les gommes, tandis que le freinage intense avant les chicanes et courbes serrées requiert une fenêtre thermique idéale pour éviter le blocage. Norris a calibré un out-lap intelligent, gardant de l’énergie dans les pneus sans les surchauffer. Résultat : un secteur final percutant, précisément là où les écarts ont été déterminants.

Le style de Norris, particulièrement doux à l’entrée, a également joué. Dans l’humide, la gestion de la pédale d’accélérateur et la finesse sur la direction empêchent la voiture de décrocher. Sa confiance au freinage lui a permis d’attaquer tard sans perte majeure de stabilité, signe d’une McLaren réglée pour garder un arrière sain tout en libérant l’avant dans les virages à moyenne vitesse. C’est dans cette zone que beaucoup ont perdu du temps ou commis des imprécisions.

Au-delà de la performance individuelle, cette pole illustre la progression de McLaren sur les circuits urbains. L’équipe a souvent brillé par sa capacité à optimiser le grip mécanique tout en conservant une bonne efficacité aérodynamique, un atout essentiel sur un tracé où les appuis doivent cohabiter avec une faible traînée pour les immenses lignes droites.

Enfin, le facteur mental ne doit pas être sous-estimé. Dans une séance où les temps s’effondraient tour après tour, Norris a gardé son calme, évité les erreurs, et livré l’effort au bon moment. La gestion de la pression – surtout lorsque les écarts se mesurent en quelques dixièmes – a pesé lourd. Cette pole lui donne un avantage stratégique énorme pour le départ, surtout si la piste reste délicate et que le placement sur la trajectoire propre devient vital.

McLaren, Red Bull et la bataille stratégique 🔧🧠

Ces qualifications ont été un cas d’école en matière de stratégie de tours lancés. Plusieurs équipes ont alterné entre des tours de préparation lents et des tours plus agressifs pour garder les pneus dans la bonne plage. Chez McLaren, la synchronisation a été presque parfaite pour Norris, tandis que Piastri a semblé se piéger dans le trafic et dans une fenêtre de piste moins favorable. Cela explique en partie pourquoi il ne s’est pas rapproché de son coéquipier au moment crucial.

Du côté de Red Bull, Max Verstappen a fait parler son sens de la limite sous la pluie pour sécuriser la première ligne. S’il a manqué la pole de peu, il s’est placé idéalement pour la course, avec une voiture rapide dans toutes les phases de la piste. Red Bull a souvent excellé dans la gestion de l’énergie des pneus intermédiaires et dans la clarté des calls stratégiques quand les conditions évoluent. La bataille à l’extinction des feux promet un duel tactique de haute volée entre la vitesse de pointe et la motricité à la réaccélération.

Sur le plan purement technique, l’équilibre en traction a été décisif. Les sorties de virage lentes, à Las Vegas, sont suivies de très longues phases à plein gaz. Les équipes ont cherché un compromis entre stabilité de l’arrière – pour conserver une trace propre et éviter le patinage – et capacité à générer de l’angle au milieu du virage. McLaren et Red Bull semblent avoir trouvé ce point d’équilibre, contrairement à certaines équipes qui ont trop protégé l’arrière au détriment de la rotation, perdant ainsi de précieuses fractions de seconde.

L’undercut et l’overcut joueront un rôle central en course si la piste sèche – et même sur piste changeante. Avec un asphalte urbain peu abrasif, les pneus peuvent tenir longtemps mais se refroidissent vite derrière le trafic. L’undercut pourrait être puissant si un pilote trouve de l’air propre et un tour de sortie clair. À l’inverse, en cas de neutralisation, ceux qui auront gardé un jeu de pneus frais se retrouveront avec un atout décisif au moment d’un sprint final.

Chez McLaren, la gestion du duo Norris–Piastri sera un élément clé. Il faudra arbitrer entre la protection de la tête de course et l’optimisation du résultat d’ensemble au championnat. Red Bull, de son côté, misera sur le démarrage incisif de Verstappen et sa science de la gestion des phases de course perturbées – un scénario fréquent à Las Vegas, où la probabilité de Safety Car n’est jamais négligeable sur sol humide.

Surprises, déceptions et héros du jour 🎯

La troisième place de Carlos Sainz avec Williams est l’une des grandes histoires de cette séance. La structure de Grove confirme ses progrès sur le plan mécanique et dans la qualité de préparation des tours en conditions précaires. Sainz a capitalisé sur un tour limpide, en limitant les glissades et en posant sa voiture avec précision dans les zones de freinage les plus délicates. Sur un circuit où la confiance se construit virage après virage, le moindre excès coûtait cher. Sa position sur la grille lui ouvre de vrais espoirs de podium si le départ est propre et si la gestion des pneus suit le rythme de course.

George Russell ajoute une Mercedes en deuxième ligne, gage de régularité et de solidité dans l’exécution. La W16 a semblé à l’aise dans la génération de grip sur l’avant, un paramètre capital dans l’humide. Russell a souvent brillé dans ces conditions en limitant les micro-erreurs, ce qui lui a permis de devancer Oscar Piastri, cinquième, dont le potentiel brut était supérieur mais dont le tour décisif n’a pas trouvé la même accroche.

Liam Lawson (sixième) s’illustre avec les Racing Bulls, démontrant un haut niveau d’adaptation et de calme. Sur piste piégeuse, l’erreur est facile, mais Lawson a livré un roulage mature, propre, qui récompense la préparation de l’équipe. Son coéquipier Isack Hadjar signe une performance remarquée en huitième position : une maîtrise prometteuse dans un exercice réputé impardonnable. Entre les deux, Fernando Alonso (septième) confirme l’aptitude d’Aston Martin à rester menaçante dès que l’adhérence globale baisse, grâce à une voiture tolérante et une science de la gestion d’adhérence propre au double champion du monde.

Côté Ferrari, la neuvième place de Charles Leclerc est en retrait par rapport aux attentes. La SF–25 a semblé tatillonne dans la fenêtre de fonctionnement des pneus intermédiaires, avec des phases de sous-virage à l’entrée et une motricité à gérer en sortie. Pierre Gasly (dixième), chez Alpine, s’offre une Q3 bienvenue au terme d’une séance bien gérée. Ce top 10 lui offre un tremplin stratégique intéressant, surtout s’il parvient à rester au contact du peloton de tête dans les premiers tours.

Dans le ventre mou, Nico Hülkenberg (Sauber, 11e) et Lance Stroll (Aston Martin, 12e) ont manqué de peu la Q3, à la faveur d’écarts infimes. Esteban Ocon (Haas, 13e) et Ollie Bearman (Haas, 14e) positionnent la structure américaine de façon honorable compte tenu des circonstances, avec un package performant sur les freinages appuyés mais moins constant dans la montée en température. Franco Colapinto (Alpine, 15e) complète ce tableau, une performance solide pour verrouiller une position qui peut devenir payante si le chaos s’invite en course.

Alex Albon (Williams, 16e) et Kimi Antonelli (Mercedes, 17e) n’ont pas trouvé la fenêtre idéale au bon moment, se heurtant à la densité du trafic et à l’évolution rapide de la piste. Gabriel Bortoleto (Sauber, 18e) a souffert des limites de grip, tandis que Yuki Tsunoda (Red Bull, 19e) est la grosse déception côté Milton Keynes, probablement piégé par le timing et des micro-blocages au freinage. Enfin, Lewis Hamilton (Ferrari, 20e) clôt la grille dans une séance cauchemardesque. L’adhérence arrière lui a manqué et la fenêtre opérationnelle n’a jamais véritablement été atteinte au moment critique. Partir du fond implique une stratégie agressive, potentiellement décalée, pour remonter.

Ces contrastes traduisent une réalité de Las Vegas sous la pluie : la hiérarchie habituelle peut être bousculée dès que la piste sort des paramètres standards. Les pilotes les plus à l’aise dans l’improvisation, la lecture instantanée du grip et la construction d’un tour sans surrégime, ont été récompensés. Les équipes qui ont stabilisé le train arrière au bon moment ont trouvé du temps partout.

Résultats complets et enjeux pour la course 📊

Voici la grille issue des qualifications du Grand Prix de Las Vegas 2025 :

  1. 1. Lando Norris (McLaren)
  2. 2. Max Verstappen (Red Bull)
  3. 3. Carlos Sainz (Williams)
  4. 4. George Russell (Mercedes)
  5. 5. Oscar Piastri (McLaren)
  6. 6. Liam Lawson (Racing Bulls)
  7. 7. Fernando Alonso (Aston Martin)
  8. 8. Isack Hadjar (Racing Bulls)
  9. 9. Charles Leclerc (Ferrari)
  10. 10. Pierre Gasly (Alpine)
  11. 11. Nico Hülkenberg (Sauber)
  12. 12. Lance Stroll (Aston Martin)
  13. 13. Esteban Ocon (Haas)
  14. 14. Ollie Bearman (Haas)
  15. 15. Franco Colapinto (Alpine)
  16. 16. Alex Albon (Williams)
  17. 17. Kimi Antonelli (Mercedes)
  18. 18. Gabriel Bortoleto (Sauber)
  19. 19. Yuki Tsunoda (Red Bull)
  20. 20. Lewis Hamilton (Ferrari)

Les enjeux pour la course s’annoncent multiples. Depuis la pole, Norris contrôlera le tempo, mais le placement de Verstappen à ses côtés impose un départ millimétré. Si les conditions restent humides ou changeantes, la trajectoire propre aura un rôle disproportionné : partir du bon côté peut offrir une motricité décisive sur les dix premiers mètres. Dans l’hypothèse d’une piste qui s’assèche, la fenêtre de bascule entre pneus intermédiaires et slicks promet d’être un pivot stratégique majeur. Les plus audacieux pourront tenter de chausser les slicks un tour avant les autres, au risque d’un tour critique délicat à gérer – souvent le pari gagnant quand la piste évolue vite.

Pour Williams, la position de Sainz ouvre une voie réaliste vers un podium. La vitesse de pointe et l’efficacité au freinage seront essentielles pour défendre, surtout face aux attaques répétées dans les zones DRS si la course se déroule sur le sec. Mercedes, avec Russell, aura intérêt à viser des undercuts opportunistes, en particulier si la voiture est plus à l’aise en rythme de course qu’en tour lancé.

McLaren devra orchestrer ses deux pilotes sans se neutraliser. Un Norris qui pousse fort tout en gérant la dégradation et un Piastri capable de remonter sur un timing décalé peuvent verrouiller un résultat fort au championnat. Quant à Red Bull, la capacité de Verstappen à exploiter les phases de relance – Safety Car virtuelle ou réelle – pourrait être le facteur X de cette épreuve. L’équipe a souvent excellé dans les décisions instantanées, que ce soit par un arrêt éclair ou un pari pneus audacieux.

Dans le peloton, la gestion de l’air sale et des températures de frein va conditionner les dépassements. Sur un circuit à forte vitesse moyenne, freiner plus tard n’est possible que si les pneus gardent leur fenêtre de grip. Les pilotes devront éviter les surchauffes derrière un rival et préparer le dépassement plusieurs virages à l’avance. Les zones de traction, notamment à la sortie des virages lents menant aux longues lignes droites, seront le théâtre des attaques les plus nettes. La discipline dans l’économie d’énergie – batterie et température des freins – distinguera ceux qui dépassent de ceux qui s’éternisent dans le sillage.

Les prospects des équipes par rang sur la grille font apparaître quelques axes clairs : Ferrari devra capitaliser sur les opportunités de neutralisation pour remonter Leclerc et surtout Hamilton, dont la 20e place implique une stratégie asymétrique – peut-être en prolongeant un relais pour profiter d’une intervention de Safety Car. Alpine, solidement placée avec Gasly dans le top 10, pourra viser des points importants si le rythme de course suit. Aston Martin, toujours redoutable dans les scénarios brouillons, tentera de maximiser la septième place d’Alonso par une exécution sans faute aux stands.

Et puis, il y a les conditions. Las Vegas, de nuit, avec un bitume froid et une pluie potentielle, favorise les retournements de situation. La fenêtre intermédiaire–slicks, l’évolution du grip hors trajectoire, l’évacuation d’eau entre les longues lignes droites et les freinages lourds : autant de paramètres qui peuvent redistribuer les cartes en un instant. Dans ces circonstances, la lisibilité des ingénieurs et la capacité des pilotes à sentir la piste feront la loi.

À la faveur de la pole de Norris et de la première ligne partagée avec Verstappen, le spectacle promet d’être total. Le départ, l’usure – ou plutôt la mise en température –, la probabilité d’interventions de course, et la gestion psychologique de la lutte pour le titre, tout converge vers un Grand Prix incertain. Las Vegas adore surprendre ; la Formule 1 aussi.

Quel que soit le scénario, une vérité demeure : sur ce tracé urbain ultra-rapide, les marges sont infimes. Les vainqueurs seront ceux qui sauront lire la piste, se réinventer à chaque tour et garder le cap dans l’adversité. Et à ce jeu, la pole de Lando Norris n’est qu’un premier chapitre – éblouissant, certes, mais qui appelle une conclusion à écrire à pleine vitesse.

Dernier mot pour les fans et les équipes : ce Grand Prix de Las Vegas 2025 a déjà livré sa promesse d’intensité. Il reste à transformer l’essai en course, avec la même audace, la même précision et ce supplément d’âme qui fait les champions. Quand les lumières s’éteindront, une chose comptera plus que tout : croire en la trajectoire que l’on se trace, et oser la tenir jusqu’au bout. ✨

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