Comment une marmotte a ruiné les espoirs de Lewis Hamilton au Grand Prix du Canada 🏎️🐿️
🏁 Une course prometteuse compromise par un invité inattendu
Tout avait bien commencé pour Lewis Hamilton lors du Grand Prix du Canada. Parti cinquième sur la grille, le pilote britannique semblait capable de se battre pour une place sur le podium à Montréal. Sa Ferrari affichait une excellente performance globale et les premiers tours encourageants indiquaient clairement qu’Hamilton pouvait envisager une course solide.
Malheureusement, tout bascule soudainement au douzième tour. Alors qu’il approche de l’épingle, un obstacle improbable se trouve sur son chemin : une marmotte positionnée tranquillement au milieu de la piste. Cette rencontre inattendue va rapidement mettre fin à ses espoirs d’un résultat probant, causant des dégâts significatifs à son véhicule.
🔧 Les conséquences surprenantes de la collision
Sur le moment, Lewis Hamilton ignore l’origine exacte du problème rencontré après avoir soudain ressenti une perte majeure de performance. Ce n’est qu’après coup que le directeur de l’écurie Ferrari, Fred Vasseur, révèle l’origine exacte du ralentissement d'Hamilton : le choc avec la marmotte a lourdement endommagé toute la partie avant du fond plat de sa monoplace.
En termes techniques, l’impact avec le petit mammifère aurait coûté à Hamilton jusqu’à 20 points d’appui aérodynamique. Chaque point d’appui aérodynamique perdu représente une perte pouvant aller entre 0,025 et 0,01 seconde par tour selon le réglage de la voiture, ce qui signifie que la perte réelle ressentie en piste était proche d’une demi-seconde par tour.
Même si l’équilibre général de la voiture n’a pas drastiquement changé selon Vasseur, il est clair que la perte de vitesse moyenne a eu un impact considérable sur les chances d’Hamilton d’accrocher un podium.
🌡️ La frustration d'Hamilton et une stratégie défaillante
La frustration de Lewis Hamilton était palpable après la course. Interrogé sur son rythme après l’incident, le septuple champion du monde a déploré une grave perte de compétitivité, estimant qu’il perdait effectivement plus d’une demi-seconde par tour après cet événement insolite.
Sans ces dégâts inattendus, Hamilton est persuadé qu’il aurait pu garder le contact avec Oscar Piastri, quatrième à l'arrivée et protagoniste d'une féroce lutte pour le podium. Le malheur mécanique lié à cette collision a été amplifié par une mauvaise gestion stratégique. Hamilton a exprimé sa déception concernant les décisions prises par son équipe Ferrari de prolonger inutilement son premier relais, le faisant ressortir derrière un trafic compact qui l’a fait perdre davantage de temps précieux.
Il recalibrera cependant sa frustration après la course, reconnaissant malgré tout que la sixième place finale reste un résultat positif compte tenu des circonstances extraordinaires rencontrées durant le Grand Prix.
📡 Le débat chez Ferrari : la stratégie contestée par Leclerc
En parallèle, le coéquipier de Lewis Hamilton, Charles Leclerc, a également connu une course mouvementée, finissant cinquième juste devant le britannique. Le pilote monégasque s’est dit frustré par les choix stratégiques de son équipe, Ferrari lui ayant imposé deux arrêts alors qu’il estimait pouvoir prolonger suffisamment son premier train de pneus pour opter pour un unique arrêt au stand.
Cette divergence stratégique a suscité des échanges tendus à la radio en pleine course. Une fois la ligne d’arrivée franchie, Leclerc a tenu à nuancer ces échanges, tout en indiquant vouloir absolument analyser en profondeur les choix opérés par son équipe.
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✨ Un apprentissage précieux pour la suite du championnat
Ce triste évènement imprévisible et ces interrogations stratégiques témoignent de l’importance absolue du moindre détail dans l’univers de la Formule 1. Si Hamilton a perdu de précieux points du championnat à cause d'une marmotte aventureuse au Canada, indéniablement Ferrari a aussi appris à mieux gérer les imprévus.
