F1 : Le dilemme des gilets rafraîchissants, Ollie Bearman sonne l'alarme 🚨

La saison de Formule 1 2025 a vu arriver un équipement inédit censé révolutionner la sécurité et le confort des pilotes : les fameux gilets rafraîchissants. Malgré l’enthousiasme initial suscité par ce dispositif, le pilote de l’écurie Haas, Ollie Bearman, tire la sonnette d’alarme sur plusieurs problèmes importants liés à son déploiement et à la réglementation en vigueur. Retour approfondi sur ce dossier brûlant ! 🔥

❄️ Un équipement révolutionnaire face aux températures extrêmes

Les gilets rafraîchissants ont vu le jour suite aux conditions éprouvantes du Grand Prix du Qatar 2023, course devenue tristement célèbre en raison de la chaleur extrême et des nombreux malaises survenus chez les pilotes. Initialement, leur port devait être obligatoire sur les courses classées « à risque élevé de chaleur ». Cependant, face au scepticisme exprimé par plusieurs pilotes avant la saison, la FIA a finalement assoupli ses exigences et laissait alors le choix aux équipes, à condition d’ajouter 5 kilos de ballast dans leurs voitures si elles ne les portent pas durant ces courses spécifiques.

Durant les tests présaison, les pilotes avaient exprimé des critiques concernant l’encombrement du système dans le cockpit. Esteban Ocon, coéquipier de Bearman chez Haas, avait notamment qualifié le dispositif d'« inutilisable » en raison d’un amas gênant de tubes répartis autour du corps. Une nouvelle version, plus compacte et mieux située, a tout de même fini par obtenir l’approbation générale, permettant une insertion correcte dans le siège.

Pour Bearman, le nouveau design a considérablement amélioré le confort du pilote : « Ils ont modifié légèrement la conception, déplaçant l’arrivée d’eau davantage vers le centre du corps, ce qui permet finalement de s’installer convenablement dans le cockpit », explique-t-il.

🏁 Des progrès visibles, mais des règles difficiles à comprendre

L’expérience personnelle du pilote britannique avec ce dispositif lors des essais libres à Djeddah, en Arabie Saoudite, lui a laissé une impression positive forte. Il affirme avoir clairement ressenti les avantages qu’offre le système pendant sa session d’essais : « C’est très bénéfique. Je suis satisfait des efforts fournis pour développer cette technologie. Le fait d’avoir de l’eau fraîche, ne serait-ce que durant 10, 15 ou 20 tours d’une course, change complètement la donne », confie-t-il.

Toutefois, malgré ces bénéfices évidents, Haas n’a pu se permettre d’utiliser le système pendant les séances officielles du Grand Prix de Djeddah. En effet, comme cette course n’avait pas été déclarée « risque chaleur » par la FIA, l’équipe aurait dû accepter une pénalité de performance lourde de 5 kg additionnels face à ses rivaux directs.

⚖️ La problématique du poids : Un défi de taille pour les équipes aux budgets réduits

Bearman met en lumière un contraste important entre grandes et petites équipes. Certaines écuries, disposant généralement de ballast supplémentaire pour équilibrer leurs voitures, peuvent simplement échanger ce ballast contre la technologie rafraîchissante sans impact majeur sur leurs performances. Des écuries telles que Mercedes ou Williams l’ont effectivement fait sans trop hésiter.

En revanche, pour une équipe comme Haas, chaque kilogramme est crucial, son véhicule étant déjà optimisé au maximum pour maximiser les performances en piste : « L’ensemble du mécanisme est lourd. Nous cherchons avant tout de la performance sur la voiture, nous ne pouvons pas nous permettre d’ajouter du poids supplémentaire », souligne Bearman. « Tant que la FIA ne change pas quelque chose à ce niveau, nous devrons encaisser cet inconvénient. »

L’enjeu ici n’est pas mince : garantir des conditions acceptables pour tous les pilotes tout en assurant une équité réelle sur la grille.

🛠️ Nécessité urgente d’une règle plus inclusive et juste

En dépit des températures modérées en surface à Djeddah, Bearman précise que les conditions étaient malgré tout éprouvantes : « Ce que les téléspectateurs ne ressentent pas, c'est l’humidité très élevée. »

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