McLaren domine-t-elle vraiment en Autriche ? Décryptage des essais libres 🏎️🇦🇹

La première journée des essais libres du Grand Prix d'Autriche 2025 au Red Bull Ring a donné lieu à un affichage impressionnant de McLaren, marquant les esprits avec une performance éclatante de Lando Norris et de son coéquipier Oscar Piastri. Cependant, derrière l'apparente domination des monoplaces papayes, la situation est-elle aussi avantageuse qu'elle en a l'air ? Découvrons cela ensemble.
🚀 McLaren impressionne, mais prudence...
Sur le célèbre tracé autrichien, composé notamment de courbes rapides et techniques qui conviennent particulièrement bien à la McLaren MCL39, les pilotes de Woking ont logiquement brillé durant les essais de ce vendredi. Lando Norris, absent en FP1 au profit du rookie Alex Dunne, a agréablement surpris tout le paddock en s'adjugeant le meilleur temps des deux séries de tests en FP2. Son coéquipier Oscar Piastri s'est placé solidement en deuxième position des chronos, confirmant aisément les qualités indéniables de la voiture.
Toutefois, Norris appelle à la retenue : « C'est une constante, nous sommes souvent très rapides en FP2. Mais il ne faut pas oublier que tout le monde s'améliore ensuite. Ce ne sera probablement pas aussi facile demain qu'aujourd'hui ». Effectivement, les écuries poursuivent souvent des programmes de test assez différents lors des séances d'essais libres, ce qui introduit généralement un biais en faveur des équipes optant pour des réglages offensifs dès le vendredi.

🧩 Décryptage technique : pourquoi McLaren brille autant sur cette piste ?
Examinons les caractéristiques spécifiques du tracé du Red Bull Ring. Les nombreuses courbes moyennes à haute vitesse de ce circuit favorisent grandement le niveau de grip mécanique et l'efficacité aérodynamique des voitures. Selon les données recueillies durant FP2, McLaren dispose clairement d'un avantage substantiel en matière d'appui aérodynamique dans certains virages stratégiques, comme les virages combinés 6 et 7, ce qui explique une grande partie de leur supériorité apparente.
D'un autre côté, cette supériorité pourrait être amplifiée par certaines stratégies de tests en FP2. En effet, McLaren a historiquement cette saison privilégié un style de roulage agressif durant les deuxièmes séances d'essais libres pour tester complètement ses pneumatiques, ce qui maximise ponctuellement les performances apparentes mais ne garantit pas forcément un rythme purement représentatif sur l'ensemble du week-end.
🥊 Red Bull et Mercedes à l'affût : attention aux réactions des concurrents !
Si la position dominante de McLaren semble relativement confortable, méfions-nous du retour potentiel des équipes rivales. Chez Red Bull, Max Verstappen a clairement indiqué que la voiture autrichienne souffrait pour le moment d'un sous-virage gênant, allant même jusqu'à reconnaître : « Cela reste à travailler afin que nous puissions être pleinement compétitifs dès samedi ». Néanmoins, Verstappen reste un redoutable compétiteur capable de renverser la hiérarchie en qualifications, comme il l'a souvent démontré par le passé à Suzuka, Jeddah ou Miami.
Chez Mercedes, le sentiment est encore mitigé. Premièrement très en forme en FP1, George Russell semblait plus perplexe concernant le rythme réel de son équipe à l'issue de la FP2. Lewis Hamilton, dont la journée fut perturbée par des soucis techniques (notamment de refroidissement moteur), éprouve encore quelques difficultés à accéder pleinement au potentiel réel de sa monoplace. Toutefois, la performance très solide du jeune italien Andrea Kimi Antonelli en long run constitue un signal positif pour l'équipe allemande. Mercedes a donc probablement la capacité de viser plus haut dès ce samedi en qualifications.

🔍 Les outsiders : Ferrari en progrès et Aston Martin en embuscade
La situation du côté de la Scuderia Ferrari reste contrastée. Malgré un léger manque de constance apparent, le rythme sur les longs relais de Charles Leclerc s'est avéré plutôt encourageant en FP2. À noter également l'entrée en scène remarquée du rookie Dino Beganovic, qui a remplacé Leclerc lors de la première séance. Carlos Sainz a lui aussi réalisé des essais solides en adoptant une approche différée sur des gommes dures, ce qui pourrait apporter une richesse d'information intéressante en vue des qualifications et de la stratégie de course pour dimanche.
Aston Martin et Williams jouent également les trouble-fête. Lance Stroll a enregistré un surprenant quatrième temps lors de FP2, mais l’équipe verte était visiblement en pleine expérimentation. Aston Martin tentait clairement d'équilibrer ses réglages entre rythme de qualification et performance en course, ce qui explique les fluctuations. Concernant Alonso, le rythme en essais longs semblait décevant pour le moment, et Aston devra probablement ajuster les réglages pendant la soirée pour mieux performer ce week-end.

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📈 Que nous révèlent les chronos en rythme de course ?
Avant les qualifications, observons les performances moyennes sur les longs relais en FP2 :
Norris - 1m09.64s (11 tours, medium)
Piastri - 1m09.70s (9 tours, medium)
Antonelli - 1m09.78s (13 tours, medium)
Leclerc - 1m09.80s (8 tours, medium)
Hamilton - 1m09.82s (3 tours, soft) | 1m09.86s (2 tours, hard)
Verstappen - 1m09.90s (5 tours, soft)
Lawson - 1m09.98s (13 tours, soft)
Sainz - 1m10.04s (11 tours, hard)
Russell - 1m10.07s (13 tours, medium)
Albon - 1m10.20s (16 tours, hard)
Stroll - 1m10.23s (10 tours, hard)
Alonso - 1m10.56s (10 tours, medium)
Tsunoda - 1m10.59s (13 tours, medium)