Depuis leur introduction à la fin de l'année 2017, les dispositifs d'abaissement ont profondément changé les dynamiques du MotoGP, modifiant radicalement la philosophie même de modernisation des motos. Cependant, ces systèmes, censés offrir un bénéfice technique aux pilotes, posent aujourd'hui des problèmes majeurs en termes de sécurité et d'éthique sportive.

🚨 Qu'est-ce qu'un dispositif d'abaissement et pourquoi pose-t-il problème ?

Ces dispositifs interviennent directement sur la géométrie de la moto. Ils permettent au pilote d'abaisser la moto en sortie de virage, optimisant ainsi l'accélération grâce à une meilleure stabilité et moins de risques de cabrage. Les systèmes arrière fonctionnent au moyen d'un mécanisme hydraulique complexe, remplaçant avantageusement selon les constructeurs l'usage d'électronique, interdit par le règlement technique.

Le véritable problème réside pourtant dans les défauts de fiabilité fréquents, causant souvent des incidents mécaniques majeurs qui compromettent brutalement la course des pilotes. Lors d'une défaillance, la moto devient très compliquée à piloter, avec une suspension bloquée ou des fuites d'huile risquant de provoquer des chutes dangereuses.

MotoGP devrait bannir immédiatement les dispositifs d'abaissement

🏁 Des incidents à répétition sur les pistes du championnat

Le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone a récemment mis en évidence de manière dramatique les failles de ces dispositifs. Fabio Quartararo, en tête et aspirant à une victoire tant attendue depuis des mois, a vu son rêve s'effondrer à cause d'une panne de son système arrière. Les images du pilote français dépité et en pleurs devraient suffire à alerter les décideurs : est-il logique de gâcher une course de cette façon ?

D'autres pilotes ont également subi le même sort à Silverstone. Alex Rins, coéquipier de Quartararo chez Yamaha, et Franco Morbidelli, sur Ducati VR46, ont tous deux vu leur course bouleversée par des incidents mécaniques similaires. Estimations alarmantes, près de 75 % des abandons mécaniques récents pourraient être liés directement ou indirectement à des dysfonctionnements de dispositifs d'abaissement. Privant ainsi fans et pilotes de spectacle et de lutte équitable.

⚠️ Le danger accru des dispositifs avant au moment du départ

Si les dispositifs arrière suscitent la controverse, les dispositifs avant utilisés principalement pour les départs sont encore plus préoccupants en termes de sécurité immédiate. Ces derniers fonctionnent grâce à des crochets mécaniques sur les fourches avant, permettant aux pilotes de maximiser leur départ en limitant fortement les cabrages involontaires.

Mais lorsque ces crochets ne libèrent pas correctement la fourche en entrée du premier virage, les conséquences peuvent être catastrophiques. Alex Marquez l'a amèrement expérimenté lors du départ du Grand Prix de Grande-Bretagne. Heureusement placé en tête, le pilote espagnol fut capable d'éviter une collision gravissime. Mais imaginons le même scénario en milieu de peloton : les conséquences auraient pu être dramatiques.

Chute d'Alex Marquez due au dispositif d'abaissement

De plus, lors du GP précédent disputé au Mans, un incident similaire impliquant Enea Bastianini, Pecco Bagnaia et Joan Mir illustre à quel point ces dispositifs peuvent rapidement dégénérer en sérieuses menaces pour la sécurité collective.

Accident au Mans causé par un dispositif d'abaissement

🔧 Vers une interdiction immédiate, une nécessité plus qu'une option

Le MotoGP est avant tout une discipline sportive, mais aussi un véritable spectacle qui rassemble des millions de passionnés. Si l'innovation technique est l'un des moteurs principaux du championnat, elle doit rester compatible avec la sécurité des pilotes et l'intégrité sportive.

Une comparaison bienvenue peut être faite avec la Formule 1, qui adopte une gestion proactive en interdisant rapidement des technologies jugées problématiques ou dangereuses à l'issue de la saison en cours. Ainsi, les équipes peuvent certes récolter les fruits temporaires de leur ingéniosité, mais sans que celle-ci ne mette durablement en péril la sécurité ou l'équité compétitive.

Une décision similaire en MotoGP est aujourd'hui indispensable. De nombreux pilotes sont déjà favorables à l'idée d'interdiction immédiate, en particulier sur des circuits spécifiques jugés plus dangereux. Alex Marquez est allé jusqu'à déclarer que des tracés tels que Le Mans devraient voir immédiatement bannies de telles pratiques, jugées trop risquées.

Alex Marquez évoquant l'interdiction des dispositifs d'abaissement

Une interdiction totale restant la solution la plus claire et la plus responsable. Étant donné que leur suppression immédiate nécessiterait peu ou pas de modifications techniques majeures sur les motos actuelles, ils pourraient être retirés sans délai, dès le prochain Grand Prix prévu à Aragon le week-end prochain.

✨ La sécurité avant tout : une responsabilité collective

La prise de décisions proactives démontre une gestion dynamique et soucieuse du bien-être de tous les acteurs de la discipline sportive. Les ingénieurs auront toujours d'autres défis à relever, d'autres technologies à explorer pour améliorer performances et confort des pilotes. Mais en ce moment précis, la priorité absolue est de préserver l'intégrité physique de ces athlètes d'exception, qui prennent déjà bien assez de risques chaque fois qu'ils se mettent en selle.

Entre vitesse et sécurité, il existe une sensation unique à bord d'une Porsche 911, symbole d'un rêve automobile accessible en LOA chez Joinsteer, pour piloter vos émotions en toute sérénité.

Inspirons-nous de ce moment décisif pour placer définitivement la sécurité et le sens sportif au cœur du MotoGP, afin de garantir aux générations futures des courses passionnantes, équitables et toujours plus sûres.

Joinsteer, votre marketplace automobile

Joinsteer scanne toute l’Europe pour trouver LE véhicule de vos rêves et vous le délivrer dans les meilleures conditions.
Visiter la marketplace