Lors du Grand Prix de Monaco, Charles Leclerc affichait un calme réservé avant le début des festivités. Il clamait haut et fort ne pas espérer retrouver son éclat habituel, compte tenu des difficultés récurrentes de Ferrari dans les virages à faible vitesse. Pourtant, il a suffi d’un week-end monégasque pour remettre en question toutes ces prédictions initiales.

🚧 Pourquoi Monaco a-t-il favorisé Ferrari ?

Les raisons de la performance de Ferrari à Monaco

Monaco se distingue par son tracé unique où règnent les virages serrés et les sections lentes. Contrairement aux circuits précédents, Ferrari n’a pas eu besoin d'adopter une configuration extrême. En effet, cette stratégie avait été mise en place ailleurs pour éviter les problèmes de fond plat et les exclusions liées à la réglementation technique.

À Monaco, Ferrari n'avait pas cette contrainte. Leur monoplace, la SF-25, a ainsi pu enfin démontrer pleinement ses qualités mécaniques pures en conditions lentes. Cela a particulièrement profité à Charles Leclerc qui s’est montré particulièrement à l’aise et redoutable dans les courbes monégasques, surtout dans la fameuse zone de Tabac, preuve de son indéniable talent sur son circuit à domicile.

🔍 La théorie de Charles Leclerc : spécificité ou transition prometteuse ?

Charles Leclerc analysant sa performance à Monaco

Charles Leclerc a proposé une hypothèse intéressante quant aux raisons de cette amélioration spectaculaire. Selon lui, c’est la caractéristique unique du tracé monégasque qui a permis de mettre en évidence les forces naturelles de la Ferrari en virage lent :

« La seule explication plausible pour l’instant, c’est que sur un tracé exclusivement composé de virages lents et peu de courbes rapides, la voiture fonctionne simplement mieux. Sur la majorité des circuits, il fallait faire d'importants compromis pour gérer au mieux les deux extrêmes : vitesse basse et haute. Ici nous pouvons nous concentrer uniquement sur les virages lents sans crainte de sacrifice ailleurs ».

Cependant, il tient à tempérer rapidement toute euphorie prématurée : « Je ne suis pas sûr que ce phénomène soit reproductible sur d’autres circuits ». Monaco serait donc une exception plutôt qu’un virage décisif vers un retour en forme durable.

🤔 Ce que Ferrari peine encore à comprendre

Ferrari cherche encore des réponses à Monaco

Malgré ces analyses, Ferrari n’a toujours pas totalement élucidé toutes les incertitudes liées à cette performance :

Selon Leclerc : « Nous devons encore comprendre précisément ce qui explique notre rapidité inattendue dans les virages de faible vitesse. Nous avons auparavant énormément souffert dans les mêmes conditions, notamment il y a deux courses seulement à Miami où les virages lents étaient une vraie faiblesse ». Il évoque également d'autres facteurs méritant des investigations complémentaires chez Ferrari, reconnaissant que tout n'est probablement pas lié uniquement aux particularités du tracé monégasque.

Son coéquipier Lewis Hamilton évoque quant à lui un paramètre spécifique : le réglage différent de la hauteur de caisse exigé à Monaco qui expliquerait en partie ce changement de ton en matière de performances.

🔧 Les ajustements techniques attendus chez Ferrari

Hamilton donne son ressenti sur la situation

Afin de confirmer ou d'infirmer cette belle prestation, Ferrari va devoir apporter des évolutions techniques majeures dans les semaines à venir. La prochaine étape dès le Grand Prix d'Espagne sera la mise en place d’une directive technique sur la flexibilité des ailes avant, potentiellement déterminante pour Ferrari.

Par ailleurs, des évolutions attendues sur la suspension arrière sont prévues pour le mois de juillet, probablement lors du Grand Prix de Grande-Bretagne. L’objectif ? Corriger en profondeur les lacunes persistantes de la monoplace.

Le directeur adjoint Jerome d’Ambrosio tient toutefois à raisonner les attentes, précisant qu’il ne faut pas s’attendre à un miracle instantané. Selon lui, les gains en Formule 1 sont rarement spectaculaires mais relèvent plutôt d’une somme cumulative d'améliorations minimes :

« En Formule 1, vous ne gagnez pas quelques dixièmes d’un coup par magie sur une innovation unique. Vous accumulez plutôt divers petits gains marginaux pour construire progressivement un ensemble cohérent et performant ».

🌟 Monaco, une simple parenthèse ou un souffle nouveau ?

L'équipe de Ferrari reste prudente après Monaco

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Charles Leclerc, tout comme ses coéquipiers et les membres du staff technique, se montre prudent. En définitive, cette brillante performance monégasque ressemble davantage à une éclaircie passagère qu'à un réel bond technologique long terme.

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