Le dernier Grand Prix du Japon à Suzuka a tristement marqué les esprits par son manque d'action en piste. Avec une seule position échangée dans le top 10, de nombreux observateurs craignent désormais que la Formule 1 se dirige vers une saison dominée par les résultats des qualifications plutôt que par des batailles épiques sur piste. Mais quelle est la cause réelle de ce phénomène ? Comment expliquer cette chute inquiétante du nombre de dépassements ? Nous explorons en profondeur les raisons et les éventuelles solutions pour raviver le spectacle de la course automobile reine. 🚦

🏁 Suzuka, symbole d'un problème grandissant ?

Lors du dernier Grand Prix, seuls 15 dépassements ont eu lieu après le premier tour, contre 48 en 2024 et 29 en 2023. Cette baisse drastique est principalement due à un phénomène bien connu en F1 : l'air sale généré par les monoplaces modernes, riche en perturbations aérodynamiques, qui rend le suivi et donc les dépassements extrêmement difficiles.

Le phénomène d'air sale en F1, un problème croissant à résoudre

Fernando Alonso a d'ailleurs comparé la course de Suzuka au Grand Prix de Monaco, connu pour son manque chronique d'action sur piste. Selon lui, certains circuits voient leur intérêt sportif diminuer fortement à cause des contraintes liées à l'aérodynamisme moderne et la gestion des pneus qui limitent sévèrement les stratégies possibles lors des courses.

Cette situation altère profondément l’attractivité du sport, réduisant les courses à des processions monotones, régies par les positions acquises la veille lors des qualifications.

🌪️ L'air sale en F1 : un frein aux dépassements

Pourquoi Suzuka 2025 a présenté si peu de dépassements

Le cœur du problème rencontré à Suzuka réside dans l'air sale. Plus une monoplace génère de downforce et d'appui aérodynamique, plus elle perturbe l'air derrière elle, créant ainsi des turbulences majeures qui réduisent drastiquement les performances aérodynamiques de la voiture qui la suit.

Max Verstappen a dominé la course confortablement, suivi par les McLaren incapables d'exploiter leur meilleur rythme à cause de ce phénomène de turbulences, bien connu et documenté par les équipes techniques et les pilotes.

Les nouveaux tracés, comme à Suzuka, ne facilitent pas non plus les dépassements en raison de leurs courbes rapides et séquentielles. Un seul secteur DRS en début de circuit n'améliore pas suffisamment la situation, faisant des courses une longue procession frustrante pour les pilotes comme pour les fans.

Le phénomène est accentué par une récente réfection du revêtement de piste à Suzuka et en Chine qui réduit considérablement l'usure des pneus, limitant les différences de performance entre voitures avec des rythmes très proches. La faible dégradation des gommes apporte un autre problème : une stratégie prévisible d'arrêt unique, conduisant à des courses sans grande variété tactique.

L'influence du resurfaçage de piste sur les stratégies de pneus

🔧 Quelle solution pour l'avenir de la F1 ?

Bien que les règles de 2022 aient initialement tenté d'améliorer la capacité des voitures à se suivre, les progrès techniques constants des équipes en matière d'aérodynamique ont inversé la tendance. Aujourd'hui, la proximité compétitive entre équipes rend particulièrement difficile la création du différentiel de performance nécessaire aux dépassements (environ 0,7 à 0,8 seconde). Résultat : les pilotes sont bloqués dans des trains, incapables de mener de véritables attaques.

Pourquoi les monoplaces modernes amplifient-elles l'air sale ?

La Formule 1 regarde déjà vers 2026 avec une réforme réglementaire majeure qui promet de résoudre certains de ces problèmes d'aérodynamique. Andrea Stella, de chez McLaren, reconnaît que seul un changement profond de règlement pourra inverser la tendance préoccupante actuelle.

Mais d'ici là, quelles solutions intermédiaires pourraient être adoptées pour que le spectacle reste au rendez-vous ?

🛞 Des pneus plus dégradables pour relancer le suspense

La clé pourrait se trouver dans l'approche des pneumatiques. En effet, Pirelli, partenaire officiel de la F1, annonce déjà vouloir être plus agressif dans ses choix de pneus pour la suite de la saison. À Miami et à Imola notamment, des choix de gommes plus tendres, voire ultra-tendres, seront proposés pour imposer des stratégies plus variées et donc du suspens en piste.

Les pneus comme solution stratégique en F1

Mario Isola (Pirelli) explique que l'objectif est de générer une incertitude qui permettrait un retour d'un spectacle parfois compromis par des choix trop conservateurs dans le passé. Simone Berra, ingénieur en chef chez Pirelli, envisage même d’augmenter l’écart entre les composés, sautant des composés intermédiaires pour obliger les équipes à des choix stratégiques plus risqués et plus variés.

L'approche par la dégradation des pneumatiques est donc une solution viable à court et moyen terme pour dynamiser le spectacle offert aux téléspectateurs et relancer la lutte concurrentielle sur la piste.

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