Quels moteurs chaque équipe de F1 utilisera avec le rÚglement 2026

La Formule 1 s’apprĂȘte Ă  entrer dans une nouvelle Ăšre technique Ă  partir de 2026, avec un cycle rĂ©glementaire qui va redĂ©finir la hiĂ©rarchie et les stratĂ©gies des Ă©quipes. Au cƓur de cette rĂ©volution, il y a l’un des sujets les plus dĂ©cisifs du paddock : les moteurs, ou plus prĂ©cisĂ©ment les groupes propulseurs (power units) et la maniĂšre dont chaque Ă©curie s’y associe.

Pour ce nouveau cycle, cinq motoristes alimenteront la grille. C’est une hausse par rapport Ă  la pĂ©riode rĂ©cente : l’arrivĂ©e d’Audi et le projet Red Bull Powertrains soutenu par Ford viennent renforcer le plateau, tandis que Renault se retire Ă  l’issue de 2025. RĂ©sultat : le marchĂ© des moteurs se recombine, certaines alliances se confirment, d’autres se renversent, et plusieurs Ă©quipes jouent gros en misant sur un partenaire plutĂŽt qu’un autre.

Dans cet article, vous trouverez une lecture claire, en français, reformulĂ©e et structurĂ©e par grandes thĂ©matiques : le paysage des motoristes, les Ă©quipes qui misent sur la continuitĂ©, celles qui changent de cap, et enfin les enjeux concrets pour la performance en 2026. L’objectif : comprendre « qui roule avec qui » et pourquoi cela peut transformer la Formel 1 dĂšs la premiĂšre course.

⚙ 2026 : la nouvelle carte des motoristes et ses enjeux

En F1, un moteur n’est pas seulement une source de puissance : c’est une plateforme. Elle conditionne l’architecture de la voiture, le packaging, le refroidissement, la rĂ©partition des masses, la rĂ©cupĂ©ration d’énergie, la fiabilitĂ©, et mĂȘme la stratĂ©gie de dĂ©veloppement en cours de saison. Quand une Ă©quipe choisit (ou subit) un fournisseur, elle choisit une trajectoire technique qui peut la propulser vers le sommet
 ou la bloquer dans un cycle de rattrapage.

En 2026, le nombre de motoristes grimpe Ă  cinq, ce qui est une excellente nouvelle pour la diversitĂ© et la compĂ©tition : plus de programmes, plus de philosophies, plus de chances de voir Ă©merger des solutions innovantes. Mais cela signifie aussi davantage d’incertitude, surtout au dĂ©but du cycle : les premiers mois sont souvent marquĂ©s par des Ă©carts importants de performance, des soucis de jeunesse, et un rythme de dĂ©veloppement agressif.

Les cinq noms Ă  suivre pour 2026 sont : Ferrari, Mercedes, Honda, Audi, et Red Bull Powertrains (avec l’appui de Ford). Chacun arrive avec son ADN : certains sont des rĂ©fĂ©rences historiques, d’autres des nouveaux entrants, et d’autres encore basculent d’un statut d’équipe cliente Ă  celui de constructeur moteur. Pour les Ă©curies, la question devient stratĂ©gique : vaut-il mieux privilĂ©gier la stabilitĂ©, ou tenter un pari capable d’offrir un avantage dĂ©cisif ?

🔒 Les paris de la stabilitĂ© : continuer pour mieux progresser

Dans un changement de rĂšglement, la continuitĂ© peut devenir une arme. Conserver un motoriste connu permet de capitaliser sur des processus existants : corrĂ©lation des donnĂ©es, intĂ©gration mĂ©canique, habitudes de travail, et comprĂ©hension fine des contraintes. Cela ne garantit pas la victoire, mais cela rĂ©duit le risque opĂ©rationnel au moment oĂč tout le monde dĂ©couvre la nouvelle gĂ©nĂ©ration de voitures.

Mercedes : un socle technique qui reste une référence

Le moteur Mercedes en F1 avec le rĂšglement 2026

Mercedes continuera de dĂ©velopper et produire son unitĂ© de puissance via son organisation dĂ©diĂ©e. L’équipe d’usine s’appuie sur une structure Ă©prouvĂ©e, avec des compĂ©tences accumulĂ©es sur plusieurs Ăšres techniques. Dans une F1 oĂč la marge se jouera sur les dĂ©tails, la capacitĂ© Ă  industrialiser rapidement et fiabiliser tĂŽt peut faire basculer un dĂ©but de cycle.

La force traditionnelle de Mercedes rĂ©side aussi dans la qualitĂ© de ses outils : simulation, bancs d’essai, et processus de validation. MĂȘme si la hiĂ©rarchie 2026 reste impossible Ă  prĂ©dire, il est rare de voir un programme Mercedes arriver sans bases solides.

Ferrari : la continuitĂ© d’un vrai “tout-en-un”

Le moteur Ferrari en F1 pour la réglementation 2026

Ferrari reste un cas Ă  part : une intĂ©gration totale, une culture d’usine, et une capacitĂ© Ă  piloter l’ensemble du projet autour d’un site central. Cet avantage structurel compte particuliĂšrement lors d’un changement majeur : quand l’architecture moteur, la boĂźte, le refroidissement et l’aĂ©rodynamique doivent ĂȘtre pensĂ©s comme un seul systĂšme.

Les clients Ferrari peuvent aussi en bĂ©nĂ©ficier, selon le niveau d’accĂšs aux derniĂšres Ă©volutions et la qualitĂ© de l’intĂ©gration cĂŽtĂ© chĂąssis. Le facteur dĂ©terminant sera la maniĂšre dont Ferrari arbitrera entre ses prioritĂ©s d’équipe usine et le support aux Ă©quipes clientes.

McLaren – Mercedes : une alliance prolongĂ©e, tournĂ©e vers la performance

McLaren et son partenariat moteur Mercedes en 2026

McLaren poursuivra avec Mercedes. Ce type de stabilitĂ© a une vraie valeur : l’équipe peut concentrer davantage d’énergie sur le chĂąssis, l’aĂ©rodynamique et l’exploitation en piste. Dans un rĂšglement nouveau, l’efficacitĂ© de l’exĂ©cution compte autant que le concept thĂ©orique.

Pour McLaren, l’enjeu est clair : transformer la continuitĂ© en avantage compĂ©titif, Ă©viter les “surprises” liĂ©es Ă  un changement de motoriste, et maximiser la rĂ©gularitĂ© dĂšs les premiĂšres manches. Le but, en 2026, est d’ĂȘtre prĂȘt tout de suite — pas aprĂšs une phase d’apprentissage.

Williams – Mercedes : stabilitĂ© et trajectoire de reconstruction

Williams et son moteur Mercedes pour 2026

Williams maintient son partenariat avec Mercedes. Pour une Ă©quipe en reconstruction, c’est un choix rationnel : il offre un cadre technique stable et une crĂ©dibilitĂ© industrielle. À l’heure oĂč chaque dĂ©tail du futur concept compte, disposer d’un fournisseur fiable permet de limiter les inconnues et de concentrer les ressources sur l’exĂ©cution.

Si Williams veut franchir un cap en 2026, cela passera par l’optimisation : packaging, gestion thermique, intĂ©gration du groupe propulseur, et surtout constance dans la montĂ©e en performance au fil de la saison.

🔁 Les grands changements : quand une dĂ©cision moteur redessine un projet d’équipe

Changer de motoriste, c’est souvent changer de philosophie. Les points d’ancrage, les volumes, les systĂšmes auxiliaires, le comportement Ă©nergĂ©tique et les prioritĂ©s de refroidissement s’imposent au design du chĂąssis. Le bĂ©nĂ©fice potentiel est immense, mais le risque aussi : l’intĂ©gration peut prendre du temps, et les premiers mois peuvent coĂ»ter cher au championnat.

Alpine – Mercedes : rupture stratĂ©gique et nouveau dĂ©part

Alpine adopte les moteurs Mercedes Ă  partir de 2026

Alpine bascule vers Mercedes en 2026, abandonnant une approche centrĂ©e sur un programme moteur maison. Cette dĂ©cision illustre une stratĂ©gie que l’on observe dans plusieurs sports mĂ©caniques : quand le coĂ»t et la complexitĂ© explosent, il peut ĂȘtre plus rentable de se recentrer sur l’excellence chĂąssis et l’exploitation, plutĂŽt que de tout porter en interne.

Le dĂ©fi pour Alpine sera d’utiliser ce changement comme un catalyseur : nouvelle architecture, nouveaux processus, et nouvelle identitĂ© de performance. Le succĂšs dĂ©pendra de la qualitĂ© de la transition — et de la capacitĂ© Ă  saisir rapidement les opportunitĂ©s offertes par la plateforme Mercedes.

Aston Martin – Honda : un partenariat exclusif qui vise le sommet

Aston Martin utilisera un moteur Honda en 2026

Aston Martin s’engage avec Honda pour 2026. Ce type d’accord est particuliĂšrement intĂ©ressant car il peut offrir une relation plus rapprochĂ©e, voire des avantages d’intĂ©gration et de priorisation. Dans un nouveau rĂšglement, travailler Ă©troitement avec un motoriste sur l’architecture globale peut devenir un diffĂ©renciateur majeur.

Honda revient ainsi au premier plan cĂŽtĂ© image et ambition. Si le groupe propulseur 2026 est performant et fiable, Aston Martin pourrait se donner les moyens de viser beaucoup plus haut, notamment en dĂ©but de cycle oĂč les Ă©carts peuvent ĂȘtre importants.

🚀 Nouveaux entrants et projets ambitieux : l’effet Audi, Red Bull Powertrains et Cadillac

Les cycles rĂ©glementaires favorisent les “reset” : quand tout le monde repart sur une feuille plus blanche, les outsiders peuvent combler un retard structurel. C’est dans ce contexte que les projets Audi, Red Bull Powertrains (avec Ford) et l’arrivĂ©e de Cadillac prennent une dimension particuliĂšre. Ils ne sont pas simplement des annonces : ils reprĂ©sentent des visions industrielles, des investissements massifs, et des stratĂ©gies de marque Ă  long terme.

Red Bull – Red Bull Powertrains : l’ùre du moteur maison commence

Red Bull utilisera Red Bull Powertrains Ă  partir de 2026

Red Bull franchit un cap historique : passer Ă  une unitĂ© de puissance dĂ©veloppĂ©e sous la banniĂšre Red Bull Powertrains, avec Ford comme partenaire du projet. Choisir cette voie, c’est accepter une exposition maximale : si le moteur est excellent, l’équipe gagne une autonomie stratĂ©gique et une cohĂ©rence totale. S’il est en difficultĂ©, l’impact est immĂ©diat, car il n’y a pas de “plan B” simple Ă  court terme.

Ce qui rend ce projet fascinant, c’est qu’il s’inscrit dans une logique de maĂźtrise globale : maĂźtriser son calendrier, ses prioritĂ©s et son dĂ©veloppement. Pour Red Bull, l’objectif est clair : continuer Ă  jouer le titre sur un nouveau cycle en contrĂŽlant davantage de variables.

Racing Bulls – Red Bull Powertrains : cohĂ©rence de groupe et synergies

Racing Bulls utilisera Red Bull Powertrains en 2026

L’équipe sƓur Racing Bulls adopte Ă©galement Red Bull Powertrains. Cette cohĂ©rence peut crĂ©er des synergies : comprĂ©hension commune de la plateforme, Ă©changes d’expĂ©rience en exploitation, et capacitĂ© Ă  accĂ©lĂ©rer l’apprentissage collectif. Dans une Ăšre nouvelle, disposer de deux Ă©quipes pour “stresser” le produit en conditions rĂ©elles est un atout — Ă  condition que l’organisation soit parfaitement alignĂ©e.

Audi : un constructeur de plus, et un projet d’envergure

Audi arrive en Formule 1 en 2026 avec son propre moteur

Audi arrive en F1 en 2026, une entrĂ©e attendue et structurante. L’enjeu pour un nouveau motoriste est double : produire une unitĂ© de puissance compĂ©titive dĂšs le dĂ©part, et mettre en place une collaboration fluide avec l’équipe qui l’exploitera. Les premiĂšres saisons dĂ©terminent souvent la perception du projet : la crĂ©dibilitĂ© se construit vite
 ou se complique durablement.

Ce programme attire l’attention car il s’inscrit dans un contexte oĂč la F1 est devenue un terrain majeur de communication technologique. Pour Audi, ĂȘtre performant ne sera pas seulement une question de points : ce sera aussi un signal industriel et marketing Ă  l’échelle mondiale.

Cadillac – Ferrari : une nouvelle Ă©quipe avec une base moteur Ă©tablie

Cadillac rejoindra la F1 en 2026 avec des moteurs Ferrari

Cadillac arrive sur la grille en 2026 et utilisera des moteurs Ferrari. Pour une nouvelle structure, choisir un motoriste reconnu est un moyen de limiter les risques : le chantier de crĂ©ation d’une Ă©quipe est dĂ©jĂ  gigantesque (usine, recrutement, procĂ©dures, culture de course, logistique). Avoir une unitĂ© de puissance Ă©prouvĂ©e et un support technique solide peut aider Ă  stabiliser le projet.

Le dĂ©fi restera toutefois immense : mĂȘme avec un bon moteur, la performance nĂ©cessite une intĂ©gration parfaite, une aĂ©rodynamique efficace et une exploitation irrĂ©prochable. Mais ce partenariat donne au projet un socle crĂ©dible, capable d’éviter de partir avec trop d’inconnues Ă  la fois.

🏁 Qui roule avec qui en 2026 : le rĂ©capitulatif Ă©quipe par Ă©quipe

Voici la synthĂšse, utile pour une lecture rapide et pour mĂ©moriser les associations moteur-Ă©curie au moment d’entrer dans le cycle 2026 :

Red Bull : Red Bull Powertrains (partenariat Ford)

Mercedes : Mercedes

Ferrari : Ferrari

McLaren : Mercedes

Aston Martin : Honda

Alpine : Mercedes

Williams : Mercedes

Racing Bulls : Red Bull Powertrains

Audi : Audi

Haas : Ferrari

Cadillac : Ferrari

Haas – Ferrari : continuitĂ© et pragmatisme

Haas continuera avec des moteurs Ferrari en 2026

Haas reste fidĂšle Ă  Ferrari. Pour une Ă©quipe qui cherche Ă  maximiser son efficacitĂ© avec des ressources maĂźtrisĂ©es, cette continuitĂ© est logique : elle permet de concentrer l’effort sur la performance globale, la comprĂ©hension des pneus, les arrĂȘts aux stands et la progression rĂ©guliĂšre.

Dans un rĂšglement nouveau, l’objectif peut ĂȘtre de saisir les opportunitĂ©s : si Ferrari dĂ©marre fort, Haas peut en profiter immĂ©diatement. Et si la hiĂ©rarchie est serrĂ©e, la discipline d’exĂ©cution peut faire gagner de prĂ©cieuses places au championnat.

Au final, la saison 2026 ne sera pas seulement une nouvelle page : ce sera un test grandeur nature de vision, de courage et de collaboration technique. Et comme toujours en Formule 1, ceux qui osent construire dĂšs aujourd’hui l’alliance la plus cohĂ©rente seront souvent ceux qui inspireront demain.

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