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Ce qui définira la saison de Formule E

La Formule E s’apprête à vivre une année charnière. La saison 2025-2026, qui s’ouvre à São Paulo, sera la dernière de l’ère Gen3 avant l’arrivée très attendue des monoplaces Gen4. Dans cet entre-deux où l’excellence opérationnelle prime autant que l’innovation, équipes, pilotes et constructeurs doivent jouer une partition fine : maximiser un package technique désormais bien compris tout en investissant intelligemment dans le futur. Résultat : un plateau potentiellement plus serré que jamais, des stratégies bousculées par des ajustements réglementaires et des décisions structurantes côté constructeurs.

Au cœur des débats : la réduction de 50 % de l’attack mode sur des manches stratégiques (Jeddah, Berlin, Monaco, Shanghai, Tokyo et Londres), la poursuite du format double-header avec le Pit Boost, l’optimisation du pneumatique Hankook version 2024-2025, et une dynamique de calendrier qui devrait offrir davantage de roulage sur le sec après une campagne étonnamment humide l’an dernier. À cela s’ajoute le spectre Gen4, qui oblige les écuries à répartir leurs ressources entre performance immédiate et développement de la plateforme suivante.

Dans ce contexte, cinq grands axes ressortent et devraient dessiner la trame de la saison. D’un côté, l’homogénéisation du plateau annonce des qualifications sous tension et des courses plus indécises. De l’autre, la montée en puissance de Mahindra, la situation évolutive de Jaguar et de Mitch Evans, la stratégie de Stellantis (avec DS, Citroën et Opel) et l’ascension de Dan Ticktum recomposent la hiérarchie et les opportunités à l’aube de Gen4.

Une saison plus ouverte que jamais ⚡

Après trois années d’apprentissage du package Gen3 et une saison complète avec l’Evo, les équipes disposent d’une base de connaissances incomparable : corrélation piste/simulateur, modèles d’efficacité énergétique, cartographies d’attaque et de regeneration mieux calibrées… Tous ces éléments convergent vers une saison où les écarts devraient se resserrer, surtout en qualifications. Quand les différences de rendement diminuent, le placement en grille devient décisif, et chaque détail de préparation pneumatique ou de gestion de température compte.

La réduction de 50 % de l’attack mode sur certaines épreuves va rebattre les cartes. Moins d’énergie « bonus », c’est moins d’opportunités de remonter artificiellement et davantage d’importance accordée au rythme de base, au trade-off entre trainée et efficacité, ainsi qu’à l’exploitation des fenêtres de température. Les équipes en difficulté de pur pace auront plus de mal à masquer leurs faiblesses ; celles qui savent convertir un roulage propre en delta de performance en profiteront.

La suppression de l’obligation d’épuiser totalement l’attack mode avant le drapeau à damier ajoute une couche d’incertitude stratégique. On peut imaginer des activations tardives, parfois dans les derniers tours, pour sécuriser un dépassement ou défendre une position, en fonction du tracé et de l’évolution de l’adhérence. Cette latitude pourrait encourager des « gambits » tactiques, surtout chez les équipes visant des points plutôt que la victoire.

Le pneu Hankook demeure la variable subtile de l’équation. Sa fenêtre de fonctionnement et la manière d’y accéder rapidement – notamment via les procédures de mise en température – conditionnent la performance sur un tour et sur les relais. L’an passé, les conditions humides récurrentes ont perturbé les plans et réduit la quantité de data en conditions parfaitement sèches. Si 2025-2026 offre davantage de roulage sur piste sèche, la hiérarchie pourrait s’en retrouver encore plus serrée, chaque équipe capitalisant mieux sur les corrélations.

Sur le plan de la gestion d’énergie, le Pit Boost sur les doubles manches incite à concevoir des stratégies hybrides : préserver lorsqu’il le faut, pousser au bon moment, mais surtout anticiper l’impact du top-up énergétique sur la dynamique du peloton. Les pilotes capables de lisser leur consommation tout en gardant assez de marge pour des phases d’attaque ciblées seront avantagés. La discipline favorise déjà les cerveaux tactiques ; cette saison pourrait consacrer les plus patients et les plus précis.

Résultat attendu : un nombre élevé de vainqueurs différents et des écarts parfois infimes en course. Il serait raisonnable d’attendre huit à dix pilotes gagnant au moins une manche, et potentiellement plusieurs prétendants encore en lice pour le titre au moment d’aborder Londres. La Formule E retrouve ici l’une de ses signatures : l’imprévisibilité compétitive, portée par un haut niveau d’exigence technique.

Mahindra, la montée en puissance qui change tout 🧨

Ce qui définira la saison de Formule E

Longtemps enfermée dans un rôle d’outsider, Mahindra a profondément modifié la perception du paddock au fil de la seconde moitié de la saison passée. Les progrès observés en qualifications, l’équilibre du train arrière et une agilité accrue en rotation ont fait franchir un cap au package Gen3 Evo de l’écurie. À Londres, la capacité à convertir cette vitesse en résultats probants a validé l’élan : Mahindra est redevenue une menace crédible pour la victoire.

Le cœur de son progrès ? Une compréhension affinée de la fenêtre de fonctionnement des pneus, un châssis mieux exploité dans les micro-phases de direction et de remise des gaz, et une gestion énergétique plus « propre », avec moins de pertes sur les transitions. Quand une voiture est « plantée » derrière, elle permet au pilote d’oser plus tôt le transfert de charge et de conserver une vitesse de passage supérieure sans dégrader la gomme.

Sur un plateau resserré, la marge se joue souvent sur des centièmes, voire des millisecondes, dans les enchaînements lents. Mahindra semble avoir fait des gains là où cela coûte peu d’énergie mais rapporte du temps, ce qui est l’essence même de l’optimisation en Formule E. En parallèle, l’équipe a clairement haussé son niveau d’exécution opérationnelle : moins d’erreurs marginales, une meilleure lecture du « flow » de course et des calls stratégiques plus secs.

Reste l’angle Gen4 : comment maintenir la pression en 2025-2026 tout en investissant dans le prochain cycle technique ? La clé sera la répartition des ressources – humaines et R&D – pour éviter l’écueil classique de l’entre-deux, où l’on performe honorablement sans concrétiser. Si Mahindra parvient à prolonger sa dynamique et à transformer sa vitesse moyenne en victoires nettes, elle peut non seulement terminer l’ère Gen3 en beauté, mais aussi s’installer sur une trajectoire ascendante pour l’ère suivante.

La dernière victoire de l’équipe remonte à 2021 : mettre fin à cette disette constituerait un jalon psychologique majeur. La confiance cumulée sur un cycle de plusieurs événements – essais, qualifs, courses – est un actif intangible déterminant lorsque le sprint vers le titre s’emballe. Mahindra a désormais le profil d’une équipe du « haut du milieu » capable de frapper au bon moment.

Jaguar et Mitch Evans : l’équation à plusieurs inconnues 🐆

Sur le papier, Mitch Evans dispose d’une opportunité en or pour aller chercher ce titre qui lui échappe depuis presque une décennie. Le rythme, l’expérience, la science de la gestion d’énergie : tout est là. Mais les coulisses s’agitent. L’arrivée d’un réserviste de très haut niveau, qui a déjà roulé dans le cadre du développement Gen4, ouvre des perspectives pour l’après-Gen3 et pourrait rebattre les cartes des baquets à court terme.

Pour Jaguar, l’enjeu est double : maximiser la fenêtre actuelle – la voiture et l’équipe sont au sommet de leur courbe de maturité – tout en desserrant le carcan de la dépendance à un duo de titulaires stable. Quand un constructeur anticipe l’arrivée d’un nouveau cycle technique, il doit envisager plusieurs scénarios de line-up, y compris l’introduction d’un champion ou d’un ex-vainqueur pour porter le projet Gen4. Ces hypothèses, si elles se confirment, placent Evans face à un choix stratégique.

Le Néo-Zélandais reste une valeur sûre : autorité en duel, science des relances, constance à haut niveau. Même lorsque la moisson de points n’est pas parfaite, il parvient souvent à convertir des opportunités en victoires. La question n’est pas son plafond de performance ; elle concerne plutôt l’alignement de ses intérêts avec la vision long terme de l’équipe et la méthode du management, alors qu’un nouveau team principal a pris la main sur l’orchestre.

Le parallèle avec l’histoire du sport auto n’est pas fortuit : il existe des saisons où un pilote, au sommet de son art, doit prendre une décision potentiellement contre-intuitive pour assurer sa pérennité au plus haut niveau. Rester dans un environnement performant pour viser la couronne dès maintenant, ou anticiper un mouvement plus large en vue de Gen4 ? Une telle décision dépendra aussi des opportunités alternatives – et, dans un paddock où la demande pour les top drivers est réelle mais finie, la fenêtre peut se refermer vite.

Quoi qu’il arrive, Jaguar a le potentiel pour dominer des phases complètes de la saison, et Evans demeure l’un des meilleurs finisseurs du plateau. Si la dynamique interne se stabilise et que les choix stratégiques s’alignent, il peut entrer à Londres avec une main très sérieuse sur le championnat.

Stellantis, DS, Citroën, Opel : la force des synergies 🏭

Ce qui définira la saison de Formule E

Sur le front des constructeurs, une recomposition majeure se dessine. Citroën annonce son arrivée, Opel se prépare, et la position de DS évolue avec la perspective d’un nouveau partenariat à l’horizon. Dans un championnat où la performance tient autant au savoir-faire de la piste qu’à l’architecture industrielle mise derrière le programme, la capacité d’un groupe comme Stellantis à mutualiser technologies, ressources et infrastructures représente un avantage compétitif massif.

Les économies d’échelle – plateformes logicielles partagées, bancs d’essais, ingénierie centralisée – permettent d’accélérer la boucle d’itération et d’absorber les chocs réglementaires. À l’approche de Gen4, cet effet réseau devient déterminant : plus le pipeline d’innovation est robuste, plus il est simple d’industrialiser des solutions stables et performantes pour la piste.

Pour DS, l’important est de sécuriser un cadre où son expertise en monoplaces électriques continue de s’exprimer, potentiellement aux côtés de Citroën et d’Opel. Le format multi-marques impose des garde-fous (séparation des programmes, identité technique propre), mais il favorise aussi des transferts de connaissances pertinents, tout en respectant l’équilibre sportif. Le paddock compte des structures privées ambitieuses – du calibre d’Envision, par exemple – pour qui s’associer à un constructeur à l’ADN gagnant pourrait relancer une dynamique de titres.

Quant au champ concurrentiel, il s’en trouve densifié. Plus de constructeurs, c’est plus de feuilles de route techniques, donc plus de solutions à confronter sur la piste. Cela tire tout le monde vers le haut, avec, pour corollaire, un resserrement du top 10 et des écarts ridiculement faibles en qualifs. Pour les fans comme pour les ingénieurs, c’est le scénario idéal : une bataille technico-sportive où la meilleure idée du week-end, bien exécutée, peut renverser la hiérarchie.

Au final, si Stellantis parvient à orchestrer harmonieusement l’arrivée (ou le repositionnement) de ses marques, la Formule E y gagnera en visibilité et en intensité compétitive. Reste à transformer la stature industrielle en performance répétable sur le terrain : c’est là que se joueront les points décisifs.

Dan Ticktum : de l’étincelle au statut d’usine ? 🎯

Dan Ticktum a franchi un cap significatif. Sa victoire l’an passé a validé ce que l’on pressentait : sur un tour, il compte parmi les plus rapides, et quand les pièces du puzzle s’imbriquent – fenêtre pneus idéale, confiance au freinage, phases d’attaque bien timées –, il devient extrêmement difficile à battre. Or, en Formule E, convertir l’explosivité individuelle en régularité est la marche la plus exigeante vers le statut de pilote d’usine.

La prochaine étape est limpide : stabiliser la constance en course et le volume de points. S’il parvient à terminer régulièrement dans le top 6 du championnat, l’intérêt des grands noms pour Gen4 grimpera encore. Car un constructeur ne cherche pas seulement la vitesse, il recherche aussi la robustesse stratégique, la capacité à se réinventer quand les conditions changent, et la discipline dans l’exécution.

Entouré de profils expérimentés au sein de l’équipe, Ticktum dispose désormais d’un cadre plus structurant pour canaliser son potentiel. La présence d’un directeur sportif rompu aux exigences de la catégorie fournit un centre de gravité – moins d’à-coups, plus de continuité. Si l’équipe met à sa disposition une voiture offrant une base de réglages prévisible et un delta de performance exploitable dans les moments clés (départs, relances, fenêtres d’attack mode), alors le Britannique peut multiplier les podiums et ajouter une ou plusieurs victoires à son palmarès.

Dans un marché des pilotes qui s’échauffe à l’approche de Gen4, une saison 2025-2026 solide pourrait lui ouvrir les portes d’un baquet d’usine. C’est un jeu d’échecs : prouver qu’on sait gagner proprement, qu’on sait aussi marquer gros les jours moyens, et qu’on sait élever le plafond technique de l’équipe autour de soi.

Ce qui nous attend : un sprint vers Londres, une course vers Gen4 🚀

La saison 2025-2026 s’annonce comme une équation à double inconnue : gagner maintenant tout en préparant demain. Les équipes qui réussiront ce numéro d’équilibriste seront celles qui auront les process les plus mûrs : exploitation fine des datas, réactivité stratégique, compréhension pointue des pneus, et capacité à aligner le package voiture-pilote au moment exact où cela compte.

Attendez-vous à une diversité de vainqueurs, à des qualifications aux écarts microscopiques, et à des finales de course où la gestion de l’attack mode repensée livrera des rebondissements tardifs. Sur le terrain des constructeurs, l’effet Stellantis – combiné à la recomposition des alliances – peut accélérer la montée du niveau général. Mahindra, elle, est l’équipe-cadre du moment : si elle concrétise son potentiel, elle pourrait redessiner l’issue de plusieurs week-ends. Et dans le camp Jaguar, la situation d’Evans donnera un angle narratif fascinant : aller chercher une couronne tout en clarifiant son avenir.

Plus que jamais, la Formule E est un championnat d’exécution, de détails et de décisions. Chaque kilowatt économisé intelligemment, chaque degré de température optimisé, chaque activation au bon tour peut valoir un podium – voire un titre. À l’aube de Gen4, cette dernière danse Gen3 pourrait bien être la plus captivante de toutes.

En piste comme en coulisses, l’audace et la précision feront la différence : dans le silence électrique des villes, la Formule E nous rappelle que l’avenir sourit à ceux qui osent accélérer au bon moment.

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