Formule E Gen4 : Mahindra vs Penske, les coulisses dâun duel de constructeurs đâĄ


La Formule E sâapprĂȘte Ă entrer dans une phase dĂ©cisive de son histoire avec lâarrivĂ©e de la gĂ©nĂ©ration Gen4. Plus rapides, plus efficaces et plus ambitieuses, ces monoplaces Ă©lectriques lanceront une nouvelle Ăšre technologique, oĂč la maĂźtrise des groupes motopropulseurs, des logiciels de gestion dâĂ©nergie et des chaĂźnes cinĂ©matiques deviendra plus que jamais le cĆur de la performance. Au centre des curiositĂ©s du paddock : le positionnement de Mahindra et de Penske, deux noms prestigieux face Ă des dĂ©cisions stratĂ©giques cruciales entre 2026 et 2030.
DerriĂšre les communiquĂ©s policĂ©s, les discussions se font intenses. Les composants Gen4 sont dĂ©jĂ livrĂ©s chez plusieurs structures majeures, les bancs dâessai tournent, et un test collectif est programmĂ© en Espagne dâici quelques semaines. Pourtant, deux questions brĂ»lantes restent ouvertes : Mahindra continuera-t-elle Ă dĂ©velopper et homologuer son propre groupe propulseur ? Et Penske redeviendra-t-elle un constructeur Ă part entiĂšre, capable de rivaliser en interne avec des gĂ©ants comme Jaguar, Porsche, Nissan, Stellantis ou la structure Lola-Yamaha ?
Pour comprendre ce bras de fer, il faut regarder au-delĂ de la piste : budgets, propriĂ©tĂ© intellectuelle, contrats clients de courte durĂ©e et arbitrages organisationnels dictent la feuille de route. Voici un dĂ©cryptage complet et reformulĂ© des enjeux, des scĂ©narios et du timing, afin dâanticiper ce que nous rĂ©serve la grille Gen4.
Gen4 : un tournant technologique et sportif majeur âĄ
La Gen4 marque lâaboutissement de plusieurs annĂ©es de R&D sur les moteurs Ă©lectriques, les onduleurs, les rĂ©ducteurs et lâĂ©lectronique de puissance. Chez des acteurs comme Nissan, Jaguar, Porsche, Lola-Yamaha ou Stellantis, lâessentiel des Ă©lĂ©ments clĂ©s est dĂ©jĂ sur les Ă©tablis. Les ateliers sâactivent, les autoporteurs prennent forme, et les programmes de validation sâaccĂ©lĂšrent.
Ce cycle technique introduit des gains de rendement, une meilleure densitĂ© de puissance et une intĂ©gration plus poussĂ©e entre matĂ©riel et logiciel. Les simulations avancĂ©es â indispensables pour cerner les limites dâexploitation des pneus, lâĂ©quilibre freinage rĂ©gĂ©nĂ©ratif/freinage hydraulique et la gestion thermique â ont Ă©tĂ© lancĂ©es dĂšs fin 2024 chez la plupart des constructeurs. Lâobjectif commun : arriver sur la grille Gen4 avec une base technique solide et une capacitĂ© dâitĂ©ration rapide.
Selon le calendrier interne des Ă©quipes, la phase de dĂ©veloppement en piste dĂ©marre vĂ©ritablement maintenant, avant un pic dâactivitĂ© autour des essais collectifs. Ă environ treize mois du premier drapeau vert de lâĂšre Gen4, chaque tour de roue en essai et chaque itĂ©ration logicielle compteront pour rendre ces voitures non seulement plus rapides, mais aussi plus « intelligentes » dans leur gestion de lâĂ©nergie et de la dĂ©gradation.
Dans ce contexte hyper compĂ©titif, le statut de constructeur (fournisseur technique homologuĂ©) devient un avantage stratĂ©gique. Ătre maĂźtre de sa chaĂźne motrice signifie ajuster au millimĂštre chaque dĂ©tail, optimiser les lois de contrĂŽle, dĂ©cider du compromis rendement/fiabilitĂ© et verrouiller les secrets industriels qui font la diffĂ©rence un dimanche dâE-Prix.
Mahindra et Penske : deux trajectoires, une mĂȘme Ă©quation stratĂ©gique đ§©
Mahindra est un constructeur Ă©tabli de longue date en Formule E. EnregistrĂ©e comme fabricant dĂšs la saison 2, la marque indienne a alternĂ© phases dâĂ©lan et reconstructions, mais a conservĂ© sa souverainetĂ© technique. Ă lâheure de la Gen4, tout indique que Mahindra souhaite poursuivre avec son propre powertrain, un choix qui sâinscrit dans une logique industrielle de long terme, cohĂ©rente avec son ADN et ses ambitions globales sur lâĂ©lectromobilitĂ©.
Penske, de son cĂŽtĂ©, a jonglĂ© au fil des annĂ©es entre statut de client et phases oĂč lâĂ©quipe dĂ©veloppait et alignait sa propre technologie. La perspective de la Gen4 rĂ©veille cette ambition dâindĂ©pendance. LâidĂ©e est simple et audacieuse : redevenir constructeur pour façonner une chaĂźne motrice « maison » et se mesurer directement aux marques historiques, Ă armes Ă©gales.
Mais une mĂȘme contrainte se dresse pour les deux structures : le temps et lâargent. Les programmes Gen4 exigent des investissements consĂ©quents, non seulement en matĂ©riel et bancs dâessai, mais surtout en talents, logiciels, corrĂ©lation de donnĂ©es et infrastructure. Sâajoutent des considĂ©rations de propriĂ©tĂ© intellectuelle si une solution transitoire « cliente » venait Ă ĂȘtre choisie pour deux saisons la stratĂ©gie prĂ©fĂ©rĂ©e par plusieurs Ă©quipes, le temps dâaffiner un projet interne. ProblĂšme : les fournisseurs hĂ©sitent Ă conclure de tels deals courts, de peur de « former » un futur concurrent qui intĂ©grerait les enseignements dans une solution propriĂ©taire pour les deux derniĂšres saisons du cycle Gen4.
En clair, lâoption dâun contrat client de deux ans peut ĂȘtre sĂ©duisante pour un acteur en montĂ©e en puissance⊠mais elle refroidit les constructeurs bien installĂ©s, soucieux de protĂ©ger leur savoir-faire.
Pourquoi Penske veut redevenir constructeur ? Vision, moyens et mĂ©thode đ
Le virage sâest concrĂ©tisĂ© quand lâĂ©quipe a choisi un leadership technique fort pour la Gen4, avec lâarrivĂ©e dâun directeur technique de premier plan Ă lâautomne 2023. Dans la foulĂ©e, une structure dĂ©diĂ©e a vu le jour au Royaume-Uni : Penske Powertrain Laboratories, Ă Witney. Ce site concentre lâingĂ©nierie, les bancs dâessai, la simulation et le travail quotidien sur le powertrain.
Au cĆur de la dĂ©marche, un simulateur de pointe de type Ansible Motion Delta S3, utilisĂ© intensivement pour raccourcir les boucles dâitĂ©ration et valider des concepts logiciels avant lâĂ©preuve du rĂ©el. CouplĂ© Ă une approche « hardware-in-the-loop », ce dispositif permet de peaufiner les cartographies dâinverter, les stratĂ©gies de rĂ©cupĂ©ration dâĂ©nergie, les limites de couple et la rĂ©ponse pĂ©dale dans des environnements virtuels qui miment Ă©troitement la piste.
LâĂ©quipe est convaincue quâun statut de constructeur lui ouvrirait un plafond de performance supĂ©rieur Ă moyen terme. Le compromis est connu : lâeffort initial est plus lourd quâun partenariat client, mais le retour sur investissement potentiel â en points, en podiums, en valorisation technologique â peut sâavĂ©rer bien plus Ă©levĂ©. Et puis, sur le plan culturel, construire « Ă la maison » nourrit une dynamique fĂ©dĂ©ratrice, attire les meilleurs profils et permet de gravir la courbe dâapprentissage plus vite.
Reste que, dans lâimmĂ©diat, tout nâest pas figĂ©. Les tests dĂ©veloppement Gen4 dĂ©jĂ organisĂ©s nâont pas encore vu lâĂ©quipe rouler avec un mulet officiel de constructeur. Il est toutefois plausible que la cadence sâintensifie au printemps, avec lâobjectif de valider une inscription comme fabricant Ă temps pour la premiĂšre saison Gen4.
Le nerf de la guerre : financer un programme Gen4 durable đž
La question budgĂ©taire est centrale. Un programme constructeur nĂ©cessite des engagements pluriannuels, la sĂ©curisation des partenariats techniques et une gouvernance claire. Chez Penske, la passion pour la Formule E est rĂ©elle et ancrĂ©e, mais elle coexiste avec des responsabilitĂ©s plus larges dans les mĂ©dias et le divertissement. Des marques bien connues du portefeuille de lâĂ©cosystĂšme Penske Media Corporation ont dâailleurs dĂ©jĂ figurĂ© sur la carrosserie des monoplaces ces derniĂšres saisons.
Comme partout dans les industries en transformation, des arbitrages budgĂ©taires sont apparus au fil de lâannĂ©e, signe dâun environnement Ă©conomique mouvant. Cela ne signifie pas un dĂ©sengagement, mais une exigence accrue de rationalitĂ© : trouver le bon modĂšle entre partenariats, sponsoring, et investissement direct dans le powertrain. CĂŽtĂ© Mahindra, la stabilitĂ© du statut de constructeur attĂ©nue certains alĂ©as, mais impose dâautre part de livrer une base technique fiable et Ă©volutive dĂšs la premiĂšre annĂ©e Gen4.
Une autre dimension financiĂšre tient aux accords Ă©ventuels avec un constructeur externe. Un contrat de deux saisons peut paraĂźtre tentant pour un dĂ©marrage rapide, surtout si la plateforme logicielle est ouverte Ă des personnalisations « cĂŽtĂ© client ». Mais câest prĂ©cisĂ©ment lĂ que surgissent les verrous : jusquâoĂč partager sans exposer ses secrets ? Et quelle clause prĂ©voir pour empĂȘcher la migration des acquis vers une solution interne concurrente au mitan du cycle Gen4 ?
ScĂ©narios clients, IP et risques contractuels : le jeu des chaises musicales đ
Le plateau Gen4 semble se figer autour de quelques axes forts. Plusieurs alliances clients sont en train de se reformer ou de se confirmer dans lâombre. Des Ă©quipes historiques devraient continuer avec leur partenaire technique actuel, quand dâautres affinent leur stratĂ©gie. On Ă©voque, par exemple, la continuitĂ© de certains couples performants vus en Gen3, et des rapprochements logiques qui optimisent le maillage constructeurs/clients sur la grille.
Dans ce contexte, les fenĂȘtres rĂ©ellement disponibles pour un contrat client de courte durĂ©e se rĂ©duisent. Des constructeurs concentrĂ©s sur leurs projets usine Ă deux volets, avec la gestion simultanĂ©e dâun programme interne et dâune formation cliente bien installĂ©e, pourraient se montrer rĂ©ticents Ă ouvrir un second front. Cette pression redistribue les options potentielles pour Penske, qui oscille entre deux voies : sĂ©curiser un deal client immĂ©diatement exploitable ou pousser coĂ»te que coĂ»te son projet constructeur maison.
En parallĂšle, des discussions exploratoires avec des acteurs susceptibles dâoffrir une solution transitoire ont circulĂ©. Sur le papier, un pont technologique jusquâĂ la mi-cycle Gen4 serait rationnel, Ă condition que les clauses de protection de lâIP soient Ă©tanches. Car derriĂšre la technique, câest un vĂ©ritable capital logiciel qui sâĂ©change ici : architecture des contrĂŽleurs, modĂšles de prĂ©diction Ă©nergĂ©tiques, savoir-faire en calibration â autant dâĂ©lĂ©ments dĂ©licats Ă compartimenter.
Un prĂ©cĂ©dent qui a laissĂ© des traces : un projet avortĂ© autour dâun logiciel đ§Ș

Le paddock de la Formule E nâa pas oubliĂ© un Ă©pisode marquant de 2017 : un rapprochement envisagĂ© entre une Ă©quipe et un grand constructeur sâĂ©tait brisĂ© Ă la derniĂšre minute, officiellement pour des questions complexes autour du partage de logiciels et dâaccĂšs au code source. Au-delĂ de lâanecdote, ce prĂ©cĂ©dent rappelle une leçon essentielle : dans lâĂ©lectrique, la valeur nâest pas seulement mĂ©canique, elle est profondĂ©ment logicielle. Les algorithmes dâĂ©nergie, les outils dâoptimisation et les couches de contrĂŽle sont lâĂąme invisible des performances en piste.
Cette histoire a durablement influencĂ© la maniĂšre de nĂ©gocier les accords clients. Les contrats Gen4 devront ĂȘtre bĂ©tonnĂ©s pour que la frontiĂšre entre « prestation technique » et « transfert de savoir-faire » reste nette. Câest une condition sine qua non pour que les fournisseurs acceptent des deals limitĂ©s dans le temps sans craindre dâarmer un futur rival.
Ce que cela change pour la grille Gen4 : concurrence, rythme et storytelling đ
Si Mahindra sâaffirme comme constructeur et si Penske parvient Ă homologuer son propre powertrain, la grille Gen4 gagnera en diversitĂ© technologique. Cela rehausserait le niveau dâopposition face aux locomotives actuelles et redonnerait de lâair Ă des rĂ©cits sportifs captivants : David contre Goliath, innovation frugale contre puissance industrielle, agilitĂ© logicielle contre maturitĂ© de plateforme.
Sportivement, la Gen4 promet dĂ©jĂ plus de vitesse et de rĂ©gĂ©nĂ©ration. Avec des fenĂȘtres dâexploitation Ă©nergĂ©tique plus fines, les Ă©quipes pourront se dĂ©marquer par leur sens tactique, la prĂ©cision de leurs simulations et la discipline des pilotes en course. Une Ă©quipe qui maĂźtrise lâart de la calibration pourra surprendre un constructeur rĂ©putĂ© lors dâun E-Prix oĂč la tempĂ©rature batterie, lâadhĂ©rence et la consommation interagissent de façon inattendue.
Pour les fans, cela signifie des scĂ©narios encore plus ouverts, avec des stratĂ©gies dâattaque et de dĂ©fense Ă©nergĂ©tiques, et des phases de « push » mieux calculĂ©es. Pour les partenaires, la Gen4 offrira une vitrine technologique plus lisible, oĂč les innovations de chaĂźne de traction, dâĂ©lectronique de puissance et de contrĂŽle logiciel auront un impact direct et visible sur les rĂ©sultats.
Calendrier, tests et prochaines Ă©tapes : le compte Ă rebours est lancĂ© â±ïž
à court terme, les prochains jalons sont clairs : assemblage des premiÚres voitures complÚtes, validations au banc et en piste, puis test collectif en Espagne dans environ six semaines. Ces roulages seront cruciaux pour établir des références de performance, valider la corrélation avec la simulation et dépister les « points chauds » que seule la piste révÚle.
Pour Penske, lâenjeu immĂ©diat est double : faire avancer son projet de powertrain jusquâĂ un niveau dâhomologation crĂ©dible et/ou sĂ©curiser une option cliente qui ne compromette ni sa compĂ©titivitĂ©, ni sa propriĂ©tĂ© intellectuelle Ă moyen terme. Le nouveau site de Witney et le dispositif de simulation de pointe doivent servir dâaccĂ©lĂ©rateurs pour compenser le moindre kilomĂ©trage rĂ©el face aux constructeurs dĂ©jĂ bien engagĂ©s.
Pour Mahindra, la clĂ© est de consolider sa plateforme Gen4 avec une trajectoire dâĂ©volutions planifiĂ©e dĂšs la premiĂšre itĂ©ration. La stabilitĂ© industrielle est un atout, mais la Gen4 rĂ©compense la vitesse dâitĂ©ration autant que la robustesse initiale. Il sâagira dâaligner les choix de composants, de maturer les contrĂŽles, et de verrouiller la fiabilitĂ© tout en gardant une marge dâamĂ©lioration logicielle tout au long du cycle.
Focus performance : oĂč se gagneront les dixiĂšmes ? đŻ
Les chronos Gen4 se joueront sur une somme de dĂ©tails. CĂŽtĂ© matĂ©riel, lâefficience moteur et la finesse de lâonduleur resteront centrales. La sĂ©lection des rapports et la cartographie de couple influenceront le grip mĂ©canique et la gestion pneumatique. Mais la vraie rĂ©volution sâĂ©crira souvent dans les couches logicielles : prĂ©diction de consommation, modĂšles de dĂ©gradation, stratĂ©gie de rĂ©cupĂ©ration au freinage et arbitrage en temps rĂ©el selon la situation de course.
Un autre chantier dĂ©terminant concerne la corrĂ©lation. Plus lâĂ©cart entre « attendu » et « mesurĂ© » se rĂ©duit, plus lâĂ©quipe peut prendre de bonnes dĂ©cisions vite. Les structures disposant dâoutils HIL (Hardware-In-the-Loop) et DIL (Driver-In-the-Loop) avancĂ©s auront un avantage pour transformer rapidement les donnĂ©es des essais en gains tangibles en E-Prix.
Enfin, la qualitĂ© opĂ©rationnelle â arrĂȘts, procĂ©dures de dĂ©part, rĂ©activitĂ© au mur des stands â restera la colle qui transforme une bonne base technique en rĂ©sultats. La Gen4 exigera une orchestration parfaite entre usine, simulateur et piste, sous peine de laisser des points en route.
Quel scĂ©nario paraĂźt le plus probable aujourdâhui ? đź
Au vu des informations et signaux disponibles, un continuum se dessine. Mahindra semble dĂ©terminĂ©e Ă rester maĂźtre de sa chaĂźne motrice Gen4, dans la lignĂ©e de son histoire en Formule E. Penske, qui a dĂ©jĂ structurĂ© son Ă©cosystĂšme technique et posĂ© les briques dâun powertrain maison, travaille Ă rĂ©duire lâincertitude et Ă atteindre la masse critique nĂ©cessaire pour sâaligner comme constructeur. La fenĂȘtre pour boucler les dĂ©cisions sâamenuise, mais rien nâinterdit une accĂ©lĂ©ration rapide si les validations techniques tombent au vert.
En parallĂšle, lâoption dâun contrat client de transition ne peut ĂȘtre totalement Ă©cartĂ©e. Toutefois, lâappĂ©tence limitĂ©e de plusieurs fournisseurs pour des deals de deux saisons â au regard des enjeux de propriĂ©tĂ© intellectuelle â complique la donne. Cela pourrait, paradoxalement, renforcer la dĂ©termination de Penske Ă aller au bout de son projet interne dĂšs la premiĂšre moitiĂ© de lâĂšre Gen4.
Ce que guette tout le paddock : le moment charniĂšre đĄïž
Dans les semaines qui viennent, quelques annonces-clĂ©s et des apparitions en essais pourraient clarifier la situation. La publication des inscriptions officielles en tant que fabricants, les premiĂšres images des mulets de dĂ©veloppement et les retours des tests en Espagne permettront dâaffiner la hiĂ©rarchie technique naissante. Chaque Ă©lĂ©ment â un roulage supplĂ©mentaire, une dĂ©mo de fiabilitĂ©, une rumeur qui sâĂ©teint â réécrira la grille de probabilitĂ© des scĂ©narios Mahindra et Penske.
Mais une chose est sĂ»re : la Gen4 ne pardonnera pas lâapproximation. Il faudra choisir, investir, exĂ©cuter â et apprendre plus vite que la concurrence. Câest toute la beautĂ© dâune discipline technologique en perpĂ©tuelle accĂ©lĂ©ration : le futur appartient Ă ceux qui osent lâinventer.
En attendant, le tic-tac du paddock sâintensifie. Les ateliers sâilluminent tard, les bancs vrombissent en silence, et les simulateurs dĂ©filent des milliers de tours virtuels. Lâaudace se construit dans les dĂ©tails, et lâhiver Gen4 est lâendroit oĂč se forgent les printemps victorieux.
Conclusion inspirante : que la route soit celle du constructeur indĂ©pendant ou du partenariat malin, lâĂšre Gen4 rĂ©compensera lâaudace Ă©clairĂ©e â celle qui transforme une vision en vitesse, et un rĂȘve Ă©lectrique en rĂ©alitĂ© sur la ligne dâarrivĂ©e. đ
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