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C’est bientôt l’heure de connaître le champion du monde de Formule 1 2025. À Yas Marina, le dernier acte de la saison promet un suspense maximal entre Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri. Pour suivre chaque instant de ce week-end décisif sans rien manquer, voici un guide clair et complet : horaires locaux et britanniques, repères stratégiques, enjeux sportifs et conseils pratiques. Que vous soyez fan de longue date ou lecteur pressé à la recherche des moments clés, ce récapitulatif vous accompagnera pas à pas jusqu’au baisser du drapeau à damier.

Le Grand Prix d’Abou Dhabi se déroule sur le spectaculaire circuit de Yas Marina, un tracé éclairé par des projecteurs qui transforment la course en un véritable show nocturne. Entre la technique du secteur 3, les zones de DRS et les briseuses de rythmes que sont les longues lignes droites, ce rendez-vous est le terrain idéal pour un dénouement au couteau. Les pilotes encore en lice pour la couronne 2025 ne pourront pas se cacher : chaque point comptera, chaque tour sera une opportunité — ou un piège.

Vous trouverez ci-dessous tous les horaires officiels du week-end pour Abou Dhabi (heure locale, Gulf Standard Time, GMT+4) et pour le Royaume-Uni (GMT). Conservez cette page à portée de main : vous y reviendrez avant les essais libres, la qualification et la course. Et au-delà des heures clés, nous détaillons les paramètres de performance, les stratégies pneumatiques et les pièges de la piste qui peuvent sceller un titre mondial.

Pourquoi le Grand Prix d’Abou Dhabi 2025 est décisif 🏁

Abou Dhabi est devenu synonyme de finales palpitantes. Sur ce tracé de 5,281 km, les équipes doivent composer avec un enchaînement unique : des lignes droites propices au dépassement suivies de sections sinueuses où l’appui et la motricité dominent. Depuis les modifications de 2021, la chicane avant l’épingle a disparu et certains virages ont été revus, ce qui a rendu les opportunités d’attaque plus franches, notamment au freinage à l’entrée de l’épingle et au bout de la très longue ligne droite.

Le duel pour le titre 2025 entre Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri prend ici une densité particulière. La gestion des pneus — surtout l’arrière droit — peut faire toute la différence au fil des conditions changeantes : on commence souvent de jour pour finir de nuit en qualification, et la course s’étend sur un déclin thermique marqué. Cette chute de température modifie l’adhérence, l’équilibre et la fenêtre de fonctionnement des pneus. Un réglage trop agressif pour la chaleur peut devenir délicat quand l’asphalte refroidit, tandis qu’un set-up trop conservateur risque d’user prématurément les gommes dans les premières phases plus chaudes.

Yas Marina impose un compromis d’appui. Trop d’aileron et vous perdez en vitesse de pointe, donc en capacité à défendre ou attaquer sur les lignes droites. Pas assez, et vous souffrirez dans le troisième secteur, un enchaînement de virages qui réclame adhérence mécanique et stabilité en appui. Les ingénieurs traquent un point d’équilibre subtil : viabilité dans les longues phases d’accélération/décélération, traction en sortie de l’épingle et efficacité dans la séquence technique menant au stade final.

Les deux zones de DRS — sur les lignes droites successives — structurent la manière de courir. Le « slingshot » (aspiration + DRS) est une arme, mais il faut calculer l’endroit où dépasser pour ne pas réoffrir l’avantage à l’aspirant dans la zone suivante. C’est un jeu d’échecs à 300 km/h : parfois, mieux vaut patienter et porter l’attaque dans la seconde zone pour éviter la contre-attaque.

Le rôle de la qualification est capital. À Abou Dhabi, partir devant, c’est s’offrir la maîtrise du tempo et la liberté stratégique. Pourtant, la course reste ouverte : la dégradation, le trafic et les interventions de la voiture de sécurité (ou de la VSC) peuvent tout rebattre. Les équipes leaders le savent : un undercut bien exécuté — pit-stop tôt pour profiter de pneus frais — peut générer un saut de position, surtout si vous ressortez dans de l’air propre. Inversement, un overcut devient possible lorsque l’adversaire se retrouve englué dans le trafic ou peine à mettre ses pneus en température.

Dans ce contexte explosif, Norris, Verstappen et Piastri devront marier vitesse pure, gestion fine et lecture du scénario. L’expérience, la qualité d’exécution au stand et la sérénité dans les moments clés seront les critères invisibles qui, au bout de compte, font un champion.

Programme du week-end — Horaires locaux à Abou Dhabi 🕘

Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, est à l’heure du Gulf Standard Time (GST), soit GMT+4. Voici le programme complet du week-end en heure locale :

Vendredi 5 décembre

FP1: 1.30pm
FP2: 5pm

Samedi 6 décembre

FP3: 2.30pm
Qualifying: 6pm

Dimanche 7 décembre

Abu Dhabi Grand Prix: 5pm

Astuce pratique : pensez à caler des rappels 10 minutes avant chaque séance afin d’attraper les installations cruciales, notamment les tours de préparation et les runs de performance en EL2 et en qualification. Comme la piste évolue vite à la tombée du jour, ces moments offrent d’excellents indices sur l’ordre de force réel et sur les voitures à l’aise dans la fenêtre nocturne.

Programme du week-end — Horaires UK 🇬🇧

Pour les collègues qui suivent depuis le Royaume-Uni (GMT), voici les horaires correspondants :

Vendredi 5 décembre

FP1: 9.30am
FP2: 1pm

Samedi 6 décembre

FP3: 10.30am
Qualifying: 2pm

Dimanche 7 décembre

Abu Dhabi Grand Prix: 1pm

Conseil d’organisation : la séance de qualification à 2pm (UK) s’inscrit parfaitement dans la mi-journée du samedi. Prévoyez un créneau calme pour regarder les Q1, Q2 et Q3 intégralement : à Yas Marina, le dernier tour lancé sous projecteurs peut renverser la hiérarchie, notamment lorsque la piste gagne rapidement en adhérence.

Stratégies, pneus et clés pour gagner à Yas Marina 🔧

La stratégie de course à Abou Dhabi mélange art de l’anticipation et science de la dégradation. La plupart des éditions récentes ont favorisé une stratégie à un arrêt, mais tout dépend du comportement des composés et de la gestion des températures de piste. Avec un départ en fin d’après-midi et une arrivée de nuit, le refroidissement progressif modifie la fenêtre de performance : les pilotes trouvent parfois plus d’adhérence en milieu de relais, et les écarts de rythme peuvent s’accentuer lorsqu’une voiture sort de sa zone idéale de température.

Pneus : en règle générale, la combinaison tendres / médiums / durs (souvent les composés les plus tendres de la gamme) pousse les stratèges à choisir entre l’attaque initiale avec le tendre — pour gagner des positions au départ — et la robustesse du médium ou du dur — pour allonger les relais et se donner un éventail d’options. Le dur est un allié pour encaisser la phase chaude, mais peut manquer d’adhérence à froid, surtout en sortie des stands. Le médium apparaît souvent comme le meilleur compromis : plus facile à mettre en température que le dur, plus constant que le tendre. Si la dégradation est basse et la piste qui « vient » au fil des tours, le tendre peut redevenir une arme dans le dernier relais, à condition de disposer d’une fenêtre propre et de marge sur la gestion thermique.

Undercut vs overcut : l’undercut fonctionne particulièrement bien à Yas Marina lorsque la voiture qui pense sous-couper ressort dans de l’air propre. Avec des pneus plus frais, le gain au tour se matérialise rapidement, and l’adversaire peut se faire surprendre sur l’entrée de la fenêtre d’arrêt. Mais l’overcut n’est pas mort : si celui qui reste en piste gère correctement ses pneus et profite d’un secteur dégagé, un dernier tour rapide avant de s’arrêter peut inverser la tendance. L’apparition d’un Virtual Safety Car (VSC) ou d’une Safety Car au moment de la fenêtre d’arrêt change aussi l’équation : le coût temporel du pit-stop diminue, et la hiérarchie peut s’en trouver chamboulée.

Track position et trafic : la position en piste reste reine. Se retrouver derrière un groupe au rythme similaire peut dégrader les pneus plus vite — parce que vous roulez dans l’air chaud d’une autre voiture — et rompre la fenêtre de performance. Attendre le bon moment, sortir de la zone de turbulence et activer le DRS dans la zone la plus favorable font partie des automatismes à maîtriser.

Gestion énergétique et freinage : avec de longues phases de pleine charge, la récupération d’énergie et la stabilité au freinage sont décisives. Un système hybride bien calibré délivre sa puissance là où elle compte, notamment à la sortie de l’épingle. À l’inverse, un choix agressif sur l’équilibre de freinage peut surchauffer les disques et pénaliser la constance sur un relais entier. La nuit apporte des températures plus clémentes pour les freins, mais la répétition des gros freinages exige une marge de sécurité.

Qualification vs course : viser la pole à Abou Dhabi, c’est renifler le titre. Se placer en première ligne augmente les chances de contrôler l’allure et de choisir la stratégie optimale, sans être dicté par le trafic. Cependant, une voiture performante en rythme de course et rapide à chauffer ses pneus peut créer la surprise même en partant légèrement plus loin, surtout si les leaders s’emmêlent dans une bataille d’undercut/overcut. C’est là que l’expérience de pilotes comme Verstappen et la fraîcheur d’attaque de Norris et Piastri font la différence : capacité à lire la course, à économiser les pneus quand il faut, puis à appuyer fort au moment opportun.

Stands et exécution : la précision des arrêts au stand est un multiplicateur de performance. Une seconde gagnée ou perdue peut valoir une position décisive au bout de la ligne droite suivante. La coordination entre ingénieurs, mécaniciens et pilote doit être parfaite : respect de la vitesse dans la pit-lane, arrivée dans sa boîte au millimètre, relance sans patinage excessif, et intégration immédiate dans le trafic.

Météo et vent : à Yas Marina, la pluie est rare, mais le vent peut influencer l’équilibre, notamment dans les sections rapides. Un vent de face sur la ligne droite augmente la traînée mais facilite un dépassement DRS, un vent de dos fait l’inverse. Les équipes ajustent parfois l’angle d’aileron et le différentiel en conséquence, pour stabiliser la voiture au freinage ou améliorer la traction.

Au total, l’équation de la victoire se résume à quatre axes : partir devant ou s’assurer un rythme de course supérieur, choisir la bonne fenêtre d’arrêt en fonction de la dégradation réelle, bien lire les interventions potentielles (VSC/SC) et exécuter sans faute. Le pilote qui cocherait toutes ces cases, avec le soutien d’un mur des stands inspiré, a de grandes chances de repartir d’Abou Dhabi avec la couronne 2025.

En guise de préparation, pensez à surveiller les runs longs en EL2 — souvent la session la plus représentative des conditions de course — et la capacité des favoris à faire tenir leurs pneus sur des relais comparables. Soyez attentif aux vitesses de pointe avec et sans DRS, à la stabilité dans le dernier secteur et aux micro-ajustements entre les EL et la qualification. Ce sont autant d’indices qui révèlent la voiture à l’aise au moment où la piste se transforme et où les points se décident.

Pour finir, organisez votre week-end selon les horaires ci-dessus, gardez un œil sur l’évolution de la piste à la tombée du jour et accordez une attention particulière aux choix de pneus au départ. Ce Grand Prix est un théâtre d’ombres et de lumières où les détails font la différence.

Quand les projecteurs s’allument à Yas Marina, la nuit confie son secret aux plus audacieux : à celui qui ose, le titre tend la main.

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