Mohammed Ben Sulayem réélu à la tête de la FIA : un second mandat sous le signe de la transparence et de la croissance 🚀

La Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé la réélection de Mohammed Ben Sulayem pour un second mandat de quatre ans à la présidence, lors des Assemblées générales tenues en Ouzbékistan. Cette reconduction intervient dans un contexte singulier, marqué par une candidature unique, des discussions juridiques en cours et des chiffres financiers désormais repassés au vert. Le vote a validé une nouvelle feuille de route pour l’instance dirigeante du sport automobile mondial et de la mobilité, avec un accent prononcé sur la transparence de la gouvernance, la stabilité économique et l’élargissement de la base des pratiquants.

Au cœur de l’actualité, le processus électoral a suscité un débat soutenu autour des règles d’éligibilité et de la représentation des régions au sein des listes présidentielles. Si la décision de poursuivre l’élection a été confirmée, une audience judiciaire est programmée pour examiner la conformité du processus aux statuts, sans remettre en cause la légitimité du vote à court terme. En parallèle, la FIA met en avant un discours de consolidation institutionnelle et de responsabilité financière, éléments clés pour assurer la stabilité du sport dans un environnement mondial en mutation.
Réélection confirmée : un second mandat pour Mohammed Ben Sulayem 🚦
La réélection de Mohammed Ben Sulayem consacre une continuité à la tête de la FIA, dans une période charnière pour le sport automobile et la mobilité. Son premier mandat a coïncidé avec une phase de transition post-pandémique, marquée par un défi financier majeur et par des attentes fortes autour de la modernisation de la gouvernance. Le renouvellement de confiance exprimé par les clubs membres donne à la présidence une marge de manœuvre pour poursuivre les réformes engagées et accélérer les projets structurants, du soutien aux fédérations nationales à la croissance des disciplines émergentes.
La candidature de l’actuel président s’est imposée en raison de règles électorales précises, notamment l’obligation de constituer une liste présidentielle incluant des membres du Conseil Mondial du Sport Automobile issus de zones géographiques déterminées. Cette contrainte, conçue pour garantir une représentation globale, a eu pour effet, cette année, de restreindre les options concurrentes, en particulier pour la région d’Amérique du Sud. La présence déjà actée de Fabiana Ecclestone dans l’équipe du président sortant a rendu impraticable, dans les délais impartis, la constitution d’une liste alternative respectant les équilibres requis.
Le mandat reconduit s’inscrit dans la continuité des objectifs annoncés à l’origine, parmi lesquels la remise à flot des finances de l’organisation, l’augmentation de l’investissement dans les clubs membres et la stimulation de la participation au sport auto de base. L’ambition affichée est d’offrir des parcours d’accès plus lisibles, d’améliorer les passerelles entre les disciplines, d’accroître la diversité des profils sur les circuits et de renforcer la sécurité à tous les niveaux de pratique. Cette vision suppose un déploiement coordonné avec les ASN, les promoteurs, les constructeurs et les partenaires techniques, afin d’aligner les calendriers, les réglementations et les objectifs d’inclusion.
Dans ses premières déclarations après le vote, la présidence a salué l’engagement des clubs et mis en avant l’idée d’une institution plus soudée qu’auparavant. L’intention est claire : fédérer autour d’un projet commun, maîtriser les coûts, encourager l’innovation et maintenir l’intégrité sportive sur la durée du mandat. En toile de fond, la volonté de positionner la FIA comme un moteur d’équilibres entre les enjeux de performance, de sécurité, d’environnement et de développement économique.
Cette trajectoire exige une feuille de route précise et un pilotage mesuré. L’échelle mondiale invite à une lecture fine des priorités régionales : formation des officiels, mutualisation des ressources techniques, digitalisation des procédures, soutien aux championnats nationaux et internationaux, et coopération renforcée sur la sécurité routière. Autant de chantiers où la présidence entend s’appuyer sur les retours de terrain des clubs, et sur une gouvernance jugée plus participative.
Une élection sous surveillance : règles, contestations et calendrier judiciaire ⚖️
Si la réélection s’est déroulée conformément aux statuts de la FIA, le contexte électoral n’a pas été exempt de controverses. Des candidatures concurrentes n’ont pas pu aboutir, faute de listes complètes répondant aux critères de représentativité imposés par l’institution. Cette exigence vise à garantir que toute équipe candidate intègre des membres compétents et issus de régions bien définies, afin de préserver l’équilibre mondial du Conseil Mondial du Sport Automobile et d’éviter une surreprésentation d’un bloc géographique au détriment d’un autre.
L’une des implications concrètes de cette architecture institutionnelle a été la difficulté à trouver, dans les délais, une solution de rechange pour la zone sud-américaine. La seule personnalité éligible identifiée étant déjà engagée auprès de l’équipe du président sortant, les prétendants n’ont pas pu finaliser leur dispositif de gouvernance. Cet enchaînement a nourri des inquiétudes et conduit à l’ouverture d’une action en justice en France, dont l’objectif annoncé est de vérifier la conformité du processus électoral et l’équité des règles d’éligibilité.
Un tribunal a autorisé la tenue du scrutin, tout en programmant une audience ultérieure destinée à étudier le fond du dossier, notamment les modalités de composition des listes et l’application des statuts. Cette démarche n’a pas suspendu l’élection, mais elle ouvre un espace d’examen juridique qui, s’il devait déboucher sur des recommandations, pourrait alimenter des ajustements futurs. La notion de transparence, souvent invoquée dans le débat public, se trouve au centre des attentes des observateurs, des clubs et des équipes candidates potentielles.
Pour la FIA, l’enjeu consiste à concilier deux impératifs complémentaires. D’un côté, préserver une représentativité réellement mondiale, gage d’équilibre dans les décisions stratégiques. De l’autre, s’assurer que les règles n’aient pas d’effet de verrouillage imprévu, en limitant excessivement la capacité de renouvellement démocratique. Une communication claire sur les critères, les calendriers, l’accompagnement des candidatures et les outils de conformité pourrait contribuer à renforcer la confiance de l’écosystème et à réduire les zones d’ambiguïté.
La présidence a rappelé que le scrutin avait suivi les statuts, avec un processus décrit comme robuste et transparent. L’existence d’un débat judiciaire, loin d’affaiblir le mandat, peut devenir une opportunité : celle d’améliorer encore les standards de gouvernance, de moderniser certains dispositifs et de poser des jalons pour des élections futures plus lisibles et plus inclusives. En somme, un temps de clarification utile, sans remettre en cause la continuité institutionnelle actuelle.
Gouvernance et vision : transparence, représentativité et modernisation 🌐
La gouvernance d’une fédération internationale repose sur un équilibre fin entre légitimité démocratique, expertise technique et représentativité géographique. Le second mandat de Mohammed Ben Sulayem se déploie au cœur de cette triangulation. Pour nourrir la confiance, la transparence demeure le socle attendu, qu’il s’agisse des calendriers électoraux, des critères d’éligibilité, des méthodes de vote ou de la publication des décisions stratégiques. Dans un environnement où l’information circule instantanément, approfondir la clarté des processus devient un avantage compétitif en matière de réputation.
L’une des pistes fréquemment avancées par les acteurs du sport consiste à renforcer les dispositifs d’audit de gouvernance, à optimiser la lisibilité des statuts et à étendre l’usage des outils numériques. La digitalisation des procédures, le recours à des observateurs indépendants pour les étapes clés et la mise en place de guichets d’accompagnement à la candidature peuvent fluidifier l’accès au processus électoral. L’objectif est double : faciliter l’émergence d’équipes capables de constituer des listes conformes aux exigences régionales et favoriser un débat programmatique plus ouvert.
Sur le volet sportif, la diversité des disciplines et des structures nationales invite à une gouvernance souple, attentive aux spécificités locales. En formalisant des retours d’expérience plus fréquents entre clubs membres et Conseil Mondial du Sport Automobile, la FIA peut enrichir ses règlements, harmoniser les standards de sécurité et améliorer l’articulation entre compétitions nationales et internationales. La stabilité réglementaire reste essentielle pour les organisateurs, les promoteurs et les constructeurs, tandis que l’innovation mesurée permet de maintenir le sport attractif auprès du public et des nouvelles générations.
L’image et la portée mondiale du sport automobile dépendent aussi de la capacité à embrasser des enjeux contemporains majeurs : responsabilité environnementale, inclusion, égalité des chances et sécurité. En s’appuyant sur des partenariats solides avec les clubs, la présidence peut encourager des programmes concrets en matière de neutralité carbone, d’accès élargi aux carrières techniques et sportives, de formation des officiels et de prévention des risques sur piste et sur route. Chaque initiative locale, lorsqu’elle est soutenue par des outils et des critères communs, peut générer un impact global mesurable.
Finances, clubs et base du sport : cap sur la durabilité et la croissance 💶
La dimension économique constitue un pilier du second mandat. En 2021, dans le sillage de la pandémie, la FIA faisait face à une perte d’environ 24 millions d’euros. Ce déficit a servi d’électrochoc et a déclenché un plan d’assainissement. L’année dernière, l’organisation a enregistré un bénéfice d’environ 4,7 millions d’euros, et les prévisions annoncées pour 2025 tablent autour de 4,4 millions d’euros. Ces repères chiffrés témoignent d’un redressement tangible et placent la présidence devant une responsabilité : consolider les acquis sans relâcher l’effort de rigueur.
Les finances saines ne sont pas une fin en soi ; elles permettent de réinvestir intelligemment dans la mission fédérale. Pour les clubs membres, cela se traduit par des subventions mieux ciblées, des formations, des outils digitaux et un accompagnement plus réactif. Les projets structurants, qu’il s’agisse d’infrastructures, de sécurité ou de programmes éducatifs, peuvent être accélérés. À l’échelle du sport auto de base, la logique est similaire : réduire les barrières à l’entrée, améliorer l’accessibilité des disciplines et construire des passerelles vers les niveaux supérieurs, sans sacrifier les standards de sécurité.
La croissance du sport passe par un effet de capillarité. Lorsqu’un club local dispose d’équipements adaptés, de commissaires bien formés et d’un calendrier cohérent, la participation augmente. De jeunes pilotes, ingénieurs, mécaniciens et officiels trouvent alors des opportunités pour progresser. À moyen terme, ces investissements alimentent un cercle vertueux : davantage de licenciés, des événements mieux organisés, une attractivité accrue pour les sponsors et une meilleure exposition médiatique. La FIA peut amplifier ce phénomène en facilitant le partage de bonnes pratiques et en encourageant les projets transfrontaliers entre ASN.
La modernisation financière s’accompagne d’une exigence de transparence. Présenter des bilans détaillés, clarifier les sources de revenus, expliciter les critères d’attribution des aides et mesurer l’impact des programmes constituent des leviers pour solidifier la confiance. L’alignement entre objectifs, budgets et résultats doit être rendu visible, afin que chaque club membre perçoive la valeur des initiatives fédérales. C’est aussi de cette manière que l’on justifie les choix stratégiques, en montrant le lien entre la bonne santé financière et la diffusion concrète des bénéfices dans les territoires.
Dans cette dynamique, la formation prend une place centrale. Le perfectionnement des commissaires, la généralisation d’outils d’analyse de la sécurité, la montée en compétences des directeurs d’épreuve et l’introduction de modules pédagogiques sur la durabilité environnementale constituent des axes forts. L’investissement dans les femmes et les jeunes, sur l’ensemble de la chaîne des métiers du sport automobile, renforce la base de talents. Les clubs pionniers peuvent servir de modèles en publiant des tableaux de bord d’impact et en accompagnant ceux qui souhaitent reproduire ces démarches.
Enfin, la collaboration avec l’écosystème industriel et technologique ouvre des perspectives durables : véhicules électriques et hybrides en compétition, carburants durables, innovations en matière de sécurité passive et active, et optimisation des opérations sur les circuits. La FIA a un rôle d’architecte, chargée de créer des cadres cohérents qui encouragent l’expérimentation tout en garantissant des règles claires. Cette approche permet d’accélérer l’innovation sans compromettre l’équité sportive.
Feuille de route opérationnelle : sécurité, innovation et proximité avec les clubs 🧭
Le second mandat s’annonce comme un temps d’exécution. Après la consolidation financière et les clarifications institutionnelles, la priorité consiste à livrer des résultats concrets et mesurables sur la piste et en dehors. La sécurité demeure le fondement non négociable : adoption de technologies éprouvées, amélioration des protocoles, standardisation des meilleures pratiques et renforcement des contrôles. Les disciplines doivent progresser ensemble, en évitant les disparités qui fragilisent l’écosystème et en maintenant un haut niveau d’exigence pour les organisateurs.
L’innovation constitue le second pilier. Les championnats et les compétitions nationales gagnent à intégrer des solutions numériques pour la gestion des événements, l’analyse des données, l’engagement des fans et la formation en ligne des officiels et des bénévoles. En favorisant les plateformes partagées, la FIA peut réduire les coûts, accélérer la montée en compétences et uniformiser la qualité de service. Les retours d’expérience doivent être rassemblés, analysés et transformés en référentiels accessibles à tous les clubs.
La proximité avec les clubs membres est ensuite essentielle. Des points de contact réguliers, des programmes d’écoute structurés et des missions d’appui sur le terrain permettent d’aligner les priorités et de résoudre rapidement les difficultés. Les clubs, de tailles et de maturité différentes, n’ont pas les mêmes besoins : certains nécessitent un soutien pour renforcer la sécurité de base ou la formation des officiels, d’autres cherchent à structurer des championnats en croissance ou à attirer de nouveaux publics. La valeur ajoutée de la fédération consiste à proposer des solutions modulaires et à connecter les acteurs qui partagent des défis similaires.
Enfin, la coordination avec les partenaires publics et privés doit rester soutenue. Les collectivités jouent un rôle clé dans la mise à disposition d’infrastructures, la gestion des autorisations et le soutien aux événements. Les entreprises, de leur côté, amènent des ressources, de la technologie et parfois des compétences pédagogiques. La FIA peut contribuer à rapprocher ces univers, pour développer des projets stables et durables, générateurs de retombées sportives, sociales et économiques.
Dans cette perspective, la mesure de l’impact devient un outil stratégique. Définir des objectifs clairs, fixer des indicateurs de réussite, publier des bilans réguliers et ajuster les programmes en fonction des résultats permettent d’entretenir la dynamique et d’installer une culture de l’amélioration continue. C’est ainsi que la crédibilité se renforce, que l’adhésion des clubs s’accroît et que la trajectoire de croissance se pérennise.
La réélection de Mohammed Ben Sulayem ouvre une séquence faite d’opportunités et d’exigences. Opportunités, parce que la stabilité institutionnelle et l’assainissement financier dégagent des marges d’action nouvelles. Exigences, parce que la gouvernance, la représentation des régions et le soutien au sport auto de base exigent une attention permanente et une transparence sans faille. C’est à cette condition que la FIA pourra continuer à faire grandir toutes les composantes du sport automobile, du karting aux catégories phares, et à défendre son rôle dans la mobilité et la sécurité routière.
Au terme de ce scrutin, un cap est fixé : renforcer la confiance, investir au bon endroit et maintenir une ambition de long terme pour les clubs, les compétitions et les pratiquants. Avec une gouvernance clarifiée, une trajectoire financière maîtrisée et une écoute attentive des réalités locales, la FIA a l’occasion d’écrire une nouvelle page de son histoire, plus inclusive, plus durable et plus innovante.
Que cette réélection soit le point de départ d’un engagement renouvelé : avancer ensemble, cultiver l’excellence et transformer chaque défi en accélérateur d’avenir pour le sport automobile.
Dans la lignée d’une FIA plus transparente et proche des pratiquants, le rêve automobile s’ouvre aussi au quotidien: de la Porsche 911 en leasing à l’achat à distance, trouvez des offres claires et garanties avec Joinsteer.














