Nick Cassidy, l’homme du moment en Formule E : saison charnière, pari Stellantis et cap sur le Gen4 ⚡

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Nick Cassidy n’a jamais semblé aussi en phase avec sa trajectoire. Au cœur d’un calendrier serré, de sessions au simulateur à Monaco, d’essais d’endurance au volant de la Peugeot 9X8 à COTA puis à Bahreïn, et d’une préparation pour l’Asian Le Mans Series, le Néo-Zélandais s’offre une intersaison frénétique — et totalement assumée. Cette hyperactivité n’est pas un simple effet d’aubaine : elle s’inscrit dans une stratégie claire, pensée pour capitaliser sur son statut de référence de l’ère Gen3 en Formule E et amorcer, sans rupture, la montée en puissance vers le Gen4.
Avec 10 victoires au compteur et une impressionnante régularité dans le championnat (deuxième, puis troisième, puis à nouveau deuxième au classement final), Cassidy a bâti un profil rare : celui d’un pilote rapide, rationnel et durablement performant. Son choix de rejoindre Citroën Racing, sous la bannière Stellantis Motorsport, n’est pas anodin. Il reflète sa conviction qu’un constructeur capable d’aligner les compétences entre Formule E et endurance peut offrir l’environnement idéal pour gagner aujourd’hui, tout en préparant la prochaine révolution technologique.
Au quotidien, sa proximité géographique avec l’équipe MSG à Monaco facilite l’intégration. Les boucles d’essais en simulateur, la compréhension détaillée des processus internes, l’appropriation des outils logiciels et des méthodes d’exploitation ont débuté tôt et se poursuivent sans relâche. Dans le même temps, les passerelles techniques avec le programme WEC ouvrent des perspectives concrètes, en particulier autour de la gestion des systèmes, de la motricité et de l’exploitation énergétique. Le résultat attendu : un pilote encore plus complet, et une équipe mieux outillée pour tirer le meilleur d’une voiture Gen3 Evo cette saison — tout en jetant les bases d’un Gen4 prometteur.
Une saison charnière pour Nick Cassidy : entre héritage Gen3 et promesses Gen4 ⚡
La notion d’« année de transition » revient souvent lorsque l’on aborde une fin de cycle technique. Cassidy, lui, la nuance. Pour le champion en puissance, la dernière saison de l’ère Gen3 Evo n’est pas une simple parenthèse en attendant le futur : c’est un terrain d’optimisation où chaque amélioration logicielle, chaque affinage stratégique, chaque décision d’ingénierie prépare déjà l’arrivée du Gen4. Dans un contexte où le logiciel pilote autant la performance que l’architecture matérielle, l’expérience cumulée pèse lourd.
Ce qui distingue Cassidy, c’est sa capacité à articuler la performance immédiate avec la vision long terme. Ses résultats passés parlent d’eux-mêmes, mais c’est surtout son approche méthodique qui impressionne. Compréhension du trafic dans les courses en peloton, lecture pointue de l’énergie, timing des dépassements, attaque au bon tour — le tout au service de la constance sur un championnat. En Gen3, il a appris à composer avec les variables difficiles à maîtriser : la météo, les neutralisations, la dynamique des packs à haute vitesse, la précision des fenêtres de régénération. Ces compétences, rares et transférables, sont le socle de sa confiance pour 2025.
À Valence lors des essais, des signaux encourageants sont apparus. Rien d’extravagant, rien d’ostentatoire — plutôt la sensation que la base technique suit une ligne de progression claire. Arriver à Sao Paulo avec une voiture alignée sur le plan de marche, des mises à jour logicielles calées et une exploitation stabilisée est un bon indicateur : si l’exécution suit, les opportunités de podiums — et plus — ne seront pas un mirage.
Pourquoi choisir Stellantis et Citroën Racing ? Synergies techniques et ambition industrielle 🔧
Dans un paddock où tout le monde parle d’itérations de firmware, de stratégies de répartition d’énergie et de différentiel actif, Stellantis offre un terrain de jeu singulier : la capacité de nourrir des échanges techniques entre deux programmes de pointe, la Formule E et le FIA WEC. Cette transversalité ne se limite pas au badge apposé sur la combinaison : elle se vit dans les bancs d’essai, les simulateurs, les équipes d’ingénierie et les bibliothèques de données.
Un exemple concret résume bien cet avantage compétitif : l’exploitation d’un différentiel actif, dont la maîtrise est cruciale pour la motricité, la stabilité en phase de freinage régénératif et la précision des mises en couple. La culture technique de Peugeot TotalEnergies en endurance se marie avec les exigences extrêmes de la Formule E, où chaque milliampère et chaque newton de traction comptent. C’est précisément le type de savoir-faire qui fait la différence à l’heure de fiabiliser des cartes d’énergie agressives sans compromettre la dégradation des pneus ni la stabilité du châssis dans les phases chaotiques de course.
Au-delà de l’argument technique, il y a la dimension humaine. Arriver tôt dans l’équipe, s’imprégner des méthodes, créer des réflexes avec les ingénieurs, établir un langage commun entre exploitation piste, simulation et stratégie — tout cela requiert du temps et une proximité que Cassidy a su saisir en vivant à quelques rues de la base monégasque. Le pilote y trouve une structure réactive, prête à itérer vite, sans lourd héritage de procédures inflexibles. Dans un championnat où les fenêtres d’opportunités sont étroites, cette agilité vaut de l’or.
Enfin, l’essai Gen4 de Monteblanco a servi de révélateur : préparation fluide, organisation carrée, boucles de feedback efficaces. Sans divulguer de secrets, il est clair que la maison est prête à jouer devant lorsque le nouveau règlement entrera en scène. Cassidy n’a pas sélectionné Stellantis par défaut : il a choisi un environnement où l’alignement technique et stratégique maximise ses chances de victoire à court terme, tout en construisant une plateforme durable.
Un programme double, une ambition unique : gagner en Formule E 🏆
On pourrait croire que cumuler Formule E et endurance dilue les forces. Pour Cassidy, c’est l’inverse. Le double programme agit comme un accélérateur d’apprentissage. L’endurance aiguise la gestion du trafic, le sens de l’économie mécanique et la discipline stratégique sur de longs runs. La Formule E, elle, exige une précision chirurgicale : maximiser la régénération, exécuter des dépassements propres en peloton, maintenir une efficacité énergétique sans sacrifier la position en piste.
Les essais au volant de la Peugeot 9X8 à COTA et Bahreïn n’ont rien d’anecdotique. Ils permettent d’explorer des leviers techniques — corrélation simulateur/piste, cartographies, réponses dynamiques — et d’enrichir l’intuition du pilote sur des transferts de charge subtils et des variations d’adhérence. Lorsque l’on revient en Formule E, cette sensibilité se traduit par une meilleure compréhension de la dégradation, des fenêtres de température et de l’impact des stratégies de sillage en peloton.
Mais Cassidy ne s’y trompe pas : la Formule E reste sa priorité sportive. « Être champion » n’est pas un slogan ; c’est un plan. La dernière saison Gen3 Evo le prouve : l’objectif est d’empiler des points solides, de saisir les opportunités de victoire lorsque la fenêtre s’ouvre, et de ne pas gaspiller les dimanches moyens. La clé, c’est la cohérence. En Formule E, celui qui lit le mieux la course, qui comprend le timing de l’overcut énergétique et qui sait résister à la tentation de pousser trop tôt finit devant.
Tourner la page Jaguar : des leçons pour mieux gagner 🐆➡️🚗
Quitter Jaguar pour s’engager avec Citroën Racing n’a pas été un pas anodin. Le contexte était chargé : beaucoup d’attentes, des négociations chez plusieurs constructeurs, et la conviction que le prochain cycle technique exigerait un cadre très spécifique. La fin d’exercice avec Jaguar a été particulièrement brillante, avec une série renversante de quatre victoires en six départs. Cette pointe de vitesse et cette maîtrise tactique ont montré le plafond de performance de Cassidy dans le feu de l’action.
Pourtant, l’analyse fine de la saison mettait en lumière une réalité nuancée : la voiture n’a pas toujours été la plus rapide sur tous les profils de piste. À Berlin, à Jakarta, les leaders d’autres équipes affichaient parfois un avantage de rythme. La différence s’est faite dans l’exploitation, la stratégie d’énergie, les choix de pneus en conditions changeantes, la science des courses en peloton — un domaine où Cassidy excelle depuis ses débuts en Gen3.
Ce passage chez Jaguar a laissé un héritage précieux : une capacité à convertir des contextes moyen-plus en podiums, une lucidité sur les points forts et faibles d’un package, et une méthodologie rigoureuse pour monter en puissance au fil d’une saison. Autant de qualités qui, transposées chez Citroën Racing, peuvent transformer une base solide en machine à scorer.

Le changement de cap, loin d’être une rupture, ressemble davantage à une continuité éclairée : conserver l’intensité, retrouver rapidement des automatismes avec une nouvelle équipe, et mettre à profit une lecture froide des courses où la prise de décision rapide fait la différence. C’est aussi un pari humain : intégrer une structure qui a su gagner même dans l’adversité, et qui arrive désormais avec un soutien industriel renforcé. Ce cocktail, c’est précisément ce dont on a besoin pour attaquer 2025 avec ambition.
Gen4 à l’horizon : ce qui va changer et comment s’y préparer 🧠⚙️
Le Gen4 ne sera pas une simple mise à jour esthétique : c’est une évolution profonde de l’architecture et du potentiel d’exploitation. Sans rentrer dans des détails confidentiels, trois axes se détachent côté préparation. D’abord, le logiciel. La Formule E est le royaume des lignes de code : cartographies de couple, gestion de la régénération, stratégies de refroidissement, capteurs et télémétrie — tout concourt à extraire des micro-gains cumulatifs. Ensuite, la cohérence châssis-groupe motopropulseur : on cherche une voiture qui respire au même tempo que les algorithmes, avec des transitions stables entre phases de freinage, rotation et réaccélération. Enfin, l’exécution opérationnelle : cycles d’essai plus denses, corrélation simu-piste serrée, itérations rapides. C’est là que l’expérience Gen3 devient une arme redoutable.
Le portefeuille technologique Stellantis, enrichi par l’endurance, apporte des savoirs précieux pour la prochaine génération : maîtrise du différentiel actif, compréhension fine des équilibres de couple avant/arrière, et culture de la fiabilité sous haute contrainte. Pour un pilote comme Cassidy, qui valorise la répétabilité et la constance, disposer d’un environnement où les recoupements techniques sont naturels est un multiplicateur de performance.
Préparer le Gen4 en gagnant en Gen3 : voilà l’équation. Les acquis de 2025 — procédures, communication ingénieurs-pilote, bibliothèques de set-up, gestion des risques — seront capitalisés dès les premiers kilomètres du nouveau règlement. C’est la raison pour laquelle cette « dernière » saison Gen3 a une importance stratégique majeure : elle sert de tremplin, pas seulement de conclusion.
Valence, Sao Paulo, Londres : les signaux d’une montée en puissance 📈
Les essais de pré-saison à Valence ont offert une photographie imparfaite mais instructive : capacité à tenir le rythme sur de longs relais, transitions énergétiques propres, et une corrélation en progrès avec le simulateur. Rien ne s’y gagne, mais beaucoup s’y prépare. Dans le sillage, l’ouverture à Sao Paulo s’annonce comme un premier test de vérité : trafic dense, aspiration déterminante, consommation à optimiser dans une ambiance de course en meute — exactement le type de rendez-vous où l’intelligence de course de Cassidy fait des merveilles.
La perspective de retrouver des circuits où l’équipe a historiquement brillé, comme Londres pour d’autres structures associées au package, nourrit la confiance sans engendrer de triomphalisme. La réalité moderne de la Formule E impose l’humilité : la fenêtre de performance peut se déplacer d’un week-end à l’autre. Là encore, la constance est reine. L’objectif de Cassidy est clair : transformer chaque opportunité en points lourds et ne jamais sortir des radars au championnat. C’est souvent ainsi que se bâtissent les couronnes : dans les bons jours, on gagne ; dans les jours moyens, on marque gros — et l’on évite les zéros.
Sur le plan opérationnel, l’équipe a musclé ses routines : check-lists plus resserrées, débriefs orientés décisions, et une discipline dans le process d’itération qui limite les biais. Le simulateur, adossé à des données de piste rafraîchies très tôt, sert d’épine dorsale à ce travail. On y affine des stratégies de peloton, on y teste des scénarios de safety car, on y cisèle des plans d’attaque pour différentes fenêtres d’énergie. Cet empilement de détails fait la différence lorsque la course bascule sur un tour clé.
La méthode Cassidy : précision, sérénité et vision long terme 🎯
Si l’on devait résumer la patte Cassidy, on parlerait d’un mélange rare de lucidité stratégique et de vitesse exploitable. Loin des coups d’éclat isolés, il valorise la cumulativité : la discipline dans la lecture des tours de chauffe, la compréhension presque « tactile » des transitions freinage–rotation–réaccélération, l’usage calibré du lift-and-coast pour protéger la gomme tout en restant menaçant. Cette écriture de course, patiente et sans fioritures, est idéale pour la Formule E contemporaine.
Dans le garage, elle se traduit par un langage commun avec les ingénieurs, fait de métriques partagées et d’objectifs réalistes. On ne poursuit pas une configuration miracle : on cultive un package tolérant, qui fonctionne sur tous les circuits du calendrier avec des ajustements mesurés. Ce pragmatisme, adossé à une confiance tranquille, explique pourquoi Cassidy est considéré comme l’une des valeurs les plus sûres de la catégorie.
Au-delà du style, il y a l’ambition. Elle ne se résume pas à une phrase accrocheuse. Elle est programmée au quotidien : chaque session de simulateur, chaque test d’endurance, chaque debrief en visioconférence entre Monaco et la base technique s’inscrit dans la même direction. Gagner en Formule E aujourd’hui, préparer le Gen4 demain, et bâtir une histoire de performance qui dépasse une saison.
Cette approche, loin d’être rigide, reste ouverte à l’opportunisme — indispensable dans un championnat où la météo bascule vite, où une intervention de voiture de sécurité redistribue l’énergie, où l’aspiration peut transformer une course. C’est là que l’expérience Gen3, la sérénité en peloton et la qualité d’exécution feront la différence.
À l’orée de cette campagne, une certitude se détache : si la progression observée de Valence à Sao Paulo se confirme, si les mises à jour logicielles se traduisent en rythme pur, et si la mécanique de l’équipe reste huilée, Nick Cassidy aura plus d’une occasion de rappeler pourquoi il a été la référence de l’ère Gen3 — tout en posant déjà les jalons d’un règne possible à l’ère Gen4.
Que l’électrique soit l’avenir de la course ou son présent le plus exaltant, une chose reste vraie : le talent ne se contente pas d’anticiper l’avenir, il le construit, tour après tour, avec audace et méthode. Et c’est exactement ce que Cassidy s’emploie à faire.
Conclusion inspirante : dans un monde où les révolutions techniques s’enchaînent, la victoire appartient à ceux qui transforment chaque transition en tremplin — et qui gardent les yeux rivés sur la ligne d’arrivée, même quand l’horizon change.














